Sur la nationale, le professeur, le président et sœur Mathilde reçurent la visite des gendarmes. Ceux-ci mirent en place une déviation et prévinrent un grutier pour qu'il vienne relever l'ensemble routier.
- Tu en as fait une bien bonne tout te même. Une mouche, mais oui sœur mytho, ce n'est pas plutôt un essaim d'éléphants roses qui t'aurait percuter le cerveau.
- Tais toi vieux sagouin, tu sais ce que c'est de conduire un tel engin et de le maîtriser en cas de choc. Alors occupe-toi de tes messes Vaticanteuses et lâche moi le bouchon.
- Oui, mon père, elle ne l'a pas fait exprès d'avoir cet incident. Je vous comprends ma sœur du couvent des soûlardes anonymes. Figurez-vous que j'ai moi-même conduit un camion étant jeune.
- Vous, mon bon bleu premier, vous avez été routier ?
- Pas exactement, j'ai conduit un convoi exceptionnel qui devait livrer une pièce d'avion à air France sous prétexte de réparer l'avion présidentiel. Se faisant, j'ai fait retrouvé un bombardier inestimable perdu pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce bombardier contenait une importante cargaison d'or de quelques milliards de francs à l'époque.
- Cela est bien étrange, monsieur cordon Premier, je ne demande qu'à écouter ça pour en juger, à savoir, si vous êtes meilleur conducteur que moi.
- Hé bien voilà ma sœur l'histoire de cette petite mésaventure qui me fut arrivé.
Ce jour, je m'en étais allé chercher une bouteille de vin pour ma mère. Celle-ci voulait cuisiner une daube et n'avait pas le précieux liquide. Je pris donc mon scooter et m'en allait à l'épicerie. À l'époque, j'avais toujours ce malheureux problème de bigloucherie et j'avais oublié mes lunettes de correction. Ce fut arrivé après avoir acheté la bouteille que la mésaventure m'arrivait à un carrefour. Je me trompais de route et pris une avenue en sens interdit. À ce moment-là, un convoi exceptionnel arrivait. Celui-ci transportait une aile d'avion. Elle était destinée à Air-France qui devait réparer de toute urgence l'avion présidentiel. Autant dire que ce chauffeur ne pouvait prendre aucun retard. Me voyant arrivé, il donnait un coup de volant et rentra dans un poteau et brisa le pare-brise du camion. Sous le choc, le malheureux eut une oreille coupé et dû être emmené aux urgences pour recevoir du sang à cause de l'hémorragie.
Nous sommes partis ensemble vers l'hôpital et inquiet pour l'homme, j'allais le voir pour me rassurer moi-même. Il reprenait des couleurs grâce à la transfusion. Je me penchais pour lui dire que le médecin avait déclaré qu'il pourrait reprendre le volant d'ici une demie heure. Le pare-brise du camion était déjà chargé, car un réparateur était venu de suite sur place. En me relevant, je vis que j'avais percé la poche de sang avec mon cheveu. Très vite, je la pris et la jetais par la fenêtre pour que personne ne s'en rende compte. J'ai pris la bouteille de vin et lui ai mis à la place. C'était incroyable, il avait repris des couleurs en cinq minutes. Ce fut en sortant de la chambre que je croisais les gendarmes qui étaient venus faire les constatations d'usages.
Je soufflais dans le ballon comme l'on dit et j'avais zéro gramme. Malheureusement le chauffeur fut contrôlé positif avec une charge de trois grammes d'alcool dans le sang.
Pendant que le président racontait son histoire, Lolo prit seul l'initiative d'aller vers chez le poète voir ce qu'il trifouillait avec François.
Il arriva vers le l'habitation et ne vit ni l'un ni l'autre.
Il sauta sur la fenêtre et prit son téléphone pour regarder avec l'appareil en zoomant à travers les rideaux. Mimine dormait tranquillement et il décida de répartir.
Il remit le téléphone dans le chatventre et repris la direction du terrain.
Celui-ci se mit à sonner dans le chat ventre.
Hé, c'est voichat qui t'appelle, hé, c'est Loulou qui t'appelle, hé, c'est voichat au téléphone.
- Mince qui m'appelle, c'est Loulou, mais que veut-il, allô, je n'entends pas avec le vent, mince. Bon rappelons le avec le haut-parleur de là-bas.
