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Pépère le chat du poète, suite.

#1
À l'épicerie, c'était un désastre. Les poulets étaient au sol avec la rôtissoire.
La pauvre épicière n'arrivait pas à là relevé, car elle était extrêmement lourde.
L'arrivée du général Picolle et de son cousin tombait à point nommé.
- Hé bien, que s'est-il passé chez toi ma cousine. Qu'est-ce que c'est que cette catastrophe.
- Dites moi qui est le malotru qui ait fait ça, ma belle rouquine, je peux vous assurer que le bougre aura au moins mille ans de bouton rouge à perpétuité.
La brave femme se souvenait encore de la déception du général quand elle lui avait avoué ne pas avoir les mêmes sentiments que lui à son égard.
Elle se dit, jouons le jeu, cela nous servira.
- Hé bien beau militaire, c'est un sal chat qui est entré dans la rôtissoire.
- Ha bon, mais qui est ce chat, c'est à un voisin ?
Donne-moi son nom, je vais m'en occuper.
- C'est le chat du poète, le Pépère qui a disparu comme par miracle devant mes yeux juste en face de moi, là dans le champ en face de la boutique.
- Ha, capot blanc, son compte est bon au gaillard. Allez général un peu de nerf, relevé moi cette rôtissoire et nettoyer ce sol pour aider ma cousine qui en pince pour vous visiblement.
- Oui, général, quelle classe vous avez, je suis troublée de votre présence.
Non, mon cousin n'en fait rien pour le poète, il fait vivre mon commerce. Il me prend quatre pains par jour et un rayonnage entier de gâteaux. Oui, tu entends bien, un rayonnage au moins vingt kilos de gâteaux tous les jours. Quant à ce sacré, bouboule s'il m'a derrière lui un jour, je vais lui faire perdre sa graisse au gros lardon. Il me regardait bizarrement, j'ai eu comme l'impression que son cerveau est dans son ventre. Il s'est enfui en courant le salopard, une vraie fifille, il a eu peur de moi. En plus, je l'entendais souffler comme un hippopotame, ça lui aura fais perdre sa graisse, ha ha ha.
Le général ne lésinait pas sur la tâche qu'on lui avait confiée.
Le brigadier parlait de choses et d'autres quand le général tout fier arriva maculé de graisse.
- Voilà ma brave épicière, la rôtissoire est parfaitement nettoyée. Je devais bien ça à la cousine du brigadier. Oui, votre cousin nous a sauvé la vie. Nous étions embourbés et un cheval aux dents d'acier était à nos trousses. Fort imprudemment, mais avec brio, votre cousin nous a délivré d'une mort certaine.
- Je n'en revient pas, pourtant, mon cousin, tu es la sécurité et la sagesse ferme au volant, bravo.
Le général regardait la femme et se demandait comment elle s'y serait prise pour les sortir de ce mauvais pas. Il l'imaginait douce et calme au volant, roulant très prudemment.
- Et vous madame, êtes vous prudente en voiture, ma belle rouquine ?
- Hé bien général, je ne sais que vous dire avec toutes vos fonctions, c'est ambiguë, j'ai peur d'être jugée.
- Parlez en toute transparence, madame, je ferai de vous demain une héroïne, borgne, où manchot, soit en Irak en Tanzanie ou en Russie. Pour vous madame, je me sacrifierai les cheveux, vous retirant du lance-flamme qui vous transformerait en merguez. Je mouillerai et salirai mes jolis souliers cirés chaque matin, pour vous tirer du marécage où vous vous enfonceriez pour rechercher les mines au risque de vous éparpiller en mille morceaux. Moi, qui fier comme le cheval emmenant son cavalier, je clamerai partout les risques que vous auriez pris. Ceux de voyager avec ces éclats d'argent de la mine qui vous aurait éparpillé comme un moulin à poivre moût le grain. Dites moi en toute tranquillité ce que vous voulez.
Continuons de jouer le jeu se disait-elle, de toutes façons, il n'aura rien de plus de ma part que des compliments.
- Stop ! Jambe bionique, il y a un souci, aie, mal au ventre...
- Qui est là ?
Bon personne continuons, c'est bizarre, j'ai eu l'impression que s'était Pépère, écrivons.
- Mon général, votre discours est parfois un peu effrayant, mais vous êtes si charmant en même temps.
Hé bien, je conduis très prudemment. En général, je roule à plus de cent cinquante à l'heure sur la nationale, mais toujours avec prudence. Je ne marque pas toujours les stops, mais je le fais très délicatement. Je ne m'arrête pas aux feux rouges tout le temps, mais je le fais avec une telle douceur que, jamais, entendez moi bien, jamais l'un d'eux ne s'est enflammé. Je ne laisse pas toujours passer les piétons, mais pour les calmer, je leur fais un bras d'honneur pour leur signifier que la rouquine les, hum hum, mais gentiment. Vous, voyez, je suis très douce au volant mon général. Je roule aussi depuis quelque temps avec des pneus sous gonflés à l'arrière de mon véhicule. Mais passé les cent à l'heure sur route mouillée, la voiture danse de l'arrière et c'est follement amusant. Voilà, c'est tout à fait moi au volant. Vous vouliez savoir, vous savez à présent. Comme vous ne me sanctionnerez pas, je suis franche.
