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Soir de mélancolie….. (Acrostiche)

#1


L
a mélancolie ce soir me gagne, en écoutant cette musique qui fait planer
Et dans ce train du soir, je me suis mis à l’écart, pour les autres les éviter

Pour m’évader, j’écris ces quelques lignes, et pour essayer de les faire rimer
Les poètes sont ils triste ? Je ne saurais le dire, pour ne pas les fréquenter
Une mélancolie, qui de plus en plus me fais m’éloigner, et tout seul m’isoler
Si grande elle est, qu’au pire, il m’arrive de plus en plus penser, obséder

Guère de gens peuvent savoir et ressentir, ce mal être, en moi si ancré
Rien, non rien ils ne comprennent, tout le monde me dit de me secouer
Alors que l’on a envie de rien, de ne plus rien être, de ne plus exister
Non, je ne veux pas m’apitoyer, je vis simplement avec, je suis obligé
Dieu, qu’il est pourtant dur de le vivre, d’aller travailler, de se supporter

Avec ces poisons, sans cesse renouvelés, leurs effets j’en arrive à douter
Maladie du siècle, dit on, de plus en plus de gens en sont atteints touchés
Oui ce mal être, qui vous fait vous haïr, et vous en arriver à vous détester
Une maladie sournoise et vile, qui comme une tare, on ne fait que se cacher
Rarement, au début dépisté, il est trop tard quand elle est diagnostiquée

Et le mal en vous est déjà depuis bien longtemps, au fond de nous, installé
Si profondément, que en nous, tout s’est écroulé, totalement effondré
Totalement anéanti, souvent une seule issue, il nous reste, se supprimer

Certains disent, je suis si fort et équilibré, que cela ne peut m’arriver
Etre ainsi, j’ai été, très sur de moi, faire comme un paon, à se pâmer
La vie se charge de tout enrayer, de petits grains de sables glisser
Un être qui l’a vécu, peut comprendre, et lui seul peut vous en parler
Impossible de savoir, quand cela, sur nous, est subitement tombé

Que de gens se sont ainsi suicidés, et son entourage en être étonné
Une dénégation de soi, comme un rejet, un besoin de se dénigrer
Et de sa valeur, de plus en plus douter, au point de se rabaisser

L’envie de foutre le camp, de tout lâcher, de tout envoyer balader

Oui en arriver, a ne plus avoir peur de ce qui fait peur, le souhaiter
Nul n’est maître dans son jardin, a tous, ce que je suis, vous l’éviter

Je suis toujours en sursis, je ne suis plus maître de moi de mes pensées
Alors je pars en quête d’un utopique idéal, de la beauté, de la pureté
Mais je sais qu’au fond de moi, sur que jamais je ne vais les trouver
A chaque fois de douter, de toujours trouver mieux, toujours chercher
Inlassablement, et mettre la barre de plus en plus haut, de la lever
Si haut que même à un dieu, on ne croit plus, terre a terre, athée

Et dans notre folie, lentement nous enfermer, de plus en plus se murer
Un fin existe, mais ce n’est pas celle que vous voudriez, trop loin je suis allé….


Pardonnez moi, ce soir, mon cœur est tristesse, pas de place a la gaieté
Avoir osé parler, veuillez m’en excuser, l’inspiration, aux absents abonnée
Ridicule, vous allez me dire, je l’ai tellement de fois entendu prononcer
Dans ce monde, j’ai l’impression de ne pas être à ma place, d’être étranger
Ou alors d’un autre siècle, suis-je arrivé, qui sait peut être réincarné
Nul ne peut le dire, personne n’est revenu, une fois la barrière passée…..


etrangemessager
 

Dalida

Nouveau poète
#2
Je suis très touchée...
Ne vous en faites pas vous n'àªtes pas le seul à vivre ça ....
Moi ça fait 4ans que je lutte contre.........