Rock star.
Je voyais l’élu, assit devant moi, pensif et seul.
Je voyais cet homme envié de toute part, utilisé et idolâtré.
Je voyais l’iconoclaste de l’instant, le nouveau souffle.
Quelle part de vérité pouvait m’apporter ce miroir ?
Je l’ignorais.
Assis dans ma loge face à mon évolution, je décidai d’allumer une cigarette.
La coiffeuse avait fini son boulot, j’étais désormais un produit de luxe.
Je bus mon dernier whisky…
Je sortis de ma loge la clope au bec, avec toujours cette même incompréhension
Et cette sensation de ne plus pouvoir revenir en arrière,
De ne plus rien contrôler.
Les hurlements de ces bêtes me faisaient frémir…
Quelques secondes s’éternisaient avant que leurs têtes ne fussent sous la mienne.
Je me trouvai enfin devant eux.
Je pouvais constater le fanatisme et la puissance de ma meute du haut de mon trône.
Ils m’aimaient tous.
Ils m’adoraient tous.
J’étais leur sauveur.
Conneries !
Je savais pertinemment qu’ils ne m’aimaient pas. Ils aimaient l’homme de ce miroir.
Certains étaient près à tout donner pour lui.
Pas pour moi.
Certains étaient près à mourir pour lui.
Pas pour moi.
Le destin ma offert l’image dont les autres avaient besoin.
Tout est faux.
Je voulais juste les emmener dans mon univers…
Les jeunes voulaient me ressembler.
Les vieux voulaient me détester.
Les femmes voulaient ma queue.
Rien de plus.
Je voyais l’élu, assit devant moi, pensif et seul.
Je voyais cet homme envié de toute part, utilisé et idolâtré.
Je voyais l’iconoclaste de l’instant, le nouveau souffle.
Quelle part de vérité pouvait m’apporter ce miroir ?
Je l’ignorais.
Assis dans ma loge face à mon évolution, je décidai d’allumer une cigarette.
La coiffeuse avait fini son boulot, j’étais désormais un produit de luxe.
Je bus mon dernier whisky…
Je sortis de ma loge la clope au bec, avec toujours cette même incompréhension
Et cette sensation de ne plus pouvoir revenir en arrière,
De ne plus rien contrôler.
Les hurlements de ces bêtes me faisaient frémir…
Quelques secondes s’éternisaient avant que leurs têtes ne fussent sous la mienne.
Je me trouvai enfin devant eux.
Je pouvais constater le fanatisme et la puissance de ma meute du haut de mon trône.
Ils m’aimaient tous.
Ils m’adoraient tous.
J’étais leur sauveur.
Conneries !
Je savais pertinemment qu’ils ne m’aimaient pas. Ils aimaient l’homme de ce miroir.
Certains étaient près à tout donner pour lui.
Pas pour moi.
Certains étaient près à mourir pour lui.
Pas pour moi.
Le destin ma offert l’image dont les autres avaient besoin.
Tout est faux.
Je voulais juste les emmener dans mon univers…
Les jeunes voulaient me ressembler.
Les vieux voulaient me détester.
Les femmes voulaient ma queue.
Rien de plus.
