L'ARMADA
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Un soir de lune,
Je conduisais
Sur la lagune
Qui vrombissait.
Une Armada, voile au tout vent
S’avançait là, au firmament.
Immense rame au son filant
Pavillon flot au bois tirant...
Les vagues lentes se perdaient
Entre les coques et les marées
Et moi j’étais omnibulée
Par ces voiliers si grands matés
Est-ce le rêve assourdissant
Qui prend ses aises en cet élan
Pour m’avertir d’un temps inquiet
Qui dit soudain : « Sois aux aguets ! »
« Guette le temps des abordages
Qui se livrent et font naufrages
Les temps perdus, si bien perçus
Pour qui ton coeur est tant déçu ? »
« Prépare-toi sans un repli
Au soir qui vient lourd en nuages
Mais sache encore conduire ici
Ton vrai volant vers des rivages...
Un pont relie les rives ainsi
De la lagune qui gémit
Laissant passer l’armada qui
Disparaitra loin de ta nuit…
Sur la lagune
Qui vrombissait.
Un soir de lune,
Qui conduisait »
*
* *
* * *
@bal2015.
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Un soir de lune,
Je conduisais
Sur la lagune
Qui vrombissait.
Une Armada, voile au tout vent
S’avançait là, au firmament.
Immense rame au son filant
Pavillon flot au bois tirant...
Les vagues lentes se perdaient
Entre les coques et les marées
Et moi j’étais omnibulée
Par ces voiliers si grands matés
Est-ce le rêve assourdissant
Qui prend ses aises en cet élan
Pour m’avertir d’un temps inquiet
Qui dit soudain : « Sois aux aguets ! »
« Guette le temps des abordages
Qui se livrent et font naufrages
Les temps perdus, si bien perçus
Pour qui ton coeur est tant déçu ? »
« Prépare-toi sans un repli
Au soir qui vient lourd en nuages
Mais sache encore conduire ici
Ton vrai volant vers des rivages...
Un pont relie les rives ainsi
De la lagune qui gémit
Laissant passer l’armada qui
Disparaitra loin de ta nuit…
Sur la lagune
Qui vrombissait.
Un soir de lune,
Qui conduisait »
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@bal2015.