Non, je ne fréquente pas les Eglises,
Mes opinions me l'interdisent.
Mais un jour j'y viendrais prier,
Pour ceux que l'on a oublié
Je pense à ces anges déchus,
Dont vous n'avez jamais voulu,
Morts anonymes sur la croix
De l'enfer idiot de vos lois.
A ces talents assassinés
Que l'argent a condamné
A sombrer dans l'indifférence,
Vivre une vie de déchéance.
A ceux et celles que l'Histoire
Laisse encore dans le noir.
Héros d'hier et d'aujourd'hui
Que la France toujours oublie.
J'irais prier vos dieux,
Pour ces gens merveilleux
Fantômes sans échos
Dans l'infernal chaos.
J'irais brûler un cierge
Pour ces vierges,
A l'enfance volée
Que des salauds ont violées.
Ô J'irais prier pour ces femmes,
Que vos prêtres disent sans âme.
Pour toutes ces noires lilith
Que vos dogmes discréditent.
Pour ceux pour qui le mot "justice"
N'a jamais été que factice.
Et ceux pour qui les tribunaux
Riment toujours avec barreaux.
Pour ceux que vous ne voyez pas,
Qui meurent de faim et de froid
Sur une bouche de métro
A l'écart de vos précieux mots.
Pour tous ces humbles travailleurs
Qui exécutent leur labeur
Et qui bénissent le gangster
Qui leur à, un jour, mis les fers.
Voilà ces oubliés,
Jamais médiatisés,
Pauvres petites vies
Que vos pairs crucifient.
Pensez un peu à eux
Demandez à vos dieux,
Quand vous irez prier,
Un peu d'égalité.
Mes opinions me l'interdisent.
Mais un jour j'y viendrais prier,
Pour ceux que l'on a oublié
Je pense à ces anges déchus,
Dont vous n'avez jamais voulu,
Morts anonymes sur la croix
De l'enfer idiot de vos lois.
A ces talents assassinés
Que l'argent a condamné
A sombrer dans l'indifférence,
Vivre une vie de déchéance.
A ceux et celles que l'Histoire
Laisse encore dans le noir.
Héros d'hier et d'aujourd'hui
Que la France toujours oublie.
J'irais prier vos dieux,
Pour ces gens merveilleux
Fantômes sans échos
Dans l'infernal chaos.
J'irais brûler un cierge
Pour ces vierges,
A l'enfance volée
Que des salauds ont violées.
Ô J'irais prier pour ces femmes,
Que vos prêtres disent sans âme.
Pour toutes ces noires lilith
Que vos dogmes discréditent.
Pour ceux pour qui le mot "justice"
N'a jamais été que factice.
Et ceux pour qui les tribunaux
Riment toujours avec barreaux.
Pour ceux que vous ne voyez pas,
Qui meurent de faim et de froid
Sur une bouche de métro
A l'écart de vos précieux mots.
Pour tous ces humbles travailleurs
Qui exécutent leur labeur
Et qui bénissent le gangster
Qui leur à, un jour, mis les fers.
Voilà ces oubliés,
Jamais médiatisés,
Pauvres petites vies
Que vos pairs crucifient.
Pensez un peu à eux
Demandez à vos dieux,
Quand vous irez prier,
Un peu d'égalité.