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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Mimine n'en revenait pas de l'attitude de Pépère.
Il était avachi sur son poste de pilotage et bavait sur le prospectus de la boucherie parisienne.
- Écoute Mimine, je suis le chat le plus résistant au monde. Simplement, toutes ces belles images sont si poétiques qu'elles poussent à la rêverie. Sache que depuis les Égyptiens du premier empire à aujourd'hui, Pépère à réaliser des choses que personne n'aurait pu faire.
- Ha bon, mon frérot, tu as aidé les Égyptiens à faire leurs maisons.
- Mais non Saturne, ce sont des pyramides.
- Oui, exactement, Toutblanc, sachez que j'ai battis les pyramides égyptiennes avec la seule force de mes pattes.
- Tu te vantes plutôt.
- C'est simple, Saturne, j'avais été appelé alors que je faisais une enquête en Afrique sur un trafique de liane en polystyrène que tarzan avait utilisé et qui l'avait emmener à l'hôpital.
Je reçus un SMS de Dieu et il me disait, Pépère, il faudrait que tu ailles en Égypte, car les grutiers sont en grève et les pyramides sont toutes en standby et les dieux risquent de se fâcher.
Je partais donc voir ce qui se passait et me rendit compte que les zèbres qui avaient été dressés pour piloter les grues étaient en grève, car ils voulaient dix kilos d'orge en plus par jour.
Les syndicats n'avaient jamais voulu négocier avec moi les cinq kilos et une réduction de travail à trente heures par semaine.
Entre temps, je retournais en Afrique en douze cent soixante-dix-huit pour les résultats du scanner de Tarzan. Fracture du crâne trois côtes cassées et un tibia explosé. Je fis mon enquête et je trouvais le coupable.
C'était sa propre femme Jane qui avait fait le coup pour s'en débarrasser, elle avait copié sur une histoire de vengeance dans un épisode de Colombo..
Donc, suite à ça et grâce à ma fameuse chatlauréane, je retournais en Égypte et j'essayais à nouveau de négocier, rien à faire. Alors je construisais moi-même les pyramides et les zèbres furent licenciés.
Voilà, Mimine, de quoi est capable Pépère. En plus ce que tu ne sais pas, c'est qu'hier pendant que je n'étais pas écrit dans cette histoire, j'ai été d'astreinte à un travail.
- Ha, bon, qu'est-ce que tu as fait ?
- Hé bien, Chatdore, je me suis occupé des haricots et je peux te dire que j'ai fini ce matin mon travail de couturier.
- De la couture pour faire des haricots, chat chat chat. Tu as fumé les feuilles, Pépère.
- Pas du tout, Mimine, laissez moi vous raconter ça en détail.
- Donc, hier après-midi, je pensais me reposer et je m'installais dans mon fauteuil.
C'est alors que jambe en titane arrive et qu'il m'annonce que love Henri désire de manger des haricots le soir même.
Oui, cette année, il a décidé de faire du jardin. Enfin, il, c'est plutôt Pépère qui gratte la terre et qui n'a comme récompense que de garder les cailloux. Un jour, j'en ferai un collier pour l'offrir à love képi le jour du bal de la gendarmerie. Ce jour-là je dénoncerai cet ignoble procédé de faire travailler un chat en le nourrissant de cailloux.
Donc il y a deux mois, il m'annonçait comme ça, Pépère, nous allons, enfin, tu vas, c'est différent, planter des haricots. En plus, me disait-il, il pleut aujourd'hui, c'est le moment de les mettre en terre. Effectivement, ce jour-là, il pleuvait très fort. De grosses gouttes de la taille d'une boule de billard. Enfin, là, je minimise, car c'était plutôt comme des ballons de foot.
Ce fut en maillot de bain avec des palmes un tuba et une bouée que je plantais ces haricots. Une honte, lui pendant ce temps-là se refaisait le crépit de la langue à grand renfort de coup de verre à Champagne turc.
Je ne vous raconte pas comme j'ai souffert.
Donc les haricots ont largement poussé, car il me les fit arroser avec de l'engrais à l'uranium appauvri par la suite.
