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Pépère le chat du poète, suite.

#1
À Paris, Saturne commençait à en avoir un peu marre des travaux du professeur Ourat.
Il décida avec un œil de partir faire un tour à l'extérieur.
Les deux chats étaient heureux et ils rencontrèrent un journaliste de Voichat qui se fit passer pour un administrateur de Pépère. Les deux minets ne savaient pas qu'ils avaient à faire à un chatparazzi de la pire espèce. Le bougre était encore plus mesquin que Lolou Lecurieux.
- Vous savez, je n'ai jamais raté un seul reportage du chat détective qui n'ait pas parlé de Pépère. C'est mon héros, mon modèle, quel guerrier, fait-il. J'ai eu la chance de le voir lors d'une séance d'autographes et franchement, j'ai failli me trouver mal tellement je l'adule.
Je vous invite à manger au chatrestaurant si vous voulez, et nous pourrons parler de lui, cela me ferait plaisir.
C'est ainsi que les trois chats partirent manger ensemble.
Gérard Lefouineur était aux anges, il allait pourvoir cuisiner ses deux coéquipiers et peut-être qu'il apprendrait des nouvelles croustillantes pour les lecteurs de Voichat.
Le repas se déroulerait tranquillement et le chatparazzi en apprenait un peu plus sur Pépère.
- Dites moi Saturne, vous qui êtes son frère, comme ça entre nous, n'aurait-il pas d'autres enfants cachés.
- Hé bien, je ne sais pas, car depuis qu'il est avec Ainos sa chatmoureuse, il n'en parle pas trop, il a déjà eu Ettesion avec Divine. Après, j'y pense, la chatte love de Fripouille était chat love de lui. Gardez-le pour vous, mais je pense qu'Avéame à chat trompé Fripouille avec Pépère. Il aime beaucoup les Siamoises et d'ailleurs une fois il m'a donné le zéro sept d'une qui habite derrière intermarcher.
- Ha, ha, cela est très intéressant pour un journaliste.
- Mais vous connaissez un journaliste ?
- Non-non, rassurez-vous, Un-œil, je les ai en horreur, parole de Gérard Lef, heu, Leufaitout, excuser moi un morceau d'os dans la gorge.
Alors, il chatdraguait une Siamoise derrière intermarcher à Sancoins, si je comprends bien, monsieur Un-œil ?
- Ha, bon, il ne m'en a pas parlé, c'est bizarre.
- Mais si Saturne, même que la minette l'a jeté en lui disant dégage, tu as le culcul plein de caca.
- Ha, oui, Un-œil, mais c'est que Cookie avait souillé sa voiture.
- Ha, bon, il s'est fait repousser par la Siamoise.
- Hé bien, oui monsieur, c'est arrivé, non Saturne, ce n'était pas Cookie qui avait sali sa voiture, c'est qu'il était malade et avait la colique, car il mange trop de poulet. C'est à cause de sa moyenne compensée qui faut que sur un poulet nous n'avons bien souvent que le croupion et la ficelle, nous autres, alors que lui mange le reste.
- Hé bien, c'est une drôle d'aventure, pourtant, il semble plutôt svelte sur ses photos et parfaitement propre.
- Oui, mais c'est qu'il... Bon, je peux vous le dire, mais surtout n'en parlez à personne, je suis son frère et je ne veux pas me fâcher avec lui. Pour ses photos, il utilise photochatchop, il pèse près de dix kilos et il a facilement six kilos de graisse. Ceci le gêne pour se laver alors il fait une toilette par semaine et ses Nike sont toujours sales. Après, c'est vrai qu'il sent mauvais du culcul, mais c'est notre chef et le plus fort des chats.
Le repas se finit et le chatparazzi prétextait devoir aller reprendre son travail de bibliothécaire.
Saturne et Un-œil répartirent vers le laboratoire.
Gérard Lefouineur prit son téléphone et composa un numéro.
- Allô, Loulou, oui, c'est moi, j'ai du lourd concernant Pépère, mais alors du très lourd...
Le Pépère, loin de se douter de la nouvelle galéjade qui se tramait sur la linotype de Voichat regardait le poète partir.
- Bon, ce coup-ci les amis nous sommes tranquille. Les commerces non-essentiels ouvrent leurs portes demain. Mon saladier de crevettes du lac Léman pour Saint-bernard coréen alcoolisé au rhum bulgare, n'est pas prêt de revenir.
Par précaution, Lolo, tu vas aller derrière lui, et ce coup-ci sans te faire voir et sans perdre ton téléphone d'agent secret et l'espionner pour voir s'il prend le seize soupapes qui est devant chez sa mère.
Toi Grisou, tu vas fouiller à côté et regarder si tu ne trouves pas des vieilles batteries, j'ai une idée pour faire disparaître la soucoupe des Enarpilodiens.
Lolo partit à pattes rabattues passant devant Cookie pour traverser le champ.
