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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Dans le bois, sœur Mathilde avait fini de prier.
Grisou et Petitmimi étaient inquiets, car ils n'avaient jamais été en soucoupe dans l'univers.
L'idée de Petitmimi concernant la destruction des matières premières du sérum, impliquait que dès le barbecue terminé ils devraient partir avec Pépère.
- Hé bien, la fée Chouânne va avoir du travail, elle va devoir nous aider.
- Oui, Grisou, mais nous allons devoir aller en soucoupe volante. Ça m'inquiète, car je ne suis jamais monté dans ce genre d'engin.
- Rassurez-vous mes chats fils, c'est très confortable une soucoupe. Si vous voulez, je pourrais être votre pilote si cela vous rassure.
- Vous sœur Mathilde, je suis étonné que cela ne vous fasse pas peur.
- Je suis autant étonné que toi, Grisou, je ne vous voyais pas être ravie de monter en soucoupe, sœur Mathilde, mais encore moins de là piloter.
- Hé bien, pourtant, j'ai mon permis de conduire catégorie soucoupe volante et vaisseau spatial depuis déjà fort longtemps. C'était même avant l'invention de l'aviation.
- Ha bon, mais comment c'est possible.
- Hé bien, mon chat fils, Grisou, c'est que je suis une agente secrète de Pépère pour le compte de Dieu depuis des années. J'ai réalisé des centaines de missions avec Pépère. Puis récemment, j'ai chassé les extraterrestres qui étaient venus à Sancoins pour coloniser la commune.
- Ha, oui, il me semble l'avoir écouté à la maison raconter à Mimine devant moi par Pépère.
D'ailleurs, est-elle bien arrivée à Sancoins, tu as des nouvelles d'elle, Grisou.
- Oui, Petitmimi, elle est à Nevers avec Pépère. Sybage, Avéame, Dranac et Ettesion, elles sont en train de dorloter les petits enfants à Pépère et elles leur racontent les missions de leur grand-père et Mimine vient de leur dire par message qu'ils décollaient tous de Nevers.
- Hé bien, me voilà autant rassuré que je suis étonné de l'information de sœur Mathilde.
- Hé bien, pourtant, c'est la vérité mon chat fils, Petitmimi.
Que je vous explique comment ça s'est passé. Voilà, nous étions au bord du canal quand soudain le vieux Zébulon boutonneux de la langue du cheveu du nez se mit à se plaindre car il avait soif. Nous lui proposions du vin, mais ce vieux saligaud Vaticanteux voulait une bière du cul roux.
Ce fut donc comme ça que je pris la décision d'aller à la brasserie du cul roux lui en chercher. Je n'étais dans la commune que depuis deux jours et ne retrouvant pas la route, je mis le GPS sur mon Ipomme.
Je me retrouvais à la sortie de la ville quand d'un seul coup le soleil fut absorbé par quelque chose. Ayant été surprise, je m'étais couchée dans le fossé avec ma voiture.
Perdue, je repris la route à pied et je tombais sur la soucoupe qui était responsable de la disparition du soleil deux minutes plus tôt en passant au-dessus de la route.
Je me mis à les observer et comme j'ai l'oreille fine, j'ai entendu qu'il avait envie d'écouter de la musique.
- Vous aviez compris leur langage ma sœur ?
- Bien sûr mon chat fils, Grisou, je parle l'extraterrestre couramment et sans accent. Je me suis donc déguisé pour qu'ils me prennent pour l'un des leurs.
Je me suis présenté comme un habitant de chez eux oublié sur terre.
J'avais pris soin d'aller chercher mon harmonica dans ma voiture. Je me mettais à en jouer prétextant que ça me détendait et que je faisais régulièrement des concerts.
Ce fut ainsi qu'ils reconnurent mes talents et que nous priment l'espace pour aller donner un concert chez eux. Une fois dans l'univers, je les ai terrassés à coups de cornette et ensuite, j'ai appelé Pépère en me servant de leurs instruments.
Il vint donc avec la soucoupe à Chouânne et le vieux zèbre comme copilote. Oui, il voulait visiter Dieu en revenant. Il a détruit l'intérieur de la soucoupe à coup de soutane.
Puis nous sommes revenus sur terre. Évidemment, l'information est passée dans le chat détective.
Voilà, pourquoi piloter une soucoupe ne m'effraie pas.
