Sombrer en un appel dans cette douce et tendre nuit où je trouve le point d’ancrage à tes belles pensées où je me perds sans repère en ta savoureuse folie, celle où tu m’entraînes avec toi sans aucune gène.
Crier ton nom en cadence dans cette jouissance, de celle que je te donne à chaque va et vient dans cet écrin que je sublime en sombrant dans mes abîmes enivré de désir dans cet état d’inconscience et de délires.
Sentir à chaque assaut de ma lame effilée qui te saccade, ton sexe que je câline dans ces moments intimes, nous nous appartenons jusqu’au matin en ce doux parfum, celui qui nous enivre de tes soupirs que tu me livres.
Vivre ces instants en osmose de notre apothéose quand tu exploses, écrin trempé où je me suis destiné, tu t’écartes ouvertement pour te libérer de mes serments, tu vogues dans la caresse posée de ton bouton nacré.
En attendant que viennent mes arguments agréables, là où tu m’offres la source de ton amour sans retour.
L’ondulation de mon corps au tien nous appartient, et de ma semence chaude, je t’inonde enfin.
De détente orchestrée après nos libertés adulées, je pose contre ton sein, ma tête qui s’en vient et à tes bras entourés, je viens me poser en sécurité. Je ferme alors les yeux pour en goûter ce dessert si bien achevé.