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Surnommée La fontaine

kinkin

Maître Poète
#1
Elle avait cette réputation
Quand j'étais jeune et blond
D'être une femme fontaine
Elle mouillait slip et gaine

C'était la rumeur qui circulait
Dans le village ou tout se savait
Les garçons de son époque
Décharger dans leurs frocs

En se faisant des veuves poignets
Imaginant des scènes osées
Avec cette fille soi disante facile
Pas farouche plutot docile

Dans son dos, une pancarte
< Viens je t'attends, j'écarte >
C'était les dires des garçons
Qui avaient fait sa réputation

Mariée, rangée des affaires
Mère puis Grand Mère
Quand je la vois dans la rue
Mais comment elle est devenue

Le temps a fait des ravages
Ridée, décolorée devenue sage
La fontaine est depuis tarie
Pas épargnée par les aléas de la vie
 
#2
Excellent! Oooh! La pancarte!! Ça alors! On a eu un échange d'esprit car sans t'avoir lu j'ai aussi pensé à la même chose!! Et au même moment. Oh surprise!
Cela dit, une fontaine, ça s'entretient! Et si personne ne vient s'y désaltérer, elle se tarit. Encore faut t'il une langue qui sache l'apprécier à sa juste valeur. Merci Kinkin! Je te tire mon chapeau,
 
#4
Bonjour Kinkin,

Sur tous tes Poèmes, tu a l'Art du titre et le final magistral, dont Aznavour disait qu'ils étaient les vers les plus important d'un écrit
Félicitations rien ne t'a échappé de la cuvée savoureuse de la femme fontaine, je te souris, comme toi j'adore l'humour

Belle journée

Bien amicalement

Paule

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