Sordide rencontre
Oubliée au banc des âges martyrs
Elle fait corps avec le temps,
Attend sans bruit la fin
Bien décharnée
Fripée!
Les vents ont emportés au loin ses rires
Volé ses plaisirs de printemps
Délaissant ses chagrins
Pour l'éprouver
L'user!
Oubliée au banc des âges martyrs
Elle fait corps avec le temps,
Attend sans bruit la fin
Bien décharnée
Fripée!
Les vents ont emportés au loin ses rires
Volé ses plaisirs de printemps
Délaissant ses chagrins
Pour l'éprouver
L'user!
Son Espoir sans espoir s’est rabougri
Tout doucement, jour après jour
Jusqu'à la lassitude,
Que son tambour
Mortel
Oblige à fuir dans l’éternel récit
De ses souvenirs de velours,
Muets de solitude
De son amour
Cruel...
Elle mime le moindre de mes gestes...
Ma vision se perd dans le flou
Qui embue mon miroir,
Alors qu'un froid
M’emplit
Et me couvre de son masque funeste.
Sans prière ni vain courroux
Sans adieux… Sans devoir
Revoir ta soie,
Ci-gît… Judy
Tout doucement, jour après jour
Jusqu'à la lassitude,
Que son tambour
Mortel
Oblige à fuir dans l’éternel récit
De ses souvenirs de velours,
Muets de solitude
De son amour
Cruel...
Elle mime le moindre de mes gestes...
Ma vision se perd dans le flou
Qui embue mon miroir,
Alors qu'un froid
M’emplit
Et me couvre de son masque funeste.
Sans prière ni vain courroux
Sans adieux… Sans devoir
Revoir ta soie,
Ci-gît… Judy
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