Toute la nuit, je dois danser
Avec ces chaussures, chauffées à blanc
Dans cette neige si glacée
Et y perdre tout mon sang.
Je ne me porte plus,
M'agenouillant sur le sol rugueux,
Mes plaies sont pleines de pus...
Ils lui ont offert ce plaisir tortueux.
Elle, reine des bois,
Moi, sorcière autrefois.
Elle m'a châtié, exilé.
Je suis revenu sans soucis,
Pour pouvoir les sauver...
J'en ai payé le prix !
Deux bourreaux viennent,
Arranchant mes haillons
C'est par les cheveux qu'ils me trainent,
Puis m'attachent comme le Diable, en bâillon.
Autour de moi, des tas de fagots.
Dans sa robe, couleur des blés,
Elle approche, les flammes en pot.
Je leur fais signe de s'éloigner.
Ils sont là-bas, au loin,
Ce sont mes amis, ma famille.
Quelques uns serrent leurs poings...
C'est jusque là qu'on les pille !
La Belle lance l'écrin redoutable,
Tout de suite, le bois crépite...
On sent l'odeur du porc sur l'étable,
C'est ma peau qui, lentement, s'effrite...
Hurlant de douleur,
Je crache toutes les larmes de mon coeur.
Je cesse la lutte pour la Vie, indicible labeur...
J'abandonne un dernier souffle et meurs.
La Reine, elle, perdit sa splendeur,
Pour ne gagner que la laideur...
Elle perdit, à son tour, sa chair et sa Vie,
Pour résulter de la Pierre et de la Mort:
Réflection de sa haine, de son mépris,
Tout cela grâce au plus grand des sorts.
Avec ces chaussures, chauffées à blanc
Dans cette neige si glacée
Et y perdre tout mon sang.
Je ne me porte plus,
M'agenouillant sur le sol rugueux,
Mes plaies sont pleines de pus...
Ils lui ont offert ce plaisir tortueux.
Elle, reine des bois,
Moi, sorcière autrefois.
Elle m'a châtié, exilé.
Je suis revenu sans soucis,
Pour pouvoir les sauver...
J'en ai payé le prix !
Deux bourreaux viennent,
Arranchant mes haillons
C'est par les cheveux qu'ils me trainent,
Puis m'attachent comme le Diable, en bâillon.
Autour de moi, des tas de fagots.
Dans sa robe, couleur des blés,
Elle approche, les flammes en pot.
Je leur fais signe de s'éloigner.
Ils sont là-bas, au loin,
Ce sont mes amis, ma famille.
Quelques uns serrent leurs poings...
C'est jusque là qu'on les pille !
La Belle lance l'écrin redoutable,
Tout de suite, le bois crépite...
On sent l'odeur du porc sur l'étable,
C'est ma peau qui, lentement, s'effrite...
Hurlant de douleur,
Je crache toutes les larmes de mon coeur.
Je cesse la lutte pour la Vie, indicible labeur...
J'abandonne un dernier souffle et meurs.
La Reine, elle, perdit sa splendeur,
Pour ne gagner que la laideur...
Elle perdit, à son tour, sa chair et sa Vie,
Pour résulter de la Pierre et de la Mort:
Réflection de sa haine, de son mépris,
Tout cela grâce au plus grand des sorts.
mais pas mal ^^ amicalement Julie
