Soirs d'été sur le marais...
Au marais quand la lune est rousse
On voit certains soirs d'été, la dame
Au voile diapré, survolant la trame,
D'un monde trouble redouté de tous.
Elle se promène sans toucher terre,
Évolue dans les airs et fait scintiller
Incroyable apparition, tel du verre...
Elle cherche son double, un homme,
Qu'elle a jadis aimé, son beau rêve,
Venu d'autres contrées, une trêve
En sa vie aux portes de l'automne...
Sa chevelure ébène semée d'étoiles,
Irradie son long visage diaphane,
Ses yeux se promènent sur la toile
Du lieu venant de perdre son âme...
Amante de l'ombre qui se cherche,
Caresse d'une détresse ensorcelant
Le marais, toujours en recherche
De ce bel homme au cheval blanc...
Il est si loin... Elle ne le sait pas...
Dans le monde où nul ne revient,
Elle pleure, mais il n'entend pas,
Elle hante ce lieu devenu le sien...
Et quand la lune descend sur l'eau,
Les soirs d'été on peut l'apercevoir
Danser au feu de l'astre flambeau
Divinisant ses pas sur son miroir...
Un instant, deux volutes parfumées
Embaument l'air, et la faune tapie
Dans la pénombre se met à chanter.
Ô miracle accompli qui les a réunis...
Qu'elle a jadis aimé, son beau rêve,
Venu d'autres contrées, une trêve
En sa vie aux portes de l'automne...
Sa chevelure ébène semée d'étoiles,
Irradie son long visage diaphane,
Ses yeux se promènent sur la toile
Du lieu venant de perdre son âme...
Amante de l'ombre qui se cherche,
Caresse d'une détresse ensorcelant
Le marais, toujours en recherche
De ce bel homme au cheval blanc...
Il est si loin... Elle ne le sait pas...
Dans le monde où nul ne revient,
Elle pleure, mais il n'entend pas,
Elle hante ce lieu devenu le sien...
Et quand la lune descend sur l'eau,
Les soirs d'été on peut l'apercevoir
Danser au feu de l'astre flambeau
Divinisant ses pas sur son miroir...
Un instant, deux volutes parfumées
Embaument l'air, et la faune tapie
Dans la pénombre se met à chanter.
Ô miracle accompli qui les a réunis...
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