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Pépère le chat du poète. Suite

#1
À la brasserie pendant ce temps-là, le président s'était tu. Il écoutait avec attention ce que disait le professeur Ourat. Cela faisait déjà un long moment qu'il parlait avec Chatdore au téléphone.
Malgré tout, il le faisait avec discrétion tout en parlant avec le pape sur ses ouvrages pour mille-pattes.
La sœur rigolait ouvertement et le professeur en était agacé.
Il se dépêcha de clore son entretien téléphonique.
- Alors, sœur Mathilde, qu'est-ce qui vous fait rire à ce point-là ?
- Votre histoire de dentifrice, est-ce que c'est sérieux ?
- Écoutez ma sœur la science de fait jamais de blague. Oui, je suis sérieux, madame, comme vous l'êtes à boire immodérément.
- Hé, paf, Daisy, prend ça dans le museau. Oui, le professeur tout comme moi s'est bien rendu compte que tu avais un vilain penchant pour l'alcool. Garçon, vous me mettrez une autre bière du cul roux.
- Tais-toi, Picsou, va-t-en faire la quête dans ton mausolée Vaticanteux et fiches nous la paix. L'alcool est un remède au cacao minus et de si je bois du vin, c'est pour me protéger de la maladie.
- Calmez-vous et comprenez ceci, le cacao minus est un être à part entière, certes, c'est un virus, mais il réagit comme un humain. Alors si on lui donne du dentifrice, il se brossera les dents comme vous et moi.
Le Belge qui s'était un peu assoupi se reprit et regarda le professeur Ourat.
- Non, d'une frite, ben, vous faites un drôle de professeur, une fois. Vous êtes comme les Soubirou, c'est une belle arnaque encore. Dites ça à un cheval de bois et il part au galop, une fois.
-Non d'un militaire, vous n'avez qu'à lui coller de la chaise électrique à votre virus et vous verrez s'il ferait le malin.
- Calmons-nous, restons calme, nous n'allons pas nous vilipender tout de même. C'est drôle, car toutes vos histoires me rappellent une histoire dont il m'est arrivé plus jeune. D'ailleurs dans le milieu équin où je devins malgré moi l'assistant d'un dentiste pour cheval.
- Hé bien, encore une histoire palpitante, je suppose, Monsieur le Président.
- Oui, professeur, écoutez ça, vous allez tout comprendre.
Un jour avec mon lycée, je m'en étais allé visiter les écurie de Vincennes. Dans ces lieux hippiques, résidaient les plus prestigieux chevaux.
C'est lors de cette excursion que je rencontrais, Adounette qui était une licorne. Enfin, une pauvre jument qui avait une corne sur le front. Elle devait très peu de temps après subir l'ablation de cet attribut. C'est alors qu'elle vit que j'avais comme elle un cheveu frontal. Et ce fut alors le début d'une amitié à toute épreuve. La bête m'écrivait régulièrement et nous nous racontions tout. Bien après qu'elle fut soignée elle me prévint d'un déménagement et se retrouva à Amiens non loin de chez moi. Entre temps, elle était devenue une jument de course remarquable. Un matin, je m'en vais lui rendre visite avant d'aller au lycée. Ce fut là qu'arrivait le drame. Un malheureux concours de circonstances. Déjà, sans le vouloir, je fis un trou dans son auge qui contenait son eau. Le même jour son soigneur qui ne se sentait pas bien lui versa deux jours de boisson et quantité de repas identiques. Moi le même jour, je me fis la fracture de l'ongle d'un pouce en pliant une feuille de papier. Du coup, je fis deux jours d'hôpital en soin intensif de l'ongle qui était sous perfusion de kératine. La pauvre bête resta deux jours sans boire. Le trou dans l'auge avait eu pour conséquence qu'elle se vida au sol en deux minutes.
La bête fut soignée et c'est comme ça que je fis l'invention de la brosse électrique à détartrer les dents pour équinette, le spécialiste du dentifrice pour chevaux.
- Ha, bon, c'est étonnent, mais comment avez vous fait ?
- Hé bien voilà cher ami, je vais vous répondre.