C'est alors que Pépère se disait enfin, il fait sa mission correctement qu'il entendit une notification du téléphone de Lolo. Celui-ci avait encore oublié de mettre son téléphone en mode silencieux. Ils avaient deux personnes en même temps qui lui envoyaient des messages.
- Hé, c'est ta chatmoureuse qui te smesse, hé, c'est Loulou Lecurieux qui te smesse, hé, c'est ta chatmoureuse qui te smesse, hé, c'est Loulou Lecurieux qui te....
- Incroyable, il n'avait pas coupé la sonnerie de son téléphone. Mais que lui veut ce fouineur de Loulou, je lui avais pourtant dit de ne plus lui parler et d'effacer son numéro de son répertoire, il va en entendre parler, parole de Pépère.
Lolo était contrarié de cette histoire d'appel.
- Bon, pas de panique avec la graisse qu'il a dans les oreilles, il n'aura rien entendu lui tout seul. Il doit fureter vers chez le soûlard pour voir s'il ne trouve pas de quoi manger que nous n'aurons pas nous autres.
Le poète était sur la route téléphone en main quand Lolo arriva derrière lui. Il était caché derrière la haie et Cookie n'arrêtait pas de hennir.
- Elle va me faire découvrir, moi-même, bon sang de bois, qu'est-ce qu'il lui arrive.
Il écoutait ce que le poète disait en recopiant en message ce qu'il pensait entendre. Les hennissements l'empêchaient de bien entendre.
- Ha oui, un rôti, un tiramisu, des frites, ha oui, non, je pars en courses.
Pépère reçut ce message.
Ta maîtresse a invité un sans-logis avec un rôti. Le soûlard en parle au téléphone avec elle. J'ai tout mis dessus les litres et j'ai la frousse.
Grisou arrivait de dessous le hangar.
- Ça va Pépère ?
- Oui, mon copain, est-ce qu'il y a des batteries là-dessous ?
- Oui, une dizaine dans un coin.
- Tu es mon meilleur coéquipier d'or aujourd'hui. Mais si nous passons à Sancoins nous, autres n'aurons plus rien à prendre au musée de la viande.
Ma maîtresse a invité un sans-abri. Lolo a tout entendu, elle a tout mis dessus la table les rôtis qui s'y trouvaient. Figure toi qu'il y a tellement de bouteilles et de viande qu'elle a la frousse que la table s'écroule. Je devrais peut-être aller voir ce qu'il s'y passe là-bas...
La suite demain.

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#2
À Paris, Saturne commençait à en avoir un peu marre des travaux du professeur Ourat.
Il décida avec un œil de partir faire un tour à l'extérieur.
Les deux chats étaient heureux et ils rencontrèrent un journaliste de Voichat qui se fit passer pour un administrateur de Pépère. Les deux minets ne savaient pas qu'ils avaient à faire à un chatparazzi de la pire espèce. Le bougre était encore plus mesquin que Lolou Lecurieux.
- Vous savez, je n'ai jamais raté un seul reportage du chat détective qui n'ait pas parlé de Pépère. C'est mon héros, mon modèle, quel guerrier, fait-il. J'ai eu la chance de le voir lors d'une séance d'autographes et franchement, j'ai failli me trouver mal tellement je l'adule.
Je vous invite à manger au chatrestaurant si vous voulez, et nous pourrons parler de lui, cela me ferait plaisir.
C'est ainsi que les trois chats partirent manger ensemble.
Gérard Lefouineur était aux anges, il allait pourvoir cuisiner ses deux coéquipiers et peut-être qu'il apprendrait des nouvelles croustillantes pour les lecteurs de Voichat.
Le repas se déroulerait tranquillement et le chatparazzi en apprenait un peu plus sur Pépère.
- Dites moi Saturne, vous qui êtes son frère, comme ça entre nous, n'aurait-il pas d'autres enfants cachés.
- Hé bien, je ne sais pas, car depuis qu'il est avec Ainos sa chatmoureuse, il n'en parle pas trop, il a déjà eu Ettesion avec Divine. Après, j'y pense, la chatte love de Fripouille était chat love de lui. Gardez-le pour vous, mais je pense qu'Avéame à chat trompé Fripouille avec Pépère. Il aime beaucoup les Siamoises et d'ailleurs une fois il m'a donné le zéro sept d'une qui habite derrière intermarcher.
- Ha, ha, cela est très intéressant pour un journaliste.
- Mais vous connaissez un journaliste ?
- Non-non, rassurez-vous, Un-œil, je les ai en horreur, parole de Gérard Lef, heu, Leufaitout, excuser moi un morceau d'os dans la gorge.
Alors, il chatdraguait une Siamoise derrière intermarcher à Sancoins, si je comprends bien, monsieur Un-œil ?
- Ha, bon, il ne m'en a pas parlé, c'est bizarre.
- Mais si Saturne, même que la minette l'a jeté en lui disant dégage, tu as le culcul plein de caca.