- Non madame, je n'aurais pas l'affront de vous mettre cent ans de bouton rouge et encore moins deux cent ans de chaise électrique à perpétuité. Non, je ne ferai rien de cela madame, par contre, je vais informer les services de gendarmerie de votre façon de conduire de façon à ce qu'il vous retire votre permis de conduire, car vous êtes un vrai danger de la route.
La pauvre épicière qui avait joué le jeu de la sincérité se disait au fond d'elle-même, hé bien, ça m'apprendra à être franche.
Pendant ce temps dans la soucoupe, le Pépère revenait de dehors où il avait été précipitamment en disant aie...
- Stop, lâche ce stylo, ce gâteau et cette tasse de vin.
- Pépère, il me semblait bien, j'écris vois tu.
- Tu me prends pour une quiche soûlard.
- Que se passe-t-il ?
- Ce qu'il se passe, tu ne manques pas d'air, qu'as-tu écrit plus haut.
Quant à ce sacré, bouboule s'il m'a derrière lui un jour, je vais lui faire perdre sa graisse au gros lardon. Il me regardait bizarrement, j'ai eu comme l'impression que son cerveau est dans son ventre. Il s'est enfui en courant le salopard, une vraie fifille, il a eu peur de moi. En plus, je l'entendais souffler comme un hippopotame, ça lui aura fais perdre sa graisse, ha ha ha.
Tu as encore osé m'insulter, moi le chat le plus connu de France. Comme par hasard, la vilaine ne s'est pas mouillé le barbelé dentaire. Oui, elle n'a pas dit que tu faisais vivre ce commerce en achetant tout le stock de vin. Attends que je la croise, fil de couture pour tricot de soûlard. Tu n'as pas honte de dire de telles horreurs sur mon compte. Et puis de me remettre en place sous prétexte que tu écris alors que tu es en train de t'empiffrer ces succulents gâteaux de chez Thauvin. Oui, ces jolies merveilles que tu achètes dans des pots en verre, le parfait, oui, c'est parfait aussi pour y mettre ta vinasse.
Je te préviens, je veux des excuses demain...
La suite demain...
Non pas la suite demain, je veux un rôti ce midi sinon j'enverrai ma fille en prospection, elle sait où en trouver.
À bon entendeur, Pépère furax, ne vous salue pas...

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#2
À l'épicerie, c'était un désastre. Les poulets étaient au sol avec la rôtissoire.
La pauvre épicière n'arrivait pas à là relevé, car elle était extrêmement lourde.
L'arrivée du général Picolle et de son cousin tombait à point nommé.
- Hé bien, que s'est-il passé chez toi ma cousine. Qu'est-ce que c'est que cette catastrophe.
- Dites moi qui est le malotru qui ait fait ça, ma belle rouquine, je peux vous assurer que le bougre aura au moins mille ans de bouton rouge à perpétuité.
La brave femme se souvenait encore de la déception du général quand elle lui avait avoué ne pas avoir les mêmes sentiments que lui à son égard.
Elle se dit, jouons le jeu, cela nous servira.
- Hé bien beau militaire, c'est un sal chat qui est entré dans la rôtissoire.
- Ha bon, mais qui est ce chat, c'est à un voisin ?
Donne-moi son nom, je vais m'en occuper.
- C'est le chat du poète, le Pépère qui a disparu comme par miracle devant mes yeux juste en face de moi, là dans le champ en face de la boutique.
- Ha, capot blanc, son compte est bon au gaillard. Allez général un peu de nerf, relevé moi cette rôtissoire et nettoyer ce sol pour aider ma cousine qui en pince pour vous visiblement.
- Oui, général, quelle classe vous avez, je suis troublée de votre présence.
Non, mon cousin n'en fait rien pour le poète, il fait vivre mon commerce. Il me prend quatre pains par jour et un rayonnage entier de gâteaux. Oui, tu entends bien, un rayonnage au moins vingt kilos de gâteaux tous les jours. Quant à ce sacré, bouboule s'il m'a derrière lui un jour, je vais lui faire perdre sa graisse au gros lardon. Il me regardait bizarrement, j'ai eu comme l'impression que son cerveau est dans son ventre. Il s'est enfui en courant le salopard, une vraie fifille, il a eu peur de moi. En plus, je l'entendais souffler comme un hippopotame, ça lui aura fais perdre sa graisse, ha ha ha.
Le général ne lésinait pas sur la tâche qu'on lui avait confiée.
Le brigadier parlait de choses et d'autres quand le général tout fier arriva maculé de graisse.
- Voilà ma brave épicière, la rôtissoire est parfaitement nettoyée. Je devais bien ça à la cousine du brigadier. Oui, votre cousin nous a sauvé la vie. Nous étions embourbés et un cheval aux dents d'acier était à nos trousses. Fort imprudemment, mais avec brio, votre cousin nous a délivré d'une mort certaine.