Donc, la pauvre bête qui ne put boire durant deux jours ne put manger non plus. Du coup ses dents se retrouvèrent avec une plaque de tartre de deux centimètres en surface. Cela la gênait et elle ne pouvait plus courir. En effet, elle avait trente kilos de tartre sur les dents et devait constamment garder la tête au sol. Le dentiste équin avait tout essayé, mais rien n'y faisait. Moi de mon côté, j'étais désespéré. Et c'est comme ça que j'eus l'idée de graver mon désespoir sur les murs de mon lycée. J'avais découvert une chose merveilleuse avec mon téléphone. Je le mettais depuis quelque temps avec un lien sur mon cheveu. En mode vibreur celui-ci faisait vibrer le cheveu et aux fréquences reçues, je savais mes SMS sans regarder. Et puis me vint l'idée de le mettre en vibreur constamment pour essayer de graver sur la pierre avec la pointe du cheveu. Cela marchait et c'est ce qui m'a donné l'idée d'essayer sur les dents de mon amie la jument. Ce fut une réussite et ce qui donna l'idée de la brosse à dents électrique qui détartre les dents. Voilà, vous voyez, une histoire en somme toute banale.
Dans son hélicoptère, Pépère était heureux de raconter des histoires à sa fille et à ses petits-enfants.
Coin-coin et Pêcheur partirent tous les deux avec une soucoupe pour guider Choûanne dans son retour vers Sumixorp.
Coin-coin pilotait et Pêcheur faisait le relais.
- Allô, ici Choûanne, allô, ici Choûanne, Pêcheur me reçois tu, allô, ici Choûanne, fin de communication.
- Toc toc toc, allô, ici, Pêcheur, toc toc toc, je te reçois jolie fée, toc toc toc.
Coin-coin vire, dix degrés sud et six degrés ouest à une vitesse de Mach 2, allô ici Pêcheur.
- Allô, ici Coin-coin, fle fle fle, je te reçois love fée qui est aussi belle que ma love gendarme poète, fle fle fle. Je t'ai en visuel radar, fle fle fle. Vire sept degré ouest et règles tes moteurs à trois dixièmes de puissance, fle fle fle. Je te passe en automatique, c'est bon, fle fle fle.
- Toc toc toc, allô, ici pécheur, toc toc toc, j'ai un message de Pépère. Je t'aime, je t'aime ma love maman fée. Toc toc toc, j'ai un message pour le poète rêveur, toc toc toc. Je t'aime soûlard, toc toc toc, je t'aime ma love maîtresse, toc toc toc. Fin de communication, toc toc toc.
Pépère demeurait devant sa fille et ses enfants.
Il avait écouté dans les haut-parleur la conversation de Pécheur et Coin-coin. Il était heureux d'avoir écouté sa maman fée et il envoyait des bisous avec sa patte en direction de l'univers.
- Je t'aime, je t'aime, ma maman fée.
- Hé bien mon papa, quand j'y pense quelle histoire de t'être retrouvé jaune comme un citron.
- Ne m'en parle pas ma fille et écoute la fin de l'histoire.
Donc après être sorti du bocal, je me retrouvais sous la table. C'est alors que love prière s'écrie. Mince un chat jaune chez moi. Ça, c'est bizarre qu'elle heure est-elle. Dix heures, c'est étrange, allons chercher un éthylomètre. C'est alors qu'elle revient avec l'appareil dans une main et un extincteur dans l'autre main.
- Pourquoi un extincteur, je ne comprends pas.
- Hé bien, au cas où l'appareil aurait pris feu. Donc, elle souffle et s'écrie, ouf en ma direction. Deux grammes vingt, j'ai eu peur d'être alcoolisée, ouf. Je me suis écrié, comme par hasard, deux grammes vingt, pas dix, toujours dans la vinasse.
C'est alors que j'ai été copieusement insulté.
- Hé bien, sans la couleur, tu ressembles à bouboule mon crapouillot. Est-ce que tu as peur des fourmis et des panthères mon petit grassouillet. C'est même plus étrange que ça, tu as la même voix de fifille.
- Occupe-toi de ta vinasse et fous moi la paix. Si c'est pour m'insulter, ce n'est pas la peine, que je lui aie répondu.
Étant donné que je ne pouvais pas lui dire que j'étais là pour l'espionner, je lui aie dit m'être teint pour infiltrer les fois jaunes de Tarbes. J'ai précisé que j'avais acheté une teinture qui partait à l'eau et que je m'étais fait avoir car elle était permanente.
C'est elle qui a eu l'idée pour me donner une autre couleur.
-Mets tes lunettes mon crapouillot.
Qu'elle s'est écriée puis elle but une bouteille de rhum et me souffla dessus. Du coup, j'ai fini tout roux comme Fripouille.
Puis elle s'est écriée controlons de nouveau cette alcoolémie.
Heureusement que l'extincteur était là, l'appareil prit feu. C'est la neige carbonique de l'extincteur que j'ai reçu en pleine poire que me redonna ma vraie couleur...
