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SOLIDARITE

Vaury

Nouveau poète
#1



Juste à coté de chez vous des gens pleurent
Du soir au matin et c'est pas un leurre
ô quatre saisons dis- leur aux hommes
D'ouvrir grand leurs cœurs
Et cela à n'importe qu'elle heure
Pour que des hommes ne meurent



Si nos jours survivent à nos nuits
Donnez donnez et même pire et sans vous retenir
Mais qu'est-ce donc qui vous empêche d'offrir ?
Et sans rien demander ,soit le ciel béni
De ceux qui ont compris , oui compris !
Que même en bas chez de nous des humains peuvent mourir
De faim! Mais qu'est-que ce monde d'égoistes ?




Les mains dans les poches et la tête baissée
Attendant que celui ou celle qui crie affamé
Dehors en bas de chez-vous demain ne soit plus qu'un sacrifié
D'une socièté ou l'on préfère accrocher des boules dorées
Sur des arbres arrachés pour un Noël qui n'appartient qu'aux friqués




Nos coeurs seraient-ils aussi durs que du béton et armé le béton
Aurions-nous enterré tous nos sens dans l'amidon ?
Pourquoi fermons nous toujours nos portes? C'est une abomination
Pourquoi ne voyons nous jamais les autres aurions-nous fait de nos âmes des prisons ?
En bas de chez vous des hommes des enfants s'en vont dans la désolation


Tandis que la bourgeoise va se refaire sa garde robe ou sa poitrine
Des enfants des hommes des femmes partent dans la famine
N'oubliez pas le jour de Noel de faire de vos coeurs des abris
Pour ceux qui n'ont plus rien et même pire pour tout vous dire
Sont vidés d'eux-même on dirait des bateaux ivres qui partent à la dérive




Juste à coté de chez vous des gens pleurent
Du soir au matin et c'est pas un leurre
ô quatre saisons dis- leur aux hommes
D'ouvrir grand leurs cœurs
Et cela à n'importe qu'elle heure
Pour que des hommes ne meurent ou pleurent