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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Sur le terrain du poète et dans le champ à Cookie, le calme régnait à nouveau.
Le bruit de l'hélicoptère avait enfin cessé. Le brigadier et le général étaient répartis vers le bourg. Le brigadier apprit l'accident de sœur Mathilde par l'un de ses collègues. La sœur avait été verbalisée pour mise en danger des usagers de la route.
Les deux hommes décidèrent d'aller à l'épicerie.
La panique générale s'était atténué l'hélicoptère ne survolant plus la commune.
Le général Picolle faisait les yeux doux à la gérante et le brigadier lui caressait une bouteille du regard avec amour.
Seul l'épicière était en train de se ronger les ongles, anxieuse de ce que le général pourrait encore lui dire comme horreurs.
- Hé bien, mon général, ne vous inquiétez pas comme ça, le peloton va venir nous chercher. De plus, une dépanneuse est déjà sur place et remet en place le camion sur la route.
Par contre, ils auraient pu s'éviter de verbaliser sœur Mathilde.
- Oui, brigadier, elle est sûrement innocente et la pauvre femme doit être affreusement contrariée. Il leur manque une correction à vos collègues.
- Oui, général, je me demande ce qu'il leur est passé pour la tête. Mais qui pourrait les punir pour ça ?
- Hé bien, brigadier Tatouvu, je laverai de cet affront, cette pauvre sœur en condamnant cette brigade d'un sursis de bouton rouge.
Se retournant vers l'épicière, le général Picolle continua son monologue.
- Et c'est vous, ma jolie guerrière, poste émetteur sur le dos, chargée de treize kilos de matériel, qui irait au pas cadencé, délivré cet ultimatum bazooka en main.
Et vous transpireriez des aisselles ma douce fleur faisant fleurir de belles auréoles sous vos bras.
Vous marcheriez sur cette route à un pas soutenu en chantant la Marseillaise.
Et enfin arrivée, vous donneriez l'ordre à ces policiers d'opérette, bazooka en main, cette sentence ultime.
Et vous reviendriez assoiffée, moi, derrière dans ma jeep, vous disant, un, deux, un, deux, allez-y mon aimée.
Mon bon cœur céderait à vos avances de vouloir boire l'eau croupie des fossés. Et repue de cette manne verdâtre crachant le sable qu'elle contient, vous reprendriez la route, disant mon général, la victoire est proche.
Et revenu dans votre capharnaüm, je vous décorerai, de la médaille du mérite, international, pour avoir vengé sœur Mathilde.
Et les mouches voleraient autour de vous avant d'être asphyxiée par l'odeur pestilentielle de vos aisselles. Et vos clients vous porteraient au triomphe, ô ma belle amazone des temps modernes.
Et assoiffée, vous iriez boire l'eau de rinçage de la rôtissoire tandis que...
- Bon, mon général, ça ira comme ça, je ne suis pas militaire.
- Mais je ferai de vous cette guerrière aux nerfs d'acier.
J'appelle bleu premier pour lui annoncer l'ultimatum suite à la condamnation injuste de sœur Mathilde.
Le Pépère dans l'hélicoptère était content de son histoire de mousse au chocolat que Momo trouvait complètement loufoque.
- Diantre, battre des blancs en neige à l'aide d'une perceuse et d'un ventilateur.
Vous dites n'importe quoi pour briller en société ceci est déroutant.
- Oui, Pépère au fait, quand est-ce qu'arrive, Pêcheur et Coin-coin avec Ettesion et Fripouille ?
- Il ne devrait pas en avoir pour bien longtemps. Ils sont très proches de nous à tir d'ailes.
Écoutez monsieur mal brossé, je ne vous ai pas non plus raconté l'alerte météo et que son chef s'est retrouvé sur le clocher de la cathédrale de Bourges à cause de cet objet.
Momo ne voulait surtout pas répondre pour éviter que Pépère recommence ses histoires, démentielles.
Divine qui se plaisait à les écouter demanda à Pépère comment cela avait bien pu arriver. Et le Pépère, fort son pouvoir de persuasion sur les autres en ce qui concernait l'exactitude de ce qu'il disait, reprit aussitôt son monologue.
- Hé bien, Divine, laisse moi te raconter comme c'est arrivé. Tu n'es pas sans savoir que nous venons de subir une tempête de sable avec des vents terribles.
Donc, après avoir eu l'idée de Marc Givré, elle fut prise d'un doute sur le résultat de cette invention improbable. Elle mit donc l'hélice du ventilateur sur la perceuse après l'avoir démonté et partit sur son balcon essayer l'engin dans un saladier qui contenait une centaine de blancs d'œuf.