Lolo se précipita dans la haie qui bordait le champ à Cookie et téléphona avec le haut-parleur.
- Chatlut, Lolo ça va ?
- Oui, pourquoi m'appelles-tu, Loulou.
- Par rapport à la photo, c'est de Pépère.
- Mais quelle photo, je n'ai rien envoyé.
Sans le faire exprès en mettant le téléphone dans le chatventre, il avait envoyé le cliché de Mimine à Loulou.
En fouillant ses messages, il s'en rendit compte.
- Ha oui, c'est Mimine la copine à Momo. Pépère l'apprécie beaucoup.
- C'est bien normal, tu ne remarques rien ?
- Qu'est-ce que je devrais voir ?
- Tu ne ferais pas un bon journaliste, Lolo, regardes bien les pattes.
- Mais oui, tu as raison, ce sont des Nike. Mais mais, ce sont les mêmes que Pépère.
- Oui, mon ami, et la queue regarde.
- Elle a aussi du roux, c'est bizarre.
- Pas du tout, Lolo, qui est venue récemment s'installer non loin de chez le poète.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Comme informateur, tu es génial, mais comme journaliste, tu es nul Lolo.
Divine la rouquine, tu ne te souviens pas.
- Mais oui, Loulou, c'est évident, elle a du roux et le même que Divine la rouquine, des Nike et la queue de Pépère et des taches blanches au même endroit que Pépère. Je comprends pourquoi Pépère disait qu'il l'aimait beaucoup. En fait, ce n'était pas sa chamoureuse, c'est sa fille.
- Oui, Lolo, la photo parle d'elle-même, c'est la sœur à Fripouillet et la fille cachée de Pépère et Divine. Tu comprends maintenant pourquoi elle est venue proche de chez vous. Pour être proche de son ex et de ses enfants Mimine et Fripouillet.
- Je n'en reviens pas, quel Casanova des campagnes se Pépère.
- Cela ne m'étonne pas moi, hé bien, Lolo, tu as gagné un poulet et moi mon prochain article.
- Oui, j'espère que Pépère n'aura pas de doutes sur moi.
- Ne t'inquiète pas, Lolo, Lolou Lecurieux sait être très discret.
- Tu en as fait une bien bonne tout te même. Une mouche, mais oui sœur mytho, ce n'est pas plutôt un essaim d'éléphants roses qui t'aurait percuter le cerveau.
- Tais toi vieux sagouin, tu sais ce que c'est de conduire un tel engin et de le maîtriser en cas de choc. Alors occupe-toi de tes messes Vaticanteuses et lâche moi le bouchon.
- Oui, mon père, elle ne l'a pas fait exprès d'avoir cet incident. Je vous comprends ma sœur du couvent des soûlardes anonymes. Figurez-vous que j'ai moi-même conduit un camion étant jeune.
- Vous, mon bon bleu premier, vous avez été routier ?
- Pas exactement, j'ai conduit un convoi exceptionnel qui devait livrer une pièce d'avion à air France sous prétexte de réparer l'avion présidentiel. Se faisant, j'ai fait retrouvé un bombardier inestimable perdu pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce bombardier contenait une importante cargaison d'or de quelques milliards de francs à l'époque.
- Cela est bien étrange, monsieur cordon Premier, je ne demande qu'à écouter ça pour en juger, à savoir, si vous êtes meilleur conducteur que moi.
- Hé bien voilà ma sœur l'histoire de cette petite mésaventure qui me fut arrivé.
Ce jour, je m'en étais allé chercher une bouteille de vin pour ma mère. Celle-ci voulait cuisiner une daube et n'avait pas le précieux liquide. Je pris donc mon scooter et m'en allait à l'épicerie. À l'époque, j'avais toujours ce malheureux problème de bigloucherie et j'avais oublié mes lunettes de correction. Ce fut arrivé après avoir acheté la bouteille que la mésaventure m'arrivait à un carrefour. Je me trompais de route et pris une avenue en sens interdit. À ce moment-là, un convoi exceptionnel arrivait. Celui-ci transportait une aile d'avion. Elle était destinée à Air-France qui devait réparer de toute urgence l'avion présidentiel. Autant dire que ce chauffeur ne pouvait prendre aucun retard. Me voyant arrivé, il donnait un coup de volant et rentra dans un poteau et brisa le pare-brise du camion. Sous le choc, le malheureux eut une oreille coupé et dû être emmené aux urgences pour recevoir du sang à cause de l'hémorragie.
