Ici j’attends dans le plus simple appareil,
Bordé de l’onde claire et de la chandelle rotonde ;
Comme un ange couvé dans une ruche d’abeilles
Seul le silence bourdonne… la nuit tombe.
Le souffle lent, mes poumons s’emplissent
De cette vapeur d’eau dans laquelle je glisse.
Le monde s’endort dans un vacarme muet
Car palpite à présent le Monde caché.
Ses gens chuchotent … hésitent et bruissent,
Entre feuilles et branches les corps se tapissent
Frémissant de peur, trépignant d’envie
Selon qu’ils soient, le preneur ou le pris.
L’Astre curieux, écarte un voile de noirceur
Et réveille, en sursaut, les angoisses et les peurs.
Il imprègne alentour les choses de torpeur,
Faisant de notre ombre l’improbable tueur.
Viennent à présent les nuées de chimères-
Licorne argentée, effroyable cerbère,
En horde enragée, ou en paisible rivières-
Câlinant les phantasmes ou les faisant taire.
Les filles d’Arcadie, ayant glanées la gnose,
Entre rêves et soupirs sur les sentiers oubliés,
En farandole rieuse, parait de lauriers et de roses,
S’en retournent glorieuse dans leur tour nacrée.
Elles laissent derrière-elles, trouble et troublante,
La silhouette séraphine d’une fidèle amante.
Notre monde gorgé de l’essence de ses êtres
Perle encore d’émoi et laisse transparaitre,
Sur les feuilles humides, rondes et charnues,
La rosée matinale de l’amour mis à nus.
Bordé de l’onde claire et de la chandelle rotonde ;
Comme un ange couvé dans une ruche d’abeilles
Seul le silence bourdonne… la nuit tombe.
Le souffle lent, mes poumons s’emplissent
De cette vapeur d’eau dans laquelle je glisse.
Le monde s’endort dans un vacarme muet
Car palpite à présent le Monde caché.
Ses gens chuchotent … hésitent et bruissent,
Entre feuilles et branches les corps se tapissent
Frémissant de peur, trépignant d’envie
Selon qu’ils soient, le preneur ou le pris.
L’Astre curieux, écarte un voile de noirceur
Et réveille, en sursaut, les angoisses et les peurs.
Il imprègne alentour les choses de torpeur,
Faisant de notre ombre l’improbable tueur.
Viennent à présent les nuées de chimères-
Licorne argentée, effroyable cerbère,
En horde enragée, ou en paisible rivières-
Câlinant les phantasmes ou les faisant taire.
Les filles d’Arcadie, ayant glanées la gnose,
Entre rêves et soupirs sur les sentiers oubliés,
En farandole rieuse, parait de lauriers et de roses,
S’en retournent glorieuse dans leur tour nacrée.
Elles laissent derrière-elles, trouble et troublante,
La silhouette séraphine d’une fidèle amante.
Notre monde gorgé de l’essence de ses êtres
Perle encore d’émoi et laisse transparaitre,
Sur les feuilles humides, rondes et charnues,
La rosée matinale de l’amour mis à nus.
