Une télévision qui crache son son
Au nez de ce pauvre pépé
Epuisé
Qui cherche ses chaussons
Des corps qui bougent et se bousculent
Des gens qui avancent et qui reculent
De longs couloirs
Dans lesquels on atterrit sans hasard
C'est ici qu'ils finiront leur vie
Dans l'indifférence la plus totale
Des gens qui crient, des coeurs qui pleurent
Des gens qui finissent seuls, oubliés de tous
Des gens qui ne sont que des "libérateurs de places"
Des gens qui ne trouvent plus leur place
La mémoire disparaît puis rejaillit
Les membres de la famille qui se croyaient dans l'oubli
Peuvent pendant quelques minutes savoureuses
Redevenir le symbole d'une vie heureuse
Pour cette vieille dame
Que le personnel soignant condamne
Ce n'est pas beau à voir
C'est d'une tristesse rare
De savoir que quelqu'un part
Qu'il est trop tard
Ce pavillon pap(y)llon
Jamais je ne l'oublierai
Jamais
LiloupAu nez de ce pauvre pépé
Epuisé
Qui cherche ses chaussons
Des corps qui bougent et se bousculent
Des gens qui avancent et qui reculent
De longs couloirs
Dans lesquels on atterrit sans hasard
C'est ici qu'ils finiront leur vie
Dans l'indifférence la plus totale
Des gens qui crient, des coeurs qui pleurent
Des gens qui finissent seuls, oubliés de tous
Des gens qui ne sont que des "libérateurs de places"
Des gens qui ne trouvent plus leur place
La mémoire disparaît puis rejaillit
Les membres de la famille qui se croyaient dans l'oubli
Peuvent pendant quelques minutes savoureuses
Redevenir le symbole d'une vie heureuse
Pour cette vieille dame
Que le personnel soignant condamne
Ce n'est pas beau à voir
C'est d'une tristesse rare
De savoir que quelqu'un part
Qu'il est trop tard
Ce pavillon pap(y)llon
Jamais je ne l'oublierai
Jamais