Pour dire, ils ont tellement poussé que j'ai dû prendre une échelle pour les cueillir. En plus, j'ai failli me retrouver sur Mars, car en les ramassant une coccinelle nucléaire qui vit dessus a éternué. Je me suis cramponné à une feuille et me suis retrouvé dans les nuages. Heureusement que j'avais prévu le coup. Oui, je m'étais fixé une corde à la lanière du chat-ventre au cas où je serais tombé de l'échelle à douze mètres de haut.
Donc, je ramassais les haricots et ensuite, il me les fit préparer.
Ils ont des fils énormes et j'y ai passé un long moment.
D'un seul coup, love source appelle lui disant, je n'ai plus trop de gaz, est ce que tu peux me les cuire.
J'étais ravi de cette nouvelle. Ce fut tronçonneuse en patte que je partis dans la forêt chercher le bois pour faire le feu. Je me disais, j'espère qu'il a troqué ses silex contre un briquet sinon mon pauvre Pépère demain, tu y es toujours.
Donc, après m'être rôti les moustaches dans l'obscurité du jour, je lui fis cuire ses haricots et dus les emmener avec ma voiture.
Je trouvais bizarre qu'elle me demande d'amener les fils.
- je ne comprends pas pourquoi tu dis dans l'obscurité du jour.
- Hé bien, Toutblanc, c'est que cet hiver, il a fait tourner à plein régime une centrale nucléaire. Oui, il l'avait acheté sur Wish en kit. Il fut obligé de la démonter sous l'insistance de madame le maire. Les radiations ont obscurci le ciel et depuis la commune subit un hiver nucléaire en plein été.
Donc arrivé là-bas, sans même me remercier elle mangeait les haricots nucléaires.
Pépère, j'ai un travail pour toi me disait elle. Cet hiver nucléaire me glace le vin dans le sang. Tu vas prendre ces aiguilles et avec les fils des haricots me tricoter un pull.
Voilà à quoi j'ai passé ma nuit, à faire la couturière aiguilles en pattes.
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GABY73

Maître Poète
#2
Mimine n'en revenait pas de l'attitude de Pépère.
Il était avachi sur son poste de pilotage et bavait sur le prospectus de la boucherie parisienne.
- Écoute Mimine, je suis le chat le plus résistant au monde. Simplement, toutes ces belles images sont si poétiques qu'elles poussent à la rêverie. Sache que depuis les Égyptiens du premier empire à aujourd'hui, Pépère à réaliser des choses que personne n'aurait pu faire.
- Ha bon, mon frérot, tu as aidé les Égyptiens à faire leurs maisons.
- Mais non Saturne, ce sont des pyramides.
- Oui, exactement, Toutblanc, sachez que j'ai battis les pyramides égyptiennes avec la seule force de mes pattes.
- Tu te vantes plutôt.
- C'est simple, Saturne, j'avais été appelé alors que je faisais une enquête en Afrique sur un trafique de liane en polystyrène que tarzan avait utilisé et qui l'avait emmener à l'hôpital.
Je reçus un SMS de Dieu et il me disait, Pépère, il faudrait que tu ailles en Égypte, car les grutiers sont en grève et les pyramides sont toutes en standby et les dieux risquent de se fâcher.
Je partais donc voir ce qui se passait et me rendit compte que les zèbres qui avaient été dressés pour piloter les grues étaient en grève, car ils voulaient dix kilos d'orge en plus par jour.
Les syndicats n'avaient jamais voulu négocier avec moi les cinq kilos et une réduction de travail à trente heures par semaine.
Entre temps, je retournais en Afrique en douze cent soixante-dix-huit pour les résultats du scanner de Tarzan. Fracture du crâne trois côtes cassées et un tibia explosé. Je fis mon enquête et je trouvais le coupable.
C'était sa propre femme Jane qui avait fait le coup pour s'en débarrasser, elle avait copié sur une histoire de vengeance dans un épisode de Colombo..
Donc, suite à ça et grâce à ma fameuse chatlauréane, je retournais en Égypte et j'essayais à nouveau de négocier, rien à faire. Alors je construisais moi-même les pyramides et les zèbres furent licenciés.
