Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Quitter la Terre

OLIVIERW

Maître Poète
#1
Quitter la Terre !



Depuis quelques millions d’années, peu de temps

A l’échelle de l’univers, la belle planète

Supportait tous les caprices des habitants

Suant à la transformer à coups d’erminette.


La vieille Dame tolérait ces travaux

Des aménagements, bâtir des campements

Des arbres abattus, tirés par des chevaux

Pour que les hommes assurent leur développement.


Le temps passa, vite, trop vite ! Et l’éveil

Fut brutal, sortant de sa torpeur sidérale

La bonne Mère prit peur, s’affola, réveil

De cauchemar, en une claque magistrale.


D’énormes machines arrachaient de leurs mâchoires

De fer, jour et nuit, quantités de minerais

L’horizon n’était plus qu’un champ de désespoir

Le sol était à nu ou recouvert d’engrais.


Même la mer est devenue un dépotoir

Toutes les immondices et les déchets humains

Arrivaient à l’océan, seule échappatoire

Que le monde prenne l’affaire à pleines mains.


La folie avait envahie l’esprit des hommes

Ils ne pouvaient plus contrôler les armements

Les bombes à neutrons et celles à uranium

Engins de mort entre les mains de garnements.


Et un jour de beau temps, on entendit un bruit

A travers la planète, comme le tonnerre

Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits

Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !


La Terre en colère enclencha les éléments

Destructeurs et dévastateurs sur les mortels

Le feu, l’eau, le vent et tous les maux véhéments

La mort s’abattit sans détail, sur le cheptel.


Quand le courroux cessa et regagnant la paix

La nature reprit ses droits, son libre cours

Pansa ses plaies et retrouva son bel aspect

C’était pour la Terre meurtrie, son seul recours !

La Terre fut ravagée, dévastée, chaos

Et anarchie régnaient sur ce monde perdu

Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau

Il ne restait en vie que quelques individus.


Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre


Au fond de souterrains, des savants avaient construit

De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre

Dans l’espace et quitter ces continents détruits.


Nous quittâmes tristes notre mère la Terre


Vers un avenir incertain, dans l’univers

Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire

En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.


Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie

A visiter des planètes ardentes, gelées

Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie

En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.


Sur la peau sombre, craquelée d’un astre mort


Un vaisseau se pose, aux abords d’un cratère

Aucune vie, sur cette planète sans air

Le terrain est parsemé, des trous de météores.


Nous découvrîmes par hasard, cette planète


Un diamant dans l’infini, un paradis

Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète

Un havre de paix, une nouvelle Acadie.


La porte de l’astronef s’ouvre, un soleil

Carmin, brille de mille feux, le visiteur

Descend les marches, s’éloigne de l’appareil

Un univers minéral, pour ce voyageur.


Nous débarquâmes, après ce très long voyage

Installant le campement près d’un lac bleuté

L’avenir était là, nous bâtîmes un village

Furent abolies, la guerre et la pauvreté !