- Ha, oui, Un-œil, mais c'est que Cookie avait souillé sa voiture.
- Ha, bon, il s'est fait repousser par la Siamoise.
- Hé bien, oui monsieur, c'est arrivé, non Saturne, ce n'était pas Cookie qui avait sali sa voiture, c'est qu'il était malade et avait la colique, car il mange trop de poulet. C'est à cause de sa moyenne compensée qui faut que sur un poulet nous n'avons bien souvent que le croupion et la ficelle, nous autres, alors que lui mange le reste.
- Hé bien, c'est une drôle d'aventure, pourtant, il semble plutôt svelte sur ses photos et parfaitement propre.
- Oui, mais c'est qu'il... Bon, je peux vous le dire, mais surtout n'en parlez à personne, je suis son frère et je ne veux pas me fâcher avec lui. Pour ses photos, il utilise photochatchop, il pèse près de dix kilos et il a facilement six kilos de graisse. Ceci le gêne pour se laver alors il fait une toilette par semaine et ses Nike sont toujours sales. Après, c'est vrai qu'il sent mauvais du culcul, mais c'est notre chef et le plus fort des chats.
Le repas se finit et le chatparazzi prétextait devoir aller reprendre son travail de bibliothécaire.
Saturne et Un-œil répartirent vers le laboratoire.
Gérard Lefouineur prit son téléphone et composa un numéro.
- Allô, Loulou, oui, c'est moi, j'ai du lourd concernant Pépère, mais alors du très lourd...
Le Pépère, loin de se douter de la nouvelle galéjade qui se tramait sur la linotype de Voichat regardait le poète partir.
- Bon, ce coup-ci les amis nous sommes tranquille. Les commerces non-essentiels ouvrent leurs portes demain. Mon saladier de crevettes du lac Léman pour Saint-bernard coréen alcoolisé au rhum bulgare, n'est pas prêt de revenir.
Par précaution, Lolo, tu vas aller derrière lui, et ce coup-ci sans te faire voir et sans perdre ton téléphone d'agent secret et l'espionner pour voir s'il prend le seize soupapes qui est devant chez sa mère.
Toi Grisou, tu vas fouiller à côté et regarder si tu ne trouves pas des vieilles batteries, j'ai une idée pour faire disparaître la soucoupe des Enarpilodiens.
Lolo partit à pattes rabattues passant devant Cookie pour traverser le champ.
C'est alors que Pépère se disait enfin, il fait sa mission correctement qu'il entendit une notification du téléphone de Lolo. Celui-ci avait encore oublié de mettre son téléphone en mode silencieux. Ils avaient deux personnes en même temps qui lui envoyaient des messages.
- Hé, c'est ta chatmoureuse qui te smesse, hé, c'est Loulou Lecurieux qui te smesse, hé, c'est ta chatmoureuse qui te smesse, hé, c'est Loulou Lecurieux qui te....
- Incroyable, il n'avait pas coupé la sonnerie de son téléphone. Mais que lui veut ce fouineur de Loulou, je lui avais pourtant dit de ne plus lui parler et d'effacer son numéro de son répertoire, il va en entendre parler, parole de Pépère.
Lolo était contrarié de cette histoire d'appel.
- Bon, pas de panique avec la graisse qu'il a dans les oreilles, il n'aura rien entendu lui tout seul. Il doit fureter vers chez le soûlard pour voir s'il ne trouve pas de quoi manger que nous n'aurons pas nous autres.
Le poète était sur la route téléphone en main quand Lolo arriva derrière lui. Il était caché derrière la haie et Cookie n'arrêtait pas de hennir.
- Elle va me faire découvrir, moi-même, bon sang de bois, qu'est-ce qu'il lui arrive.
Il écoutait ce que le poète disait en recopiant en message ce qu'il pensait entendre. Les hennissements l'empêchaient de bien entendre.
- Ha oui, un rôti, un tiramisu, des frites, ha oui, non, je pars en courses.
Pépère reçut ce message.
Ta maîtresse a invité un sans-logis avec un rôti. Le soûlard en parle au téléphone avec elle. J'ai tout mis dessus les litres et j'ai la frousse.
Grisou arrivait de dessous le hangar.
- Ça va Pépère ?
- Oui, mon copain, est-ce qu'il y a des batteries là-dessous ?
- Oui, une dizaine dans un coin.
- Tu es mon meilleur coéquipier d'or aujourd'hui. Mais si nous passons à Sancoins nous, autres n'aurons plus rien à prendre au musée de la viande.
Ma maîtresse a invité un sans-abri. Lolo a tout entendu, elle a tout mis dessus la table les rôtis qui s'y trouvaient. Figure toi qu'il y a tellement de bouteilles et de viande qu'elle a la frousse que la table s'écroule. Je devrais peut-être aller voir ce qu'il s'y passe là-bas...
La suite demain.

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Episode apres episode toujours un régal de lecture
Merci Daniel
Gaby