- Je n'en revient pas, pourtant, mon cousin, tu es la sécurité et la sagesse ferme au volant, bravo.
Le général regardait la femme et se demandait comment elle s'y serait prise pour les sortir de ce mauvais pas. Il l'imaginait douce et calme au volant, roulant très prudemment.
- Et vous madame, êtes vous prudente en voiture, ma belle rouquine ?
- Hé bien général, je ne sais que vous dire avec toutes vos fonctions, c'est ambiguë, j'ai peur d'être jugée.
- Parlez en toute transparence, madame, je ferai de vous demain une héroïne, borgne, où manchot, soit en Irak en Tanzanie ou en Russie. Pour vous madame, je me sacrifierai les cheveux, vous retirant du lance-flamme qui vous transformerait en merguez. Je mouillerai et salirai mes jolis souliers cirés chaque matin, pour vous tirer du marécage où vous vous enfonceriez pour rechercher les mines au risque de vous éparpiller en mille morceaux. Moi, qui fier comme le cheval emmenant son cavalier, je clamerai partout les risques que vous auriez pris. Ceux de voyager avec ces éclats d'argent de la mine qui vous aurait éparpillé comme un moulin à poivre moût le grain. Dites moi en toute tranquillité ce que vous voulez.
Continuons de jouer le jeu se disait-elle, de toutes façons, il n'aura rien de plus de ma part que des compliments.
- Stop ! Jambe bionique, il y a un souci, aie, mal au ventre...
- Qui est là ?
Bon personne continuons, c'est bizarre, j'ai eu l'impression que s'était Pépère, écrivons.
- Mon général, votre discours est parfois un peu effrayant, mais vous êtes si charmant en même temps.
Hé bien, je conduis très prudemment. En général, je roule à plus de cent cinquante à l'heure sur la nationale, mais toujours avec prudence. Je ne marque pas toujours les stops, mais je le fais très délicatement. Je ne m'arrête pas aux feux rouges tout le temps, mais je le fais avec une telle douceur que, jamais, entendez moi bien, jamais l'un d'eux ne s'est enflammé. Je ne laisse pas toujours passer les piétons, mais pour les calmer, je leur fais un bras d'honneur pour leur signifier que la rouquine les, hum hum, mais gentiment. Vous, voyez, je suis très douce au volant mon général. Je roule aussi depuis quelque temps avec des pneus sous gonflés à l'arrière de mon véhicule. Mais passé les cent à l'heure sur route mouillée, la voiture danse de l'arrière et c'est follement amusant. Voilà, c'est tout à fait moi au volant. Vous vouliez savoir, vous savez à présent. Comme vous ne me sanctionnerez pas, je suis franche.
- Non madame, je n'aurais pas l'affront de vous mettre cent ans de bouton rouge et encore moins deux cent ans de chaise électrique à perpétuité. Non, je ne ferai rien de cela madame, par contre, je vais informer les services de gendarmerie de votre façon de conduire de façon à ce qu'il vous retire votre permis de conduire, car vous êtes un vrai danger de la route.
La pauvre épicière qui avait joué le jeu de la sincérité se disait au fond d'elle-même, hé bien, ça m'apprendra à être franche.
Pendant ce temps dans la soucoupe, le Pépère revenait de dehors où il avait été précipitamment en disant aie...
- Stop, lâche ce stylo, ce gâteau et cette tasse de vin.
- Pépère, il me semblait bien, j'écris vois tu.
- Tu me prends pour une quiche soûlard.
- Que se passe-t-il ?
- Ce qu'il se passe, tu ne manques pas d'air, qu'as-tu écrit plus haut.
Quant à ce sacré, bouboule s'il m'a derrière lui un jour, je vais lui faire perdre sa graisse au gros lardon. Il me regardait bizarrement, j'ai eu comme l'impression que son cerveau est dans son ventre. Il s'est enfui en courant le salopard, une vraie fifille, il a eu peur de moi. En plus, je l'entendais souffler comme un hippopotame, ça lui aura fais perdre sa graisse, ha ha ha.
Tu as encore osé m'insulter, moi le chat le plus connu de France. Comme par hasard, la vilaine ne s'est pas mouillé le barbelé dentaire. Oui, elle n'a pas dit que tu faisais vivre ce commerce en achetant tout le stock de vin. Attends que je la croise, fil de couture pour tricot de soûlard. Tu n'as pas honte de dire de telles horreurs sur mon compte. Et puis de me remettre en place sous prétexte que tu écris alors que tu es en train de t'empiffrer ces succulents gâteaux de chez Thauvin. Oui, ces jolies merveilles que tu achètes dans des pots en verre, le parfait, oui, c'est parfait aussi pour y mettre ta vinasse.
Je te préviens, je veux des excuses demain...
La suite demain...
Non pas la suite demain, je veux un rôti ce midi sinon j'enverrai ma fille en prospection, elle sait où en trouver.
À bon entendeur, Pépère furax, ne vous salue pas...

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Toujours aussi amusant
Merci Daniel
Amicalement
Gaby