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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Pendant que les quatre complices longeaient le canal, un autre malfaisant revenait vers la commune.
Cochon Jaune qui avait repris l'autoroute vers Saint-Amand décida de repasser vers la brigade de Sancoins dans l'espérance de retrouver ses amis.
Dans la bagarre qui l'avait opposé à Pépère et Fripouille sur la commune, il avait perdu son téléphone et ne pouvait pas les prévenir.
En fait, c'était Merguez qui avait son téléphone et qui depuis deux jours appelait régulièrement son épouse sans s'être aperçu que c'était celle de Cochon.
Le cochon n'était plus très loin de la commune et pensait à sa future vengeance à l'encontre de Pépère.
En face à quelques kilomètres de distance venait vers lui, l'ambulance qui emmenait la femme fraîchement arrêtée en direction d'un établissement spécialisé.
La femme malgré la piqûre était extrêmement agitée et les ambulanciers lui avaient mis une camisole de force. Malgré tout, la femme était dans un état démentiel. Elle avait fait depuis le matin un savoureux mélange d'alcool, de neuroleptiques, de psychotropes et de cannabis. La piqûre plutôt que de la calmer avait eue tout l'effet inverse. C'est ainsi que dans une rage folle, elle était arrivée à dégueniller la camisole avec ses dents et à se libérer. C'est alors qu'elle se servit d'une bouteille d'oxygène qui était dans l'ambulance pour défoncer la séparation métallique. Le chauffeur fut surpris par la violence du choc et pila urgemment. La femme fut projetée dans la cloison et elle s'évanouit.
C'est ainsi qu'arrêtés en plein milieu de la route les ambulanciers furent surpris par un coup de klaxon.
Juste un face d'eux, Cochon qui pensait en voyant les gyrophares que c'était un véhicule de police. Il descendit et vit les deux hommes sur la femme qui recouvrait ses esprits. Il se jeta sur l'un d'eux et à l'aide d'une matraque qu'il avait pris dans son camion, il l'assomma.
L'autre se fit mordre violemment l'oreille et lâcha la femme qui le mit ko d'un coup-de-poing dans le ventre.
- Qui es-tu toi ?
- Je suis Cochon, ahou ahou !
- Moi, c'est Josiane, haou haou. Je dois soigner un sale chat qui m'a arrêtée, haou haou, et récupérer ma morveuse.
- Monte dans le camion, je t'emmène, haou haou.
C'est ainsi que Cochon partit avec la furieuse.
Le long de la mare, Fripouille avait averti du danger les autres suite au SMS de Lolo.
Toublanc était dans un arbre et faisait le guet. Il vit arriver la Dacia et reconnu Merguez à sa barbe de pouilleux et son œil de verre qui brillait. Il n'avait pas oublié ce sale individu qui déguisé en gendarme une première fois avait essayé de lui faire du mal dans l'allée vers son camping-car.
Il envoya un message à Elchaponne lui expliquant la situation.
Celui-ci réunit ses troupes prêt à accueillir les quatre bandits.
- Écoutez moi vous autres nous allons les avoir par surprise. Saturne reste devant la palette et enlevons ces branches de façon à ce que les bandits la voit en arrivant. Avéame, va te cacher plus loin qu'ils ne te fassent pas de mal. Fripouille et Isidore cachez vous derrière les branches que nous enlevons nous autres. Mettez-vous à droite juste derrière et Un-œil à gauche. Moi, je vais dans l'arbre là-bas et vous donnerais le signal pour attaquer dès qu'il entre ici. J'arriverais avec Toublanc juste derrière. Le but est de les encercler, leur donner une correction pour les forcer à fuir et après nous prendrons la voiture pour la cacher plus loin.
Pêcheur et Coin-coin, restez sur la mare comme ça, ils ne pourront pas vous approcher. Faite du bruit pour les distraire et toi Saturne provoque les. Des qu'ils seront tous groupés, nous attaquons. En face, toi avec, Un-œil Isidore et Fripouille, Coin-coin et Pêcheur attaquez par les côtés simultanément et Toublanc et moi arrivons par-derrière.
Le scénario était parfaitement organisé et chacun était à sa place. C'est alors que les malfaisants arrivèrent proche de la mare.
