Comme il est triste , le petit coin de table ,
Ou elle pose son unique assiette ,
Son unique fourchette ,
C'est assez destestable
De ramasser ses petites miettes .
Dans ces moments- là,elle ressent
Un peu plus fort la solitude ,
Elle expédie le dîner rapidement
Et ce rite , devient habitude .
Le silence ,toujours le silence ,
Grand , immence et monotone ,
Qui rappelle la cruelle loi de l'absence.
Au seuil d'un nouvelle automne ,
Comme il et vide , le grand lit
Oû elle pose pieusement deux oreillers
Sachant bien que c'est par défi ,
Car pour tous , elle fait partie des oubliés .
Aucun souffle , aucune chaleur,
Ne réchauffera cette chambre morte ,
Sans tendresse , sans amour , sans douceur ,
De son coeur , elle a fermé la porte .
Sous le fardeau de la peine , de renoncement
Elle tourne en rond , toujours cherchant
Le duo avec d'autres cheveux blancs.
L'espoir , malgré tout demeure ;
Elle guette une visite , une lettre ;
Le tintement de la sonnette .
Parfois , elle croit déceler du bonheur ,
Mais ce n'est qu'une fausse alerte;
A lors , elle retombe au creux de la vague ,
Vaincue , déçue , en pure perte ;
A nouveau , les jours , les semaines
Coulent entre ses doigts ,et elle divague ,
Seule , dans son triste domaine .
Le visage un peu plus fatigué,
Elle pleure souvent sur son passé.
Ou il faisais bon de vivre dans ce domaine
Que sais triste la solitude
Ou elle pose son unique assiette ,
Son unique fourchette ,
C'est assez destestable
De ramasser ses petites miettes .
Dans ces moments- là,elle ressent
Un peu plus fort la solitude ,
Elle expédie le dîner rapidement
Et ce rite , devient habitude .
Le silence ,toujours le silence ,
Grand , immence et monotone ,
Qui rappelle la cruelle loi de l'absence.
Au seuil d'un nouvelle automne ,
Comme il et vide , le grand lit
Oû elle pose pieusement deux oreillers
Sachant bien que c'est par défi ,
Car pour tous , elle fait partie des oubliés .
Aucun souffle , aucune chaleur,
Ne réchauffera cette chambre morte ,
Sans tendresse , sans amour , sans douceur ,
De son coeur , elle a fermé la porte .
Sous le fardeau de la peine , de renoncement
Elle tourne en rond , toujours cherchant
Le duo avec d'autres cheveux blancs.
L'espoir , malgré tout demeure ;
Elle guette une visite , une lettre ;
Le tintement de la sonnette .
Parfois , elle croit déceler du bonheur ,
Mais ce n'est qu'une fausse alerte;
A lors , elle retombe au creux de la vague ,
Vaincue , déçue , en pure perte ;
A nouveau , les jours , les semaines
Coulent entre ses doigts ,et elle divague ,
Seule , dans son triste domaine .
Le visage un peu plus fatigué,
Elle pleure souvent sur son passé.
Ou il faisais bon de vivre dans ce domaine
Que sais triste la solitude