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Cortisone

Maître Poète
#2
À la brasserie pendant ce temps-là, le président s'était tu. Il écoutait avec attention ce que disait le professeur Ourat. Cela faisait déjà un long moment qu'il parlait avec Chatdore au téléphone.
Malgré tout, il le faisait avec discrétion tout en parlant avec le pape sur ses ouvrages pour mille-pattes.
La sœur rigolait ouvertement et le professeur en était agacé.
Il se dépêcha de clore son entretien téléphonique.
- Alors, sœur Mathilde, qu'est-ce qui vous fait rire à ce point-là ?
- Votre histoire de dentifrice, est-ce que c'est sérieux ?
- Écoutez ma sœur la science de fait jamais de blague. Oui, je suis sérieux, madame, comme vous l'êtes à boire immodérément.
- Hé, paf, Daisy, prend ça dans le museau. Oui, le professeur tout comme moi s'est bien rendu compte que tu avais un vilain penchant pour l'alcool. Garçon, vous me mettrez une autre bière du cul roux.
- Tais-toi, Picsou, va-t-en faire la quête dans ton mausolée Vaticanteux et fiches nous la paix. L'alcool est un remède au cacao minus et de si je bois du vin, c'est pour me protéger de la maladie.
- Calmez-vous et comprenez ceci, le cacao minus est un être à part entière, certes, c'est un virus, mais il réagit comme un humain. Alors si on lui donne du dentifrice, il se brossera les dents comme vous et moi.
Le Belge qui s'était un peu assoupi se reprit et regarda le professeur Ourat.
- Non, d'une frite, ben, vous faites un drôle de professeur, une fois. Vous êtes comme les Soubirou, c'est une belle arnaque encore. Dites ça à un cheval de bois et il part au galop, une fois.
-Non d'un militaire, vous n'avez qu'à lui coller de la chaise électrique à votre virus et vous verrez s'il ferait le malin.
- Calmons-nous, restons calme, nous n'allons pas nous vilipender tout de même. C'est drôle, car toutes vos histoires me rappellent une histoire dont il m'est arrivé plus jeune. D'ailleurs dans le milieu équin où je devins malgré moi l'assistant d'un dentiste pour cheval.
- Hé bien, encore une histoire palpitante, je suppose, Monsieur le Président.
- Oui, professeur, écoutez ça, vous allez tout comprendre.
Un jour avec mon lycée, je m'en étais allé visiter les écurie de Vincennes. Dans ces lieux hippiques, résidaient les plus prestigieux chevaux.
C'est lors de cette excursion que je rencontrais, Adounette qui était une licorne. Enfin, une pauvre jument qui avait une corne sur le front. Elle devait très peu de temps après subir l'ablation de cet attribut. C'est alors qu'elle vit que j'avais comme elle un cheveu frontal. Et ce fut alors le début d'une amitié à toute épreuve. La bête m'écrivait régulièrement et nous nous racontions tout. Bien après qu'elle fut soignée elle me prévint d'un déménagement et se retrouva à Amiens non loin de chez moi. Entre temps, elle était devenue une jument de course remarquable. Un matin, je m'en vais lui rendre visite avant d'aller au lycée. Ce fut là qu'arrivait le drame. Un malheureux concours de circonstances. Déjà, sans le vouloir, je fis un trou dans son auge qui contenait son eau. Le même jour son soigneur qui ne se sentait pas bien lui versa deux jours de boisson et quantité de repas identiques. Moi le même jour, je me fis la fracture de l'ongle d'un pouce en pliant une feuille de papier. Du coup, je fis deux jours d'hôpital en soin intensif de l'ongle qui était sous perfusion de kératine. La pauvre bête resta deux jours sans boire. Le trou dans l'auge avait eu pour conséquence qu'elle se vida au sol en deux minutes.
La bête fut soignée et c'est comme ça que je fis l'invention de la brosse électrique à détartrer les dents pour équinette, le spécialiste du dentifrice pour chevaux.
- Ha, bon, c'est étonnent, mais comment avez vous fait ?
- Hé bien voilà cher ami, je vais vous répondre.