Nous sommes partis ensemble vers l'hôpital et inquiet pour l'homme, j'allais le voir pour me rassurer moi-même. Il reprenait des couleurs grâce à la transfusion. Je me penchais pour lui dire que le médecin avait déclaré qu'il pourrait reprendre le volant d'ici une demie heure. Le pare-brise du camion était déjà chargé, car un réparateur était venu de suite sur place. En me relevant, je vis que j'avais percé la poche de sang avec mon cheveu. Très vite, je la pris et la jetais par la fenêtre pour que personne ne s'en rende compte. J'ai pris la bouteille de vin et lui ai mis à la place. C'était incroyable, il avait repris des couleurs en cinq minutes. Ce fut en sortant de la chambre que je croisais les gendarmes qui étaient venus faire les constatations d'usages.
Je soufflais dans le ballon comme l'on dit et j'avais zéro gramme. Malheureusement le chauffeur fut contrôlé positif avec une charge de trois grammes d'alcool dans le sang.
Pendant que le président racontait son histoire, Lolo prit seul l'initiative d'aller vers chez le poète voir ce qu'il trifouillait avec François.
Il arriva vers le l'habitation et ne vit ni l'un ni l'autre.
Il sauta sur la fenêtre et prit son téléphone pour regarder avec l'appareil en zoomant à travers les rideaux. Mimine dormait tranquillement et il décida de répartir.
Il remit le téléphone dans le chatventre et repris la direction du terrain.
Celui-ci se mit à sonner dans le chat ventre.
Hé, c'est voichat qui t'appelle, hé, c'est Loulou qui t'appelle, hé, c'est voichat au téléphone.
- Mince qui m'appelle, c'est Loulou, mais que veut-il, allô, je n'entends pas avec le vent, mince. Bon rappelons le avec le haut-parleur de là-bas.
Lolo se précipita dans la haie qui bordait le champ à Cookie et téléphona avec le haut-parleur.
- Chatlut, Lolo ça va ?
- Oui, pourquoi m'appelles-tu, Loulou.
- Par rapport à la photo, c'est de Pépère.
- Mais quelle photo, je n'ai rien envoyé.
Sans le faire exprès en mettant le téléphone dans le chatventre, il avait envoyé le cliché de Mimine à Loulou.
En fouillant ses messages, il s'en rendit compte.
- Ha oui, c'est Mimine la copine à Momo. Pépère l'apprécie beaucoup.
- C'est bien normal, tu ne remarques rien ?
- Qu'est-ce que je devrais voir ?
- Tu ne ferais pas un bon journaliste, Lolo, regardes bien les pattes.
- Mais oui, tu as raison, ce sont des Nike. Mais mais, ce sont les mêmes que Pépère.
- Oui, mon ami, et la queue regarde.
- Elle a aussi du roux, c'est bizarre.
- Pas du tout, Lolo, qui est venue récemment s'installer non loin de chez le poète.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Comme informateur, tu es génial, mais comme journaliste, tu es nul Lolo.
Divine la rouquine, tu ne te souviens pas.
- Mais oui, Loulou, c'est évident, elle a du roux et le même que Divine la rouquine, des Nike et la queue de Pépère et des taches blanches au même endroit que Pépère. Je comprends pourquoi Pépère disait qu'il l'aimait beaucoup. En fait, ce n'était pas sa chamoureuse, c'est sa fille.
- Oui, Lolo, la photo parle d'elle-même, c'est la sœur à Fripouillet et la fille cachée de Pépère et Divine. Tu comprends maintenant pourquoi elle est venue proche de chez vous. Pour être proche de son ex et de ses enfants Mimine et Fripouillet.
- Je n'en reviens pas, quel Casanova des campagnes se Pépère.
- Cela ne m'étonne pas moi, hé bien, Lolo, tu as gagné un poulet et moi mon prochain article.
- Oui, j'espère que Pépère n'aura pas de doutes sur moi.
- Ne t'inquiète pas, Lolo, Lolou Lecurieux sait être très discret.