Oh putain, comme c'est dur,
Quand son père est une ordure,
Trop tard pour réparer le mal,
Trop tôt car j'en chiale;
Pas le temps de comprendre
Pourquoi il reste si peu de cendres,
Aprés autant de souffrances,
Beaucoup de part cette absence
Qui m'a forgé en silence
Dans cette muraille immense,
Mais je m'en serais bien passé
De vivre autant dans l'à peu près,
A lui ça n'a pourtant rien coûté
Qu'un peu de sperme mal placé,
Dans le ventre d'une mère
Qui ne savait qu'en faire;
Surtout pas l'image du père
Qui n'en a jamais été un,
Un peu de sang mais pas de chaire.
Pourtant, moi je ne suis pas rien,
Souvent pour lui, je me suis battue
J'ai admis seule ce bien pauvre lien,
Et sans lui j'ai quand même survécu.
Quand son père est une ordure,
Trop tard pour réparer le mal,
Trop tôt car j'en chiale;
Pas le temps de comprendre
Pourquoi il reste si peu de cendres,
Aprés autant de souffrances,
Beaucoup de part cette absence
Qui m'a forgé en silence
Dans cette muraille immense,
Mais je m'en serais bien passé
De vivre autant dans l'à peu près,
A lui ça n'a pourtant rien coûté
Qu'un peu de sperme mal placé,
Dans le ventre d'une mère
Qui ne savait qu'en faire;
Surtout pas l'image du père
Qui n'en a jamais été un,
Un peu de sang mais pas de chaire.
Pourtant, moi je ne suis pas rien,
Souvent pour lui, je me suis battue
J'ai admis seule ce bien pauvre lien,
Et sans lui j'ai quand même survécu.