PETITE FABLE
Le petit chat bleu marine lève la tête,
Redresse ses oreilles et sa moustache,
Dans les buissons verts et bleutés,
Tel un radar dressé dans un ciel tourmenté.
Les oiseaux ébahis font la fête,
Le crocodile a quitté la chemise de son patriarche,
Pour emprunter des chemins décousus,
L’entraînant dans des endroits méconnus.
Tous les deux se désaltèrent dans les ruisseaux bleus,
Bordés de petits chemins sinueux,
Qui brillent au soleil comme l’or,
La musaraigne allongée sur un tapis de mousse,
Le museau en l’air, se trémousse depuis l’aurore,
Dans les cours d’eau mordorés et tumultueux.
Les autres petits chats égarés, sans soucis,
Se prélassent dans ce paysage enchanté,
Peint par l’artiste comme un nouveau paradis,
Font tous le même vœu,
Celui de regagner le chemin de la fable perdue…
Le petit chat bleu marine lève la tête,
Redresse ses oreilles et sa moustache,
Dans les buissons verts et bleutés,
Tel un radar dressé dans un ciel tourmenté.
Les oiseaux ébahis font la fête,
Le crocodile a quitté la chemise de son patriarche,
Pour emprunter des chemins décousus,
L’entraînant dans des endroits méconnus.
Tous les deux se désaltèrent dans les ruisseaux bleus,
Bordés de petits chemins sinueux,
Qui brillent au soleil comme l’or,
La musaraigne allongée sur un tapis de mousse,
Le museau en l’air, se trémousse depuis l’aurore,
Dans les cours d’eau mordorés et tumultueux.
Les autres petits chats égarés, sans soucis,
Se prélassent dans ce paysage enchanté,
Peint par l’artiste comme un nouveau paradis,
Font tous le même vœu,
Celui de regagner le chemin de la fable perdue…