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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Pendant que Pépère fendait l'espace pour affronter l'ambre noir, le président reprenait sa respiration pour raconter son propre voyage dans l'espace.
- Donc, deux jours plus tard, je fus habillé en cosmonaute et Bill vint me saluer et me souhaiter bon courage.
Il me dit comme ça, fiston, les États-Unis portent tous leurs espoirs sur vos capacités extraordinaires. Surtout, soyez héroïque et je puis vous assurer d'une chose ; dès votre retour, je ferai déboulonner la statue de la liberté et à la place, je ferai ériger la statue du cheveu de l'espace. Vous aurez pour l'éternité votre nom gravé dans la mémoire de tous les Américains. Votre statut sera en platine et votre cheveu en or. Courage Manu, je te laisse, c'est bientôt l'heure de mon dessin animé favori et je ne voudrais pas le manquer. Hé oui, fiston, Tom Sawyer, c'est très important à mes yeux.
Sept heures, plus tard, mon voyage commença à destination de l'inconnu.
J'étais confortablement installé sur mon siège et la fusée commença à prendre de la vitesse. J'ai eu un petit malaise à cause de tout ce que j'avais sur moi. Oui, je précise qu'un équipement avait été installé sur mon cheveu et relié à un puissant récepteur radio. Le problème, c'est que j'avais cent quarante kilos d'équipements électroniques sur le dos. Avec la poussée de la fusée, je me retrouvais à faire deux tonnes sept cent.
Malgré tout, je fus vite remis sur pied, car nous avons été très vite en apesanteur.
Très vite, nous atteignîmes l'univers et le voyage se passait pour le mieux.

Le commandant fit escale sur Pluton pour dire bonjour à une cousine à lui. Puis une fois sur cette petite planète, il fit le tour des bars. Après s'être pris une bonne cuite, nous sommes repartis dans l'univers et il a zigzagué une bonne heure. Il était incapable de rejoindre la base par radio. Du coup, je fus obligé de prendre sa place et de me servir de mon cheveu. C'est en prenant la place que je fis un trou dans sa combinaison et qu'il se retrouvait tout rabougri par faute d'oxygène.
Je ne savais plus comment faire et j'appelais le copilote et il vint très rapidement et avec l'apesanteur ne parvint pas à s'arrêter. Ce fut comme ça qu'il se retrouvait à son tour tout desséché comme un grain de riz.
J'étais paniqué, je me retrouvais seul aux commandes d'un engin qui coûtait des milliards de dollars.
Étant mort d'inquiétude, ce fus plus fort que moi et je pris la résolution de contacter Bill.
Allô, Bill, lui disais-je, nous avons un grave problème ici.
- Écoute me dit-il, je suis en train de regarder la petite maison dans la prairie, est-ce que tu peux rappeler d'ici vingt minutes.
- Non lui disais-je, je suis seul à bord le pilote et le copilote sont tout rabougri et je ne sais pas piloter cet engin. J'ai la responsabilité d'une fusée qui coûte des milliards.
- Oui, mais je regarde la petite maison dans la prairie, alors ta fusée, je m'en cogne les genoux à en faire de la trompette avec les doigts de pieds.
C'est alors que je me retrouvais dans le désarroi le plus total durant vingt minutes.
Puis il me rappelait en me disant qu'il allait prendre les commandes à distance pour me ramener sur Terre.
Ceci se passait pour le mieux et les cosmonautes furent sortis de leurs combinaisons une fois arrivés.
J'étais effaré, les malheureux étaient tous secs comme des momies.
Bill était là et me dit, pas de soucis fiston, on va les passer au four de dessèchement et ils reprendront leurs formes.
Oui, c'est un four géant où les hommes sont chauffés à six cents degrés dans un bain de vapeur.
Effectivement, vingt minutes, plus tard, ils sortirent du four et ils étaient en pleine forme.
Bill me dit alors, dommage Manu, désormais les extraterrestres seraient trop loin à rejoindre. Tu n'auras pas ta statue, c'est dommage.
Mais alors tu es fâché, Bill, lui disais-je.
Non me dit-il allons donc ensemble se faire une orgie de cordon-bleus avec de la chantilly.
Voilà maintenant vous savez cette histoire vraie qui n'est pas fausse.
Pendant ce temps-là près de la mare, Sybage, qui avait oublié son cousin, se mit à faire signe aux autres.
Chacun vint à elle et elle s'exclama.
- Vous avez oublié mon cousin à Mornay.
- Tu es sûr de ça ma chatmoureuse.
- Oui, écoute ce flash spécial.
Flash spécial, Mr Google en direct de chez monsieur Mappy.
Ce samedi, aux alentours de seize heures, sur la Rd2076, le peloton motorisé de la brigade de Saint-Amand, procédait à des contrôles de vitesse. C'est alors que les gendarmes étaient en train de verbaliser un contrevenant que l'appareil se mit à siffler très fort. L'opérateur qui était derrière le cadran de contrôle ne voyant rien arriver à l'horizon pensa que c'était un bug du matériel. C'est alors que c'est dessiné à l'horizon le profile d'un chat noir qui laissait derrière lui une épaisse traînée de brume bitumeuse.
Nous demandons aux usagers qui sont sur cette route de faire extrêmement attention.
Le gendarme qui faisait les réglages sur son appareil de vitesse n'eut pas le temps de faire le cliché. C'est alors qu'affichant déjà une vitesse de près de quatre cent kilomètres à l'heure, l'appareil se mit à se consumer et finit par s'embrasser.
Selon le témoignage d'un automobiliste belge actuellement à la brigade de Sancoins, il s'agirait bien d'un chat de couleur noir nommé Turbo. Malgré tous les témoins, la préfecture reste vigilante sur ce phénomène qui pourrait être une hallucination collective au moins que ce fait divers exceptionnel ne soit qu'une supercherie.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de l'avancée de notre enquête une fois que nous aurons parler au brigadier Tatouvu qui se prétend avoir été témoin du passage de ce chat sur la localité voisine.
Selon les témoignages du Belge, ce chat serait l'un des plus rapides au monde. Notre correspondant lui a répondu que cela aurait pu être aussi une citrouille déguisée en chat pour chatloween. Le Belge vexé n'a pas voulu en dire plus.
Sybage finissait à peine de lire cette information dont Turbo arrivait devant eux. Il s'arrêta et se mit à souffler sur ses pattes.
Toujours dans l'espace, mais dans un autre univers, Pépère fonçait tout droit sur l'ambre noire.
- Allô ici, Pépère, allô ici Pépère, je pénètre le cœur du monstre, allô ici Pépère, Leïlanne, Choûanne, Liettuje, me recevez vous ?
- Allô, ici Leïlanne de la soucoupe à Choûanne, oui, Choûanne se guide sur ton signal, allô ici Leïlanne, me reçois..... bip bip... tu... bip.....
Tous se passait très vite et plus aucune des soucoupes n'arrivaient à communiquer avec l'autre.
C'est de l'autre côté de cet univers sur Charnïa que nos amis se retrouvèrent à différents points.
Les ingénieurs sur la planète reprirent le contrôle des soucoupes et les guidèrent sur une zone d'atterrissage.
L'enfer de l'ambre noire était passé.
Pépère était arrivé à les faire passer au travers de cet aspirateur d'univers.
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