- Le Pépère pendant ce temps arrivait vers l'hélicoptère et monta dedans.
Il ne traîna pas à décoller.
- C'est parti, direction Sancoins. En passant, je vais m'assurer que mon varicelleux spasmophile n'ait pas pris la soucoupe en face de son gourbi.
- Tu es drôle, Pépère, pourquoi faire.
- Hé bien, Mimine Partir dans l'espace à la recherche d'un bar.
- Chat chat chat, ce n'est pas très commun.
- Hé bien, Saturne, ne chat rigole pas, ça lui est déjà arrivé.
- Ha bon, avec une soucoupe volante, mais où l'avait-il trouvée ?
- Dans le salon de love colis, oui cela t'étonne.
- Mais que faisait-elle avec une soucoupe volante dans son salon ?
- Attends que je vous raconte toute l'histoire, mon frérot, tu vas tout comprendre.
Voilà un jour, il arrivait de course et me regardait bizarrement, puis s'en allait dans son gourbi. En passant, je vis qu'il avait sous le bras un livre. Alors je lui disais comme ça, pas la peine de me regarder de travers, je me repose et le harnais aussi nous sommes en RTT. Qu'est-ce que c'est que ce livre que tu as sous le bras ?
J'espère que ce n'est pas un recueil de poésie. Oui, j'ai l'œil ne t'inquiète pas, si ce sont mes poèmes que tu aies fait éditer, je te mets au tribunal pour plagiat et là mon gaillard, tu vas ramasser trente ans de prison.
Non, me disait-il, c'est un livre sur l'alcoologie grec.
Je lui ai répondu, hé bien, tu vas nous faire des messes en grec à présent, chat chat chat. Tu n'as pas assez d'alcool de Guillaume pour tes prières de messes.
Pas content d'avoir eu ses quatre vérités dans le museau, il s'en allait directement dans son capharnaüm pour apprendre ses psaumes. D'un seul coup, alors que je dormais paisiblement, je l'entendis sortir du gourbi. Je m'écriais, alors ivrogne, c'est quoi ce bazar, tu ne peux pas apprendre tes messes en silence.
C'est alors qu'il me dit comme ça, est-ce que tu connais Ricard ?
Oui, lui répondis-je d'un air peu content. C'est celui qui te donne des ailes comme le Led Bull qui fait clignoter les yeux. Oui, celui-là même qui te fait zigzaguer et déplacer le harnais, bref, accouche de ton verre d'alcool qu'on en finisse.
Ça alors me faisait-il tu es fort en alcoologie mon Pépère oui, Ricard avait des ailes.
Puis il s'en retournait dans le capharnaüm, boire, manger et prier en écoutant la messe.
Quelques jours se passent et un matin love messe vient le voir, l'air complètement abattue. Que se passe-t-il, lui disait-il.
Hé bien, il m'en arrive une bonne qu'elle lui répondit. Moi, j'étais derrière la porte et je faisais les sous-titres en criant, qu'est-ce qu'il t'arrive d'extraordinaire, tu es à-jeun, chat chat chat.
Que se passe-t-il, lui disait-il, donc, et elle lui répondit énervée. Hé bien, figure toi que l'on m'a volé mes deux ventilateurs dans mon salon. C'est un comble, se faire voler dans une gendarmerie et en plus être gendarme et être obligé de porter plainte.
Ha, bon, lui faisait-il et la conversation en restait là.
Deux jours plus tard, il me mettait la main entre les moustaches pour me dire qu'il rêvait du rêve de Ricard, c'est-à-dire, voler.
Vient là mon gentil minet, me dit-il, tu vois ces deux ventilateurs sous le hangar, tu vas démonter les pales et m'en faire des ailes pour que je vive le rêve de Ricard.
C'est là que je compris qu'il avait volé les ventilateurs à love soutane pour s'en faire des ailes, enfin que je lui en fasse, plutôt.
Et c'est comme ça qu'il prit les airs et qu'il y prit goût. Puis il eut l'idée d'aller dans un bar sur la lune et j'ai dû aller le récupérer en hélicoptère, car il ne savait plus comment faire pour voler.
- Ha, c'est une drôle d'histoire.
- Oui, mon frérot, tu comprends s'il trouve la soucoupe, il pourrait être tenté de s'en servir, j'appelle Fripouillet.


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GABY73

Maître Poète
#2
Dans le bois, sœur Mathilde avait fini de prier.
