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Pépère le chat du poète, suite

#1
Pendant que Lolo parlait avec Loulou Lecurieux, le président, étonnait la sœur et le pape de ses histoires extraordinaires.
- Donc, en sortant de la chambre, je tombais sur la gendarmerie. Ils étaient venus pour faire le constat.
Ils me dirent comme ça ;
Hé blanc bec, c'est toi qui fais la racaille en scooter sur les boulevards.
Allez, morveux, souffle dans le ballon avant que l'on s'occupe de la conformité de ta bécane. Et puis d'abord qu'est-ce que c'est que cette corne sur la tête que tu portes, tu vas à un bal masqué.
Puis, enlève tes lunettes de plongée, tu te crois à la mer, morpion.
Ha, je vois ce que c'est, tu biglouches, mais tu ne serais pas le célèbre Manu qui a été dans l'espace avec la Nasa.
C'est alors que je révélais mon identité.
Très bien, tu es innocent certainement, occupons nous du chauffeur.
Ce fut ainsi qu'ils allèrent voir l'homme toujours sous perfusion de vin.
Il fut contrôlé positif avec une charge de trois grammes d'alcool dans le sang.
Alors me disaient-ils, que s'est-il passée ?
Je préférais profiter de la situation de l'alcoolémie de l'homme et de ma célébrité pour mentir.
Hé bien, ce chauffeur faisait des roues arrières avec son convoi exceptionnel dans la rue. Je me suis précipité avec mon scooter, mettant ma vie en danger pour en sauver d'autres et il m'a foncé dessus.
Très vite, je me suis déplacé sur le côté et j'ai donné un coup de pied dans la roue avant. Le camion a été projeté contre le poteau. C'est comme ça que l'homme s'est blessé à l'oreille et s'est mit à se vider de son sang.
Oui, je vois, me disait l'un des gendarmes, se vider de son vin plutôt, trois grammes, le gaillard n'a pas dû y aller avec le ventre du couteau.
Ce fut à ce moment-là qu'un homme arrivait et s'écria à l'intention des gendarmes.
Le camion est réparé et doit être à Air France d'ici trois heures, l'avion présidentiel doit être réparé ce soir.
Mince, s'écria l'un des gendarmes, l'homme est positif, qui va le conduire.
Hé, mais, mais, tu as été dans l'espace avec la NASA gamin, ça te dirait de conduire un convoi exceptionnel.
Et ce fut comme ça que je pris le volant après avoir appelé ma mère pour lui dire qu'elle aille se faire brosser avec sa daube, qu'un chauffeur malhonnête avait bu le vin de la sauce.
Ce fut ainsi que tout content, je pris mon camion et me mettais à conduire en chantant.
Yes, Manu où t'es, au volant d'un camion, Manu où t'es, pas à l'épicerie, Manu où t'es, le vin, tu ne l'as pas pris, Manu où t'es, ta mère peut se brosser, Manu où t'es, tu conduis un berliet.
Puis je dus m'arrêter pour faire le plein. J'avais le pistolet en main quand le chauffeur de la voiture-pilote arrivait en me disant, arrête, tu mets de l'essence, c'est un diesel. Mince, lui disais-je, que faire ?
Combien en as-tu mis, me disait-il ?
- Environs quarante litres.
- Bon remet du gasoil dessus, ce n'est pas grave dans cent cinquante litres, puis ça lui lavera le moteur au vieux coyote.
Après avoir fait le plein et but quatorze cafés suite à une erreur de commande de la part du chauffeur pilote, je repris l'autoroute.
L'essence dans le gasoil avait transformé le camion en avion de chasse. En plus de mes quatorze cafés, je me suis mis à m'amuser à le faire ronfler. Ce fut ainsi que je brûlais les radars à plus de deux cents kilomètres à l'heure au volant de mon convoi exceptionnel.
Malheureusement, les pneus s'étaient échauffés et ils éclatèrent.
La détonation me rendit à moitié sourd et brisa les vitres des voitures sur cent kilomètres. Nous arrivions chez Air France et c'est héroïquement que je finissais la route sur les jantes. Un avion qui était au décollage durant l'éclatement des pneus se fit arracher un bout d'aile par le souffle et ce fut ainsi que partant pour les États-Unis, il se retrouva vers l'Égypte. Ce fut en pleine méditerranée que l'avion arriva sur une île déserte et inconnue et que l'on retrouva le fameux bombardier chargé de milliards de lingots d'or.
Voilà ma sœur, vous voyez, une banale histoire de conduite de camion en fait, comme vous et la mouche, dans ce malheureux accident.
Le Pépère lui pendant ce temps finissait de poser son hélicoptère.
- Tiens, c'est bizarre, Lolo n'est pas là, et Turbo non plus. Je préviens ma fille que je suis déjà sur place.
Hé bien, monsieur mal brossé dort toujours, chat chat chat.
Mais où est donc ce pantouflard de Lolo, sa ligne sonne occupée.
Le brave minet était toujours avec Loulou en conversation. Celui-ci rédigeait au fur et à mesure son article sur la page internet de Voichat.
Le Pépère, prévint sa fille et se tourna vers Divine qui semblait absorbée par un article sur monsieur Google.
- Hé bien, que se passe-t-il, tu as vu un revenant ?
- Écoute ça Pépère, sur la page internet de Voichat, publié il y a deux minutes.
Loulou parle de moi, de Fripouillet, de Mimine et de toi, c'est inimaginable.
- De quoi parle-t-il ?
Il prit son Chatmsung dans le chat-ventre et ouvrit la page de Voichat.
La suite demain...



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