Donc, la pauvre bête qui ne put boire durant deux jours ne put manger non plus. Du coup ses dents se retrouvèrent avec une plaque de tartre de deux centimètres en surface. Cela la gênait et elle ne pouvait plus courir. En effet, elle avait trente kilos de tartre sur les dents et devait constamment garder la tête au sol. Le dentiste équin avait tout essayé, mais rien n'y faisait. Moi de mon côté, j'étais désespéré. Et c'est comme ça que j'eus l'idée de graver mon désespoir sur les murs de mon lycée. J'avais découvert une chose merveilleuse avec mon téléphone. Je le mettais depuis quelque temps avec un lien sur mon cheveu. En mode vibreur celui-ci faisait vibrer le cheveu et aux fréquences reçues, je savais mes SMS sans regarder. Et puis me vint l'idée de le mettre en vibreur constamment pour essayer de graver sur la pierre avec la pointe du cheveu. Cela marchait et c'est ce qui m'a donné l'idée d'essayer sur les dents de mon amie la jument. Ce fut une réussite et ce qui donna l'idée de la brosse à dents électrique qui détartre les dents. Voilà, vous voyez, une histoire en somme toute banale.
Dans son hélicoptère, Pépère était heureux de raconter des histoires à sa fille et à ses petits-enfants.
Coin-coin et Pêcheur partirent tous les deux avec une soucoupe pour guider Choûanne dans son retour vers Sumixorp.
Coin-coin pilotait et Pêcheur faisait le relais.
- Allô, ici Choûanne, allô, ici Choûanne, Pêcheur me reçois tu, allô, ici Choûanne, fin de communication.
- Toc toc toc, allô, ici, Pêcheur, toc toc toc, je te reçois jolie fée, toc toc toc.
Coin-coin vire, dix degrés sud et six degrés ouest à une vitesse de Mach 2, allô ici Pêcheur.
- Allô, ici Coin-coin, fle fle fle, je te reçois love fée qui est aussi belle que ma love gendarme poète, fle fle fle. Je t'ai en visuel radar, fle fle fle. Vire sept degré ouest et règles tes moteurs à trois dixièmes de puissance, fle fle fle. Je te passe en automatique, c'est bon, fle fle fle.
- Toc toc toc, allô, ici pécheur, toc toc toc, j'ai un message de Pépère. Je t'aime, je t'aime ma love maman fée. Toc toc toc, j'ai un message pour le poète rêveur, toc toc toc. Je t'aime soûlard, toc toc toc, je t'aime ma love maîtresse, toc toc toc. Fin de communication, toc toc toc.
Pépère demeurait devant sa fille et ses enfants.
Il avait écouté dans les haut-parleur la conversation de Pécheur et Coin-coin. Il était heureux d'avoir écouté sa maman fée et il envoyait des bisous avec sa patte en direction de l'univers.
- Je t'aime, je t'aime, ma maman fée.
- Hé bien mon papa, quand j'y pense quelle histoire de t'être retrouvé jaune comme un citron.
- Ne m'en parle pas ma fille et écoute la fin de l'histoire.
Donc après être sorti du bocal, je me retrouvais sous la table. C'est alors que love prière s'écrie. Mince un chat jaune chez moi. Ça, c'est bizarre qu'elle heure est-elle. Dix heures, c'est étrange, allons chercher un éthylomètre. C'est alors qu'elle revient avec l'appareil dans une main et un extincteur dans l'autre main.
- Pourquoi un extincteur, je ne comprends pas.
- Hé bien, au cas où l'appareil aurait pris feu. Donc, elle souffle et s'écrie, ouf en ma direction. Deux grammes vingt, j'ai eu peur d'être alcoolisée, ouf. Je me suis écrié, comme par hasard, deux grammes vingt, pas dix, toujours dans la vinasse.
C'est alors que j'ai été copieusement insulté.
- Hé bien, sans la couleur, tu ressembles à bouboule mon crapouillot. Est-ce que tu as peur des fourmis et des panthères mon petit grassouillet. C'est même plus étrange que ça, tu as la même voix de fifille.
- Occupe-toi de ta vinasse et fous moi la paix. Si c'est pour m'insulter, ce n'est pas la peine, que je lui aie répondu.
Étant donné que je ne pouvais pas lui dire que j'étais là pour l'espionner, je lui aie dit m'être teint pour infiltrer les fois jaunes de Tarbes. J'ai précisé que j'avais acheté une teinture qui partait à l'eau et que je m'étais fait avoir car elle était permanente.
C'est elle qui a eu l'idée pour me donner une autre couleur.
-Mets tes lunettes mon crapouillot.
Qu'elle s'est écriée puis elle but une bouteille de rhum et me souffla dessus. Du coup, j'ai fini tout roux comme Fripouille.
Puis elle s'est écriée controlons de nouveau cette alcoolémie.
Heureusement que l'extincteur était là, l'appareil prit feu. C'est la neige carbonique de l'extincteur que j'ai reçu en pleine poire que me redonna ma vraie couleur...
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Merci Daniel pour ce nouvel épisode que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt
Amicalement
Gaby