Grisou et Petitmimi étaient inquiets, car ils n'avaient jamais été en soucoupe dans l'univers.
L'idée de Petitmimi concernant la destruction des matières premières du sérum, impliquait que dès le barbecue terminé ils devraient partir avec Pépère.
- Hé bien, la fée Chouânne va avoir du travail, elle va devoir nous aider.
- Oui, Grisou, mais nous allons devoir aller en soucoupe volante. Ça m'inquiète, car je ne suis jamais monté dans ce genre d'engin.
- Rassurez-vous mes chats fils, c'est très confortable une soucoupe. Si vous voulez, je pourrais être votre pilote si cela vous rassure.
- Vous sœur Mathilde, je suis étonné que cela ne vous fasse pas peur.
- Je suis autant étonné que toi, Grisou, je ne vous voyais pas être ravie de monter en soucoupe, sœur Mathilde, mais encore moins de là piloter.
- Hé bien, pourtant, j'ai mon permis de conduire catégorie soucoupe volante et vaisseau spatial depuis déjà fort longtemps. C'était même avant l'invention de l'aviation.
- Ha bon, mais comment c'est possible.
- Hé bien, mon chat fils, Grisou, c'est que je suis une agente secrète de Pépère pour le compte de Dieu depuis des années. J'ai réalisé des centaines de missions avec Pépère. Puis récemment, j'ai chassé les extraterrestres qui étaient venus à Sancoins pour coloniser la commune.
- Ha, oui, il me semble l'avoir écouté à la maison raconter à Mimine devant moi par Pépère.
D'ailleurs, est-elle bien arrivée à Sancoins, tu as des nouvelles d'elle, Grisou.
- Oui, Petitmimi, elle est à Nevers avec Pépère. Sybage, Avéame, Dranac et Ettesion, elles sont en train de dorloter les petits enfants à Pépère et elles leur racontent les missions de leur grand-père et Mimine vient de leur dire par message qu'ils décollaient tous de Nevers.
- Hé bien, me voilà autant rassuré que je suis étonné de l'information de sœur Mathilde.
- Hé bien, pourtant, c'est la vérité mon chat fils, Petitmimi.
Que je vous explique comment ça s'est passé. Voilà, nous étions au bord du canal quand soudain le vieux Zébulon boutonneux de la langue du cheveu du nez se mit à se plaindre car il avait soif. Nous lui proposions du vin, mais ce vieux saligaud Vaticanteux voulait une bière du cul roux.
Ce fut donc comme ça que je pris la décision d'aller à la brasserie du cul roux lui en chercher. Je n'étais dans la commune que depuis deux jours et ne retrouvant pas la route, je mis le GPS sur mon Ipomme.
Je me retrouvais à la sortie de la ville quand d'un seul coup le soleil fut absorbé par quelque chose. Ayant été surprise, je m'étais couchée dans le fossé avec ma voiture.
Perdue, je repris la route à pied et je tombais sur la soucoupe qui était responsable de la disparition du soleil deux minutes plus tôt en passant au-dessus de la route.
Je me mis à les observer et comme j'ai l'oreille fine, j'ai entendu qu'il avait envie d'écouter de la musique.
- Vous aviez compris leur langage ma sœur ?
- Bien sûr mon chat fils, Grisou, je parle l'extraterrestre couramment et sans accent. Je me suis donc déguisé pour qu'ils me prennent pour l'un des leurs.
Je me suis présenté comme un habitant de chez eux oublié sur terre.
J'avais pris soin d'aller chercher mon harmonica dans ma voiture. Je me mettais à en jouer prétextant que ça me détendait et que je faisais régulièrement des concerts.
Ce fut ainsi qu'ils reconnurent mes talents et que nous priment l'espace pour aller donner un concert chez eux. Une fois dans l'univers, je les ai terrassés à coups de cornette et ensuite, j'ai appelé Pépère en me servant de leurs instruments.
Il vint donc avec la soucoupe à Chouânne et le vieux zèbre comme copilote. Oui, il voulait visiter Dieu en revenant. Il a détruit l'intérieur de la soucoupe à coup de soutane.
Puis nous sommes revenus sur terre. Évidemment, l'information est passée dans le chat détective.
Voilà, pourquoi piloter une soucoupe ne m'effraie pas.
- Le Pépère pendant ce temps arrivait vers l'hélicoptère et monta dedans.
