Tu as raison, partons. Partons pour le soleil
Elle nous attend là-bas, nous promet des merveilles
Des matins lumineux, des journées estivales
Des soirées prolongées, des nuits pleines d’étoiles.
Les plaines d’oliviers qui tiennent leurs promesses,
Les amandiers en fleurs qui nous donnent l’ivresse,
Les montagnes embaumant le thym, le romarin,
Les ruisseaux jaillissant comme des bouquetins.
Nous nous enivrerons des senteurs d’orangers,
De paysages sauvages souvent inexplorés,
Et nos yeux se perdront au-delà des sierras
Au-delà de la mer. Elle nous attend là-bas.
Ses villages assoupis, aux murs blancs éclatants
Nous ouvrent déjà les bras. Comme si ses enfants
Revenaient parmi elle. Elle chante de toute son âme,
Fait vibrer tous les coeurs, nous fait baisser les armes.
Quiconque l'a déjà vue, souhaite la revoir,
Elle séduit simplement, elle ne sait décevoir.
L’Espagne de mon enfance, celle que mes parents
Ont quitté un beau jour. Elle est belle pourtant.
Nous reviendrons vers toi. Nous serons tes enfants,
Tu nous enseigneras comment prendre le temps,
Admirer tes hauteurs, tes sommets périlleux,
Découvrir tes vallées, et tes lacs poissonneux.
Notre maison sera la maison du bonheur,
Ouverte à tous les vents, ouverte à tous les coeurs,
Un espace de vie, un espace de joie,
Vous serez bienvenus et choyés comme des rois.
Elle nous attend là-bas, nous promet des merveilles
Des matins lumineux, des journées estivales
Des soirées prolongées, des nuits pleines d’étoiles.
Les plaines d’oliviers qui tiennent leurs promesses,
Les amandiers en fleurs qui nous donnent l’ivresse,
Les montagnes embaumant le thym, le romarin,
Les ruisseaux jaillissant comme des bouquetins.
Nous nous enivrerons des senteurs d’orangers,
De paysages sauvages souvent inexplorés,
Et nos yeux se perdront au-delà des sierras
Au-delà de la mer. Elle nous attend là-bas.
Ses villages assoupis, aux murs blancs éclatants
Nous ouvrent déjà les bras. Comme si ses enfants
Revenaient parmi elle. Elle chante de toute son âme,
Fait vibrer tous les coeurs, nous fait baisser les armes.
Quiconque l'a déjà vue, souhaite la revoir,
Elle séduit simplement, elle ne sait décevoir.
L’Espagne de mon enfance, celle que mes parents
Ont quitté un beau jour. Elle est belle pourtant.
Nous reviendrons vers toi. Nous serons tes enfants,
Tu nous enseigneras comment prendre le temps,
Admirer tes hauteurs, tes sommets périlleux,
Découvrir tes vallées, et tes lacs poissonneux.
Notre maison sera la maison du bonheur,
Ouverte à tous les vents, ouverte à tous les coeurs,
Un espace de vie, un espace de joie,
Vous serez bienvenus et choyés comme des rois.