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Pourtant, moi je t'adorais . . .

Khiad

Nouveau poète
#1
Lorsque j'étais petite fille,
A ton oreille il fallait que je babille.
Tu étais mon grand-père adoré,

Mon Papou vénéré.

Mais une nuit, tout a changé.


Je dormais et j'ai senti quelque chose m'effleurer.

Pensant que c'était le chat, je l'ai repoussé,
Mais sur le lit il est remonté,
Insistant, et semblant vouloir me caresser.

A moitié endormie, l'esprit embrumé,

J'ai reconnu non pas le chat mais une main d'homme.
J'ai paniqué et j'ai crié,
Me réveillant complètement de mon somme.


Des bruits de pas se sont éloignés,

Mais la lumière, j'ai mis longtemps à l'allumer.
Puis ma mère et ma grand-mère sont arrivées
Pour voir ce qu'il s'était passé.

Je leur ai raconté cette main me caressant,

La peur m'envahissant.
La pensée d'un cambrioleur dans la maison
Me faisant presque perdre la raison.

Pourtant ce n'est pas la maison que nous avons fouillé,

Mais dans ta chambre que nous sommes allées.
Toi tu étais réveillé
Et, je crois, tout habillé.

Je n'ai pas compris tout ce que tu as raconté,

Une histoire pas crédible tu as déblatéré
A propos d'argent que tu aurais été chercher.
En plein milieu de la nuit ? Faut pas charrier !

Quand j'ai regardé ce que dans tes mains tu tenais,

Je n'ai pu m'empêcher de trembler
Car mon esprit malgré moi comprenait
Que dans ma chambre, c'était toi qui t'y étais trouvé.

Tu t'es doucement approché.

Apeurée, j'ai reculé.
Tu m'as montré les billets
Et ce soir-là j'ai cru que tu voulais m'acheter.

Mais avec le temps passé

Mon cœur d'enfant t'avait pardonné.
Comment t'en vouloir à vie
A toi qui m'avais toujours gentiment souri ?

Pourtant, après des années,

De ma confiance tu as encore abusé,
Ta chance tu as retenté,
Mon cœur tu as de nouveau blessé.

Ça s'est passé un Mercredi après-midi.

Après le lycée je t'avais demandé de faire le taxi,
Je n'avais plus de moyen de locomotion
Pour aller à l'équitation.

Tirant un trait sue le passé

Nous étions répartis d'un bon pied,
Je croyais de nouveau en toi
Et tu n'avais jamais franchi mes limites à moi.

Pourtant, par ce beau jour ensoleillé,

Dans la pièce où je me changeais tu es rentré.
Mais avant que j'ai pu appeler au secours
Tu avais déjà fait demi-tour.

Essayant de ne plus y penser,

A mon cours je t'ai laissé m'emmener,
Puis chez mon père me ramener
Pour que je puisse de nouveau me changer.

C'est sur le chemin du retour que les choses se sont gâtées.

Plusieurs fois tu as essayé de me toucher,
Et moi, comme je le pouvais je t'ai repoussé.
J'ai eu peur que dans la campagne tu ne veuilles t'arrêter.

D'une voix altérée tu m'as fait des propositions,

Tu m'as dit qu'il était temps pour moi de connaître les hommes.
A tes avances j'ai fait totale opposition,
Devant ton insistance, j'ai eu peur qu'il faille que je t'assomme.

Mais à quelques centaines de mètres de chez moi,

Tu as compris que tes efforts n'aboutiraient pas
Et, si à personne je n'en parlais, tu m'as promis d'arrêter.
Je te l'ai juré, complètement terrifiée.

Je suis restée muette toute la soirée,

Mais Maman a deviné que quelque chose s'était passé.
Alors je lui ai tout expliqué
Et dans ses bras, une partie de la soirée, j'ai pleuré.

Tu m'avais trahi une seconde fois,

Plus jamais maintenant je ne croirai en toi.
Tes sourires, tes attentions je suis maintenant certaine qu'elles étaient destinées,
Au moment opportun, tes avances à me faire accepter.

Mais ce n'est pas tout.

De la bouche de Maman j'ai appris que je n'étais pas la première,
Que tu avais essayé avec tes filles, jusqu'à la dernière.
Tu ne peux pas savoir comment tu m'as encore plus dégoûté sur le coup.

Je sais que tu es sous traitement pour ta maladie,

Que certains composants, les fonctions sexuelles peuvent troubler,
Mais tu n'as pas à être pardonné si tu veux mon avis,
Puisque aucune excuse tu n'as jamais présentée.

Sans oublier que ça a commencé

Bien avant que tu sois sous médicaments.
Quel est ce côté incestueux sur lequel tu es porté ?

Tenter ta chance dans ta propre famille est répugnant !

Encore maintenant, même après tant d'années passées,
Je ne peux dormir chez vous sans fermer la porte de ma chambre à clé,
De peur que cela ne se reproduise,
Appréhendant qu'auprès de moi tu ne te réintroduise.

Pendant longtemps je n'ai pas pu supporter, sans trembler,
Lorsque en voiture je me faisais emmener,

Le contact d'une main sur mon genou,
Même celle de ma mère ou d'un copain, c'est fou !

Et, même si aujourd'hui j'arrive à agir comme si rien ne s'était passé,
Je ne pourrai jamais ô grand jamais oublier,
Car sache qu'une partie de moi
Restera toujours blessée à cause de toi.

~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~

Ca fait tellement d'années que j'ai ça sur le coeur . . .
Il fallait que ça sorte à un moment ou à un autre . . .
 

BOSS83

Nouveau poète
#3
...........trop dure pour commenter,pourtant si bien ecris,mais sale a l'intérieur,je vote pour cela...
 

creafan

Nouveau poète
#4
Tres beau poème,
Je repond a ton commentaire,
Le 1er poème c'est juste une façon d'écrire, mais d'habitude j'écrit pas comme sa

Kiss
 

maciva

Nouveau poète
#5
c'est bien de s'exprimé et de degager ce qui nous gene a l'interieur de nous;et exprimer tu le fait tré bien
bonne continuation
kiss!!