- Une centaine, c'est possible ça !
- Très chère amie, vous ne comprenez pas que ce chat affable !
- Ne l'écoute pas, Divine, il est jaloux de Pépère. Oui, c'est un ventre sur pattes comme mon tricéphale de la chopine. Donc elle se lance à l'aventure et commença à battre les blancs en neige. La tempête balaya son balcon à cet instant. Et ce fut en quelques secondes que le ciel du Cher se couvrit de blancs en neige qui se mit à retomber à gros flocons et recouvrit tout le nord du Cher d'une épaisse couche de neige de cinquante centimètres d'épaisseur.
Les radars météos virent cet événement inattendu et déclarèrent la zone en alerte dix sur une échelle de quatre concernant une tempête de neige extrême qui risquait de mettre le département sous des mètres de neige.
Le bruit de la perceuse à une heure du matin réveillant son chef, celui-ci vint voir ce qu'elle faisait.
Ce fut ainsi qu'elle lui expliquait la chose concernant son monsieur cestoucuit en panne.
Il se saisit de la perceuse (qui je précise est sans fils) puis dirigea l'hélice face au vent pour s'assurer que c'était bien le bruit qu'il avait entendu. Elle pendant ce temps se burinait les oreilles à grands coups de pinceau à décapsuler les écrous de treize, chat chat chat.
Elle le vit au dernier moment et s'écria, non pas comme ça, ça fait hélicoptère. Et ce fut ainsi que le bougre partit dans les airs perceuse en main avec une hélice démesurée. Le pauvre avec le vent et la vitesse du moteur partit jusqu'à Bourges. Ce fut au-dessus de la cathédrale que la batterie de l'engin rendit l'âme. Les hommes du GIPN ont été le récupérer pensant que c'était une attaque terroriste.
- Hé bien, c'est une drôle d'histoire !
- Oui, ça, tu peux le dire Divine, et c'est la vérité vraie réelle pas fausse qui n'est pas un faux mensonge, car Pépère dit toujours des histoires authentiques et avérées vrais par l'huissier de la vraie vérité pas fausse qu'elle est exacte.
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GABY73

Maître Poète
#2
Sur le terrain du poète et dans le champ à Cookie, le calme régnait à nouveau.
Le bruit de l'hélicoptère avait enfin cessé. Le brigadier et le général étaient répartis vers le bourg. Le brigadier apprit l'accident de sœur Mathilde par l'un de ses collègues. La sœur avait été verbalisée pour mise en danger des usagers de la route.
Les deux hommes décidèrent d'aller à l'épicerie.
La panique générale s'était atténué l'hélicoptère ne survolant plus la commune.
Le général Picolle faisait les yeux doux à la gérante et le brigadier lui caressait une bouteille du regard avec amour.
Seul l'épicière était en train de se ronger les ongles, anxieuse de ce que le général pourrait encore lui dire comme horreurs.
- Hé bien, mon général, ne vous inquiétez pas comme ça, le peloton va venir nous chercher. De plus, une dépanneuse est déjà sur place et remet en place le camion sur la route.
Par contre, ils auraient pu s'éviter de verbaliser sœur Mathilde.
- Oui, brigadier, elle est sûrement innocente et la pauvre femme doit être affreusement contrariée. Il leur manque une correction à vos collègues.
- Oui, général, je me demande ce qu'il leur est passé pour la tête. Mais qui pourrait les punir pour ça ?
- Hé bien, brigadier Tatouvu, je laverai de cet affront, cette pauvre sœur en condamnant cette brigade d'un sursis de bouton rouge.
Se retournant vers l'épicière, le général Picolle continua son monologue.
- Et c'est vous, ma jolie guerrière, poste émetteur sur le dos, chargée de treize kilos de matériel, qui irait au pas cadencé, délivré cet ultimatum bazooka en main.
Et vous transpireriez des aisselles ma douce fleur faisant fleurir de belles auréoles sous vos bras.
Vous marcheriez sur cette route à un pas soutenu en chantant la Marseillaise.
Et enfin arrivée, vous donneriez l'ordre à ces policiers d'opérette, bazooka en main, cette sentence ultime.
Et vous reviendriez assoiffée, moi, derrière dans ma jeep, vous disant, un, deux, un, deux, allez-y mon aimée.
Mon bon cœur céderait à vos avances de vouloir boire l'eau croupie des fossés. Et repue de cette manne verdâtre crachant le sable qu'elle contient, vous reprendriez la route, disant mon général, la victoire est proche.
