Un lever de soleil et même un clair de lune
Fixent son regard lointain qui se perd dans la dune ;
Et le ciel tout entier soupèse son envergure.
C’est la grande aventure, la balade future.
C’est la belle voyageuse dans l’espace sans mesure,
L’éternelle silencieuse qui doucement murmure.
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Fixent son regard lointain qui se perd dans la dune ;
Et le ciel tout entier soupèse son envergure.
C’est la grande aventure, la balade future.
C’est la belle voyageuse dans l’espace sans mesure,
L’éternelle silencieuse qui doucement murmure.
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Quand s’ouvrent les portes et se prend la clé des champs
C’est la pensée qui m’emporte, me libère sur-le-champ ;
Lorsque le voile du couchant étire son drap de mousse,
Que l’infini sans fin embrasse ma frimousse,
C’est la pensée qui m’emporte, me libère sur-le-champ ;
Lorsque le voile du couchant étire son drap de mousse,
Que l’infini sans fin embrasse ma frimousse,
Je voyage au loin vers ses beaux horizons
Et m’endors avec elle hors de notre prison.
L’intimement lié conspire sans trahison,
S'élève l'esprit en pensées floraison :
Et m’endors avec elle hors de notre prison.
L’intimement lié conspire sans trahison,
S'élève l'esprit en pensées floraison :
Comme la mer est belle quand les vagues se trémoussent !
Et la montagne si claire que du ciel éclabousse
Sa plantureuse assise calquée au vert gazon !
Et l’immortel respire en son flanc Madame !
Par le silence si haut que palpite son âme
Dans ce tableau vivant jusqu’au bord de sa trame
Qu’un souffle expire encore, c’est la tramontane!
La terre est trop près, son relief s’égare ;
Se porte là-haut mon certain regard
Qui s’éprend, en plein ciel, d’un oiseau scintillant
Promenant dans son bec, l’étincelle qu’il me prend.
Et la montagne si claire que du ciel éclabousse
Sa plantureuse assise calquée au vert gazon !
Et l’immortel respire en son flanc Madame !
Par le silence si haut que palpite son âme
Dans ce tableau vivant jusqu’au bord de sa trame
Qu’un souffle expire encore, c’est la tramontane!
La terre est trop près, son relief s’égare ;
Se porte là-haut mon certain regard
Qui s’éprend, en plein ciel, d’un oiseau scintillant
Promenant dans son bec, l’étincelle qu’il me prend.
Dans la brume au loin, s’agite la lumière
Se consume et se fond, s’évanouit entière.
Cet infini lointain à l’ombre du néant
Epure la beauté au travers de l’écran,
Se consume et se fond, s’évanouit entière.
Cet infini lointain à l’ombre du néant
Epure la beauté au travers de l’écran,
Me renvoie un éclair de l’écho triomphant
Que c’est par la pensée que voyage le Grand.
Que c’est par la pensée que voyage le Grand.
Polymnie2, ce 30 septembre 2022
fait le 20 mai 2015
fait le 20 mai 2015
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