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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Grâce à ma résistance extrême que je tiens certainement de grand-papa, je guérissais en une centième de seconde sur l'échelle des secondes autopsiées par l'horloge atomique.
- C'était ça ta mission alors, tu n'as pas su qui c'était du coup.
- Hé bien, Chouchou si, écoute la suite de mon enquête, tu vas tout comprendre.
Donc, le vétérinaire me disait, Cambouis, vous devriez vous reposer un peu.
Je lui répondais que j'avais une mission à finir et que grâce à grand-père mon sang savait guérir n'importe quelle infection grâce au savant calcul qu'est la moyenne compensée.
Je le laissais à ses suggestions et je retournais vers le musée de la viande où m'attendait Erbma la chatte des propriétaires dont Eniram la chatte robot avait prise l'apparence.
En route, je croisais un lièvre qui allait à son cours de chant.
Oui, en discutant avec lui, il m'apprenait qu'il prenait des cours de chant pour essayer d'imiter la carotte.
Donc, je le croisais et le bougre s'arrêtait et me lançait, ça alors, bonjour, excusez moi de vous demander ça, connaissez vous Ettesion la chatte agente secrète la fille de Pépère.
Oui, lui répondais-je, c'est ma mère, mais pourquoi cette question.
Hé bien, me disait-il, je l'ai vu en photo sur Salade magazine et vous avez les mêmes yeux, je me suis dit, bon sang de bois, mais il ressemble à Ettesion ce chat.
Je lui répondais qu'à présent moi aussi, j'étais chatgent secret et que j'enquêtais sur les vandalismes successifs du musée de la viande.
Ce fut ainsi qu'il me disait qu'un soir en passant devant après la fermeture, qu'il avait vu une lumière se promener aux dédales des œuvres.
Je trouvais, ça étrange et je reprenais ma route avec ce nouvel indice en tête.
Arrivé au musée, je retrouvais, Erbma à qui je demandais si par hasard, il eut des lumières la nuit dans le musée pour un éclairage d'ambiance.
Elle me répondait que non mais que je mettais l'ambiance dans son cœur.
Oui, la minette avait succombé à mes yeux qui sont les plus beaux du monde sur l'échelle de la beauté des vraies merveilles pas moches.
Je lui disais, que ceci était bien, mais que j'avais une enquête à finir et que je n'étais pas là pour chat dragué.
Après, la belle minette est magnifique et je lui écrirais un poème, j'ai une idée là-dessus.
Oui, grand-père connaît bien la poésie et il m'aidera, j'en suis certain.
Donc, je retournais à mon enquête et je réunissais les indices.
Alors, nous avions, du vandalisme, des gaines électriques brûlées dans la chambre froide sans qu'elle n'eût été fracturée et des lumières qui se promenaient dans le musée la nuit.
Ceci était incompréhensible et je m'apprêtais, muni de ma tenue en kevlar à reprendre ma garde dans la chambre froide.
Ce fut alors que je croisais le patron de la nouvelle rôtisserie, le coq-magic.
Il parlait avec la patronne qui est moche comme un pou et qui ferait fuir Frankenstein en personne.
Il lui disait visiter le musée pour se donner de l'inspiration, car il prétendait faire des toiles de nus, il reprenait en disant, imaginer ce joli Henri le rôti sans son corset de gras de porc et ses ficelles, en peinture, il ferait fondre des cœurs.
Puis il lançait au laideron et vos yeux sont aussi une pure merveille, je n'ai jamais vu une telle beauté.
J'ai trouvé ça bizarre et me disais où alors il est myope au trentième degré sur l'échelle des non-voyants ou bien, il ment.
Puis, c'était enfin l'heure de la fermeture et je me fis enfermer dans la chambre froide.
Je restais aux aguets, mais pas un bruit à l'horizon.
D'un seul coup, je vis la gaine électrique neuve commencée à fumer et à se fendre.
Puis tombait dans le vide la ligne de téléphone qui passait avec les fils électriques.
Le téléphone se mettait alors à sonner dans la boutique.
Le fils s'enflammait et le téléphone s'arrêtait de sonner.
Je trouvais, ça étrange et puis des bruits se firent entendre dans le musée.
Ni une ni deux et moins que trois sur l'échelle de pi au trentième degré du pitre à gore, je sortais de la chambre froide et tombais la tenue en kevlar.
Je fus surpris par une lumière qui se promenait devant moi.
Celle-ci se dépêchait de rentrer dans une cuisse de tricératops et l'animal se reconstitua devant mes yeux vu qui ne l'avaient pas vu avant de l'avoir vu.
Puis l'animal passait à travers la vitrine et finissait de reprendre sa forme initiale en un monstre de dix tonnes, oups, trente-cinq tonnes en fait.
Je terrassais la bête à coup de queue en à peine cinq minutes.
Puis, je compris l'affaire, quelqu'un faisait entrer par l'extérieur un hologramme qui passait par la ligne de téléphone.
Ce fut comme ça que je branchais mon téléphonologue qui analyse les lignes et je remontais jusqu'au bandit qui n'était autre que le propre patron de la nouvelle rôtisserie.
Oui, il voulait mettre en faillite le musée pour le racheter et en faire sa rôtisserie pour être mieux placé et gagner plus d'argent.
Je le fis arrêter, voilà, il est en prison.
Une banale mission pour Cambouis.


La suite demain.