Il ne traîna pas à décoller.
- C'est parti, direction Sancoins. En passant, je vais m'assurer que mon varicelleux spasmophile n'ait pas pris la soucoupe en face de son gourbi.
- Tu es drôle, Pépère, pourquoi faire.
- Hé bien, Mimine Partir dans l'espace à la recherche d'un bar.
- Chat chat chat, ce n'est pas très commun.
- Hé bien, Saturne, ne chat rigole pas, ça lui est déjà arrivé.
- Ha bon, avec une soucoupe volante, mais où l'avait-il trouvée ?
- Dans le salon de love colis, oui cela t'étonne.
- Mais que faisait-elle avec une soucoupe volante dans son salon ?
- Attends que je vous raconte toute l'histoire, mon frérot, tu vas tout comprendre.
Voilà un jour, il arrivait de course et me regardait bizarrement, puis s'en allait dans son gourbi. En passant, je vis qu'il avait sous le bras un livre. Alors je lui disais comme ça, pas la peine de me regarder de travers, je me repose et le harnais aussi nous sommes en RTT. Qu'est-ce que c'est que ce livre que tu as sous le bras ?
J'espère que ce n'est pas un recueil de poésie. Oui, j'ai l'œil ne t'inquiète pas, si ce sont mes poèmes que tu aies fait éditer, je te mets au tribunal pour plagiat et là mon gaillard, tu vas ramasser trente ans de prison.
Non, me disait-il, c'est un livre sur l'alcoologie grec.
Je lui ai répondu, hé bien, tu vas nous faire des messes en grec à présent, chat chat chat. Tu n'as pas assez d'alcool de Guillaume pour tes prières de messes.
Pas content d'avoir eu ses quatre vérités dans le museau, il s'en allait directement dans son capharnaüm pour apprendre ses psaumes. D'un seul coup, alors que je dormais paisiblement, je l'entendis sortir du gourbi. Je m'écriais, alors ivrogne, c'est quoi ce bazar, tu ne peux pas apprendre tes messes en silence.
C'est alors qu'il me dit comme ça, est-ce que tu connais Ricard ?
Oui, lui répondis-je d'un air peu content. C'est celui qui te donne des ailes comme le Led Bull qui fait clignoter les yeux. Oui, celui-là même qui te fait zigzaguer et déplacer le harnais, bref, accouche de ton verre d'alcool qu'on en finisse.
Ça alors me faisait-il tu es fort en alcoologie mon Pépère oui, Ricard avait des ailes.
Puis il s'en retournait dans le capharnaüm, boire, manger et prier en écoutant la messe.
Quelques jours se passent et un matin love messe vient le voir, l'air complètement abattue. Que se passe-t-il, lui disait-il.
Hé bien, il m'en arrive une bonne qu'elle lui répondit. Moi, j'étais derrière la porte et je faisais les sous-titres en criant, qu'est-ce qu'il t'arrive d'extraordinaire, tu es à-jeun, chat chat chat.
Que se passe-t-il, lui disait-il, donc, et elle lui répondit énervée. Hé bien, figure toi que l'on m'a volé mes deux ventilateurs dans mon salon. C'est un comble, se faire voler dans une gendarmerie et en plus être gendarme et être obligé de porter plainte.
Ha, bon, lui faisait-il et la conversation en restait là.
Deux jours plus tard, il me mettait la main entre les moustaches pour me dire qu'il rêvait du rêve de Ricard, c'est-à-dire, voler.
Vient là mon gentil minet, me dit-il, tu vois ces deux ventilateurs sous le hangar, tu vas démonter les pales et m'en faire des ailes pour que je vive le rêve de Ricard.
C'est là que je compris qu'il avait volé les ventilateurs à love soutane pour s'en faire des ailes, enfin que je lui en fasse, plutôt.
Et c'est comme ça qu'il prit les airs et qu'il y prit goût. Puis il eut l'idée d'aller dans un bar sur la lune et j'ai dû aller le récupérer en hélicoptère, car il ne savait plus comment faire pour voler.
- Ha, c'est une drôle d'histoire.
- Oui, mon frérot, tu comprends s'il trouve la soucoupe, il pourrait être tenté de s'en servir, j'appelle Fripouillet.


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Des ailes pour réaliser le rêve de Ricard hihi j'ai aimé ma lecture
Amicalement
Gaby