Le gospel résonnait dans cette salle de Memphis
Comme un hommage aux plus grands de ses fils
Les vieux nègres regardaient la cruelle réalité
De ce géant endormi sur la légendaire immortalité
Ils se remémoraient tristement l’époque glorieuse
Où, jeunes esprits, ils enflammaient les dance floors
Au rythme démentiel d’un soul ambitieuse
Qui allait conquérir le monde, précédant l’age d’or
Des musiques noires longtemps restées dans l’ombre,
Il y avait des milliers de personnes au dehors
Attendant sous le froid polaire en tenue sombre
Que le Père Noël ressuscite l’immense James Brown
Celui qui inspira par son talent incroyable l’underground
Ce milieu exilé dans un autre univers
Où tous les jours est un douloureux enfer,
Cette salle de spectacle malgré la foule présente
Semblait vide, abandonnée et orpheline
De ce prince qui faisait monter l’adrénaline
A chaque pas de danse avec sa voix puissante
James Brown le magicien ou humblement le musicien
Provoquait l’hystérie avec sa sex machine
A travers un monde possédé et se torturant l’échine,
L’héritage de Brown est également le mien
Moi qui suis né à une drôle d’époque
Où l’on rit du talent où l’on s’en moque
Cet héritage là est inscrit dans mes gênes
Et lorsque je vois ces hommes dans la peine
J’ai envie de m’incliner devant la dépouille du monstre sacré
Du gladiateur qui rentrait sur scène
Comme on pénétrait dans l’arène
La rage au ventre et le poing serré,
Longtemps j’ai été de ceux qui boudent
Leur culture en la trouvant archaïque
Mais en écoutant I feel good
Je suis fière de faire partie de cet archaïque primitif
De cette barbarie de cette infériorité raciale
Qui ne vaut ni Beethoven ni Mozart
Encore moins Michel Ange et les beaux-arts
Néanmoins qui sait tirer du primaire bestial
La richesse exceptionnelle de la nature et de l’esprit,
En cette veille de Noël où le froid sévit à Memphis
Comme ces femmes abattues je pleure aussi le génie
Qui a livré ici son dernier round
Au revoir, et à la prochaine monsieur Brown..
Comme un hommage aux plus grands de ses fils
Les vieux nègres regardaient la cruelle réalité
De ce géant endormi sur la légendaire immortalité
Ils se remémoraient tristement l’époque glorieuse
Où, jeunes esprits, ils enflammaient les dance floors
Au rythme démentiel d’un soul ambitieuse
Qui allait conquérir le monde, précédant l’age d’or
Des musiques noires longtemps restées dans l’ombre,
Il y avait des milliers de personnes au dehors
Attendant sous le froid polaire en tenue sombre
Que le Père Noël ressuscite l’immense James Brown
Celui qui inspira par son talent incroyable l’underground
Ce milieu exilé dans un autre univers
Où tous les jours est un douloureux enfer,
Cette salle de spectacle malgré la foule présente
Semblait vide, abandonnée et orpheline
De ce prince qui faisait monter l’adrénaline
A chaque pas de danse avec sa voix puissante
James Brown le magicien ou humblement le musicien
Provoquait l’hystérie avec sa sex machine
A travers un monde possédé et se torturant l’échine,
L’héritage de Brown est également le mien
Moi qui suis né à une drôle d’époque
Où l’on rit du talent où l’on s’en moque
Cet héritage là est inscrit dans mes gênes
Et lorsque je vois ces hommes dans la peine
J’ai envie de m’incliner devant la dépouille du monstre sacré
Du gladiateur qui rentrait sur scène
Comme on pénétrait dans l’arène
La rage au ventre et le poing serré,
Longtemps j’ai été de ceux qui boudent
Leur culture en la trouvant archaïque
Mais en écoutant I feel good
Je suis fière de faire partie de cet archaïque primitif
De cette barbarie de cette infériorité raciale
Qui ne vaut ni Beethoven ni Mozart
Encore moins Michel Ange et les beaux-arts
Néanmoins qui sait tirer du primaire bestial
La richesse exceptionnelle de la nature et de l’esprit,
En cette veille de Noël où le froid sévit à Memphis
Comme ces femmes abattues je pleure aussi le génie
Qui a livré ici son dernier round
Au revoir, et à la prochaine monsieur Brown..