PREMIER DINER A DEUX
Un homme aux yeux d’un regard intense,
Le teint bronzé et sa barbe naissante,
Les fesses galbées dans un jean trop serré,
Se déhanche d’un pas volage,
Les tempes grisonnantes semblent avoir traversé,
Les années sans aucun dommage.
Voilà qu’il s’installe à une table de verre,
Derrière des lunettes raffinées,
Se cachent des yeux verts,
Avec son allure élancée,
Dissimulé derrière l’écran de son portable,
Il semble très affairé tel un notable.
Il songe à cette femme, qui est face à lui,
Telle une apparition, il la regarde avec insistance,
Cette silhouette parfaite l’a quelque peu éblouie,
C’est ainsi qu’il aborde avec aisance,
Osant faire le premier pas sans la brusquer,
Lui offrir un café crème à St-Germain des Près.
Frêle et fragile comme une goutte de pluie,
La peau diaphane de son visage,
Dans le cœur de cet homme, fait des ravages,
Depuis longtemps, il avait jeté son dévolu sur elle,
Elle, qui ressemble à la femme de sa vie.
Rêveuse, tranquille et sereine,
Emmitouflée dans son écharpe de laine,
Tel un ange, il se sent poussé des ailes.
Ses yeux bleus et ses joues de pétales de roses,
Marquent une pause de cigarettes,
Qu’elle tient dans ses doigts vernis.
Leurs mains se frôlent dans un tête à tête,
Il admire sa bouche vermeille ravie,
Pour ne pas l’offusquer,
Il se retient de l’embrasser.
Sans rien y faire paraître,
Il lui fait quelques confidences,
Il admire sa raison d’être,
Perplexe par tant d’émois,
Il se dit qu’il a de la chance,
Et l’invite dans un restaurant chinois,
Pour un premier dîner à deux.
Un homme aux yeux d’un regard intense,
Le teint bronzé et sa barbe naissante,
Les fesses galbées dans un jean trop serré,
Se déhanche d’un pas volage,
Les tempes grisonnantes semblent avoir traversé,
Les années sans aucun dommage.
Voilà qu’il s’installe à une table de verre,
Derrière des lunettes raffinées,
Se cachent des yeux verts,
Avec son allure élancée,
Dissimulé derrière l’écran de son portable,
Il semble très affairé tel un notable.
Il songe à cette femme, qui est face à lui,
Telle une apparition, il la regarde avec insistance,
Cette silhouette parfaite l’a quelque peu éblouie,
C’est ainsi qu’il aborde avec aisance,
Osant faire le premier pas sans la brusquer,
Lui offrir un café crème à St-Germain des Près.
Frêle et fragile comme une goutte de pluie,
La peau diaphane de son visage,
Dans le cœur de cet homme, fait des ravages,
Depuis longtemps, il avait jeté son dévolu sur elle,
Elle, qui ressemble à la femme de sa vie.
Rêveuse, tranquille et sereine,
Emmitouflée dans son écharpe de laine,
Tel un ange, il se sent poussé des ailes.
Ses yeux bleus et ses joues de pétales de roses,
Marquent une pause de cigarettes,
Qu’elle tient dans ses doigts vernis.
Leurs mains se frôlent dans un tête à tête,
Il admire sa bouche vermeille ravie,
Pour ne pas l’offusquer,
Il se retient de l’embrasser.
Sans rien y faire paraître,
Il lui fait quelques confidences,
Il admire sa raison d’être,
Perplexe par tant d’émois,
Il se dit qu’il a de la chance,
Et l’invite dans un restaurant chinois,
Pour un premier dîner à deux.