Et revenu dans votre capharnaüm, je vous décorerai, de la médaille du mérite, international, pour avoir vengé sœur Mathilde.
Et les mouches voleraient autour de vous avant d'être asphyxiée par l'odeur pestilentielle de vos aisselles. Et vos clients vous porteraient au triomphe, ô ma belle amazone des temps modernes.
Et assoiffée, vous iriez boire l'eau de rinçage de la rôtissoire tandis que...
- Bon, mon général, ça ira comme ça, je ne suis pas militaire.
- Mais je ferai de vous cette guerrière aux nerfs d'acier.
J'appelle bleu premier pour lui annoncer l'ultimatum suite à la condamnation injuste de sœur Mathilde.
Le Pépère dans l'hélicoptère était content de son histoire de mousse au chocolat que Momo trouvait complètement loufoque.
- Diantre, battre des blancs en neige à l'aide d'une perceuse et d'un ventilateur.
Vous dites n'importe quoi pour briller en société ceci est déroutant.
- Oui, Pépère au fait, quand est-ce qu'arrive, Pêcheur et Coin-coin avec Ettesion et Fripouille ?
- Il ne devrait pas en avoir pour bien longtemps. Ils sont très proches de nous à tir d'ailes.
Écoutez monsieur mal brossé, je ne vous ai pas non plus raconté l'alerte météo et que son chef s'est retrouvé sur le clocher de la cathédrale de Bourges à cause de cet objet.
Momo ne voulait surtout pas répondre pour éviter que Pépère recommence ses histoires, démentielles.
Divine qui se plaisait à les écouter demanda à Pépère comment cela avait bien pu arriver. Et le Pépère, fort son pouvoir de persuasion sur les autres en ce qui concernait l'exactitude de ce qu'il disait, reprit aussitôt son monologue.
- Hé bien, Divine, laisse moi te raconter comme c'est arrivé. Tu n'es pas sans savoir que nous venons de subir une tempête de sable avec des vents terribles.
Donc, après avoir eu l'idée de Marc Givré, elle fut prise d'un doute sur le résultat de cette invention improbable. Elle mit donc l'hélice du ventilateur sur la perceuse après l'avoir démonté et partit sur son balcon essayer l'engin dans un saladier qui contenait une centaine de blancs d'œuf.
- Une centaine, c'est possible ça !
- Très chère amie, vous ne comprenez pas que ce chat affable !
- Ne l'écoute pas, Divine, il est jaloux de Pépère. Oui, c'est un ventre sur pattes comme mon tricéphale de la chopine. Donc elle se lance à l'aventure et commença à battre les blancs en neige. La tempête balaya son balcon à cet instant. Et ce fut en quelques secondes que le ciel du Cher se couvrit de blancs en neige qui se mit à retomber à gros flocons et recouvrit tout le nord du Cher d'une épaisse couche de neige de cinquante centimètres d'épaisseur.
Les radars météos virent cet événement inattendu et déclarèrent la zone en alerte dix sur une échelle de quatre concernant une tempête de neige extrême qui risquait de mettre le département sous des mètres de neige.
Le bruit de la perceuse à une heure du matin réveillant son chef, celui-ci vint voir ce qu'elle faisait.
Ce fut ainsi qu'elle lui expliquait la chose concernant son monsieur cestoucuit en panne.
Il se saisit de la perceuse (qui je précise est sans fils) puis dirigea l'hélice face au vent pour s'assurer que c'était bien le bruit qu'il avait entendu. Elle pendant ce temps se burinait les oreilles à grands coups de pinceau à décapsuler les écrous de treize, chat chat chat.
Elle le vit au dernier moment et s'écria, non pas comme ça, ça fait hélicoptère. Et ce fut ainsi que le bougre partit dans les airs perceuse en main avec une hélice démesurée. Le pauvre avec le vent et la vitesse du moteur partit jusqu'à Bourges. Ce fut au-dessus de la cathédrale que la batterie de l'engin rendit l'âme. Les hommes du GIPN ont été le récupérer pensant que c'était une attaque terroriste.
- Hé bien, c'est une drôle d'histoire !
- Oui, ça, tu peux le dire Divine, et c'est la vérité vraie réelle pas fausse qui n'est pas un faux mensonge, car Pépère dit toujours des histoires authentiques et avérées vrais par l'huissier de la vraie vérité pas fausse qu'elle est exacte.
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Un plaisir de lecture comme à chaque episode
Merci Daniel de nous les offrir
Amicalement
Gaby