Voilà, Mimine, de quoi est capable Pépère. En plus ce que tu ne sais pas, c'est qu'hier pendant que je n'étais pas écrit dans cette histoire, j'ai été d'astreinte à un travail.
- Ha, bon, qu'est-ce que tu as fait ?
- Hé bien, Chatdore, je me suis occupé des haricots et je peux te dire que j'ai fini ce matin mon travail de couturier.
- De la couture pour faire des haricots, chat chat chat. Tu as fumé les feuilles, Pépère.
- Pas du tout, Mimine, laissez moi vous raconter ça en détail.
- Donc, hier après-midi, je pensais me reposer et je m'installais dans mon fauteuil.
C'est alors que jambe en titane arrive et qu'il m'annonce que love Henri désire de manger des haricots le soir même.
Oui, cette année, il a décidé de faire du jardin. Enfin, il, c'est plutôt Pépère qui gratte la terre et qui n'a comme récompense que de garder les cailloux. Un jour, j'en ferai un collier pour l'offrir à love képi le jour du bal de la gendarmerie. Ce jour-là je dénoncerai cet ignoble procédé de faire travailler un chat en le nourrissant de cailloux.
Donc il y a deux mois, il m'annonçait comme ça, Pépère, nous allons, enfin, tu vas, c'est différent, planter des haricots. En plus, me disait-il, il pleut aujourd'hui, c'est le moment de les mettre en terre. Effectivement, ce jour-là, il pleuvait très fort. De grosses gouttes de la taille d'une boule de billard. Enfin, là, je minimise, car c'était plutôt comme des ballons de foot.
Ce fut en maillot de bain avec des palmes un tuba et une bouée que je plantais ces haricots. Une honte, lui pendant ce temps-là se refaisait le crépit de la langue à grand renfort de coup de verre à Champagne turc.
Je ne vous raconte pas comme j'ai souffert.
Donc les haricots ont largement poussé, car il me les fit arroser avec de l'engrais à l'uranium appauvri par la suite.
Pour dire, ils ont tellement poussé que j'ai dû prendre une échelle pour les cueillir. En plus, j'ai failli me retrouver sur Mars, car en les ramassant une coccinelle nucléaire qui vit dessus a éternué. Je me suis cramponné à une feuille et me suis retrouvé dans les nuages. Heureusement que j'avais prévu le coup. Oui, je m'étais fixé une corde à la lanière du chat-ventre au cas où je serais tombé de l'échelle à douze mètres de haut.
Donc, je ramassais les haricots et ensuite, il me les fit préparer.
Ils ont des fils énormes et j'y ai passé un long moment.
D'un seul coup, love source appelle lui disant, je n'ai plus trop de gaz, est ce que tu peux me les cuire.
J'étais ravi de cette nouvelle. Ce fut tronçonneuse en patte que je partis dans la forêt chercher le bois pour faire le feu. Je me disais, j'espère qu'il a troqué ses silex contre un briquet sinon mon pauvre Pépère demain, tu y es toujours.
Donc, après m'être rôti les moustaches dans l'obscurité du jour, je lui fis cuire ses haricots et dus les emmener avec ma voiture.
Je trouvais bizarre qu'elle me demande d'amener les fils.
- je ne comprends pas pourquoi tu dis dans l'obscurité du jour.
- Hé bien, Toutblanc, c'est que cet hiver, il a fait tourner à plein régime une centrale nucléaire. Oui, il l'avait acheté sur Wish en kit. Il fut obligé de la démonter sous l'insistance de madame le maire. Les radiations ont obscurci le ciel et depuis la commune subit un hiver nucléaire en plein été.
Donc arrivé là-bas, sans même me remercier elle mangeait les haricots nucléaires.
Pépère, j'ai un travail pour toi me disait elle. Cet hiver nucléaire me glace le vin dans le sang. Tu vas prendre ces aiguilles et avec les fils des haricots me tricoter un pull.
Voilà à quoi j'ai passé ma nuit, à faire la couturière aiguilles en pattes.
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Ah ah desopilant
Merci pour la lecture Daniel
Amicalement
Gaby