- Regarde, Merguez devant, il n'y a qu'un chat, ou est le lardon.
- Ne t'inquiète pas, Ragoût, nous allons le capturer et le faire parler.
- Regarde, Cecilia, sur la mare ce canard et ce héron, c'est des complices de la montgolfière sur pattes. Tu sais nager toi, tu pourrais les attraper.
- Tu rigoles, Flan, me mettre dans cette mare boueuse pas question. Allons plutôt nous occuper du chat là-bas, les deux bestioles à ailes ne représentent aucun danger.
Pêcheur et Coin-coin regardaient les quatre furoncles qui étaient sortis de la voiture et se dirigeaient vers Saturne. Elchaponne était dans son arbre près à donner le signal quand Saturne ferait signe de la patte.
- Toc toc toc, nous allons les pulvériser, toc toc toc, ils ne vont rien comprendre toc toc toc.
- Fle fle fle, ma gendarme poète va être fière de moi, fle fle fle, elle va me nommer canard premier, fle fle fle. Elle va semer plein d'arbres à pain sur les étoiles, fle fle fle, et il pleuvra des milliers de gouttes de miettes de pain pour les petites pattes, fle fle fle.
Pendant que la troupe se préparait au combat, Pépère continuait de fanfaronner devant les gendarmes. Les Nike étaient gonflés et les leds flashaient énormément. Son chat-ventre était tout illuminé et l'inscription défilant, Pépère chat policier, était simplement impressionnante.
- Hé bien, Pépère, cette histoire de couche de ciment est simplement étonnante. Vous ne savez pas si cette femme aurait causé d'autres préjudices dans la région, à tout hasard.
En parlant de ça, il me semble que vous avez toujours l'odeur de la vilaine sur vous, ha ha ha.
Le Pépère était vexé qu'on lui dise qu'il sentait mauvais.
- Oui bon, cette odeur va disparaître, ne vous inquiétez pas. Cela me rappelle d'ailleurs une histoire quand j'ai fait arrêter une première fois Charlotte alors qu'elle avait séquestré ma love maîtresse.
- Ha, qu'est ce que c'est que cette histoire, racontez nous ça.
- Je vais vous expliquer comment les choses se sont déroulées.
Voilà un jour ma love maîtresse que j'aime avait invité Charlotte pour lui donner un coup de main pour tester les éthylomètres de la brigade.
À grand renfort de coup de portos que lui avait ramené son ami portugais dont je viens de vous parler pour le cadeau de la bétonnière les voilà lancés dans un travail de lever le coude et soufflez.
C'est au milieu de la soirée que je fus appelé en renfort.
Voilà Charlotte était tellement cramé qu'elle a confondu ma love maîtresse avec une bouteille de Portos. En effet, elle a chez elle un fauteuil en rotin et assise dedans, Charlotte la prenait pour une bouteille. C'est comme ça qu'elle a commandé à essayer de la déboucher en lui rentrant le tire-bouchon dans le képi. Pris de panique elle m'a fait appeler et quand je suis arrivé un gendarme essayait de forcer sa porte. C'est à la suite de ça que je me suis retrouvé avec une épouvantable odeur sur moi. Voilà ce qui s'est passé.
- Mais, je ne comprends pas tout, pouvez-vous m'expliquer un peu mieux.
- Oui, attendez, j'y viens ne vous inquiétez pas.
Donc arrivé sur place avec ma force surnaturelle, je suis passé à travers la porte sans aucun dommage. Charlotte, ayant entendu le bruit, est venue en courant.
Elle a saisi une louche à soupe pour me menacer.
Moi, avec courage, comme j'ai déjà fait preuve en Irak où lors du onze septembre, je lui ai sauté dessus. Avec mes moustaches, j'ai coupé le manche de la louche. Charlotte alors surprise a saisi une grenade à plâtre qui était dans une vitrine. Oui ma love pochette fait une collection d'armes de guerre que lui fournit mon édentés des capsules de bières africaines.
Avec courage, j'ai broyé et réduit en poussière cette grenade et elle n'a pas explosée.
Elle a ensuite saisi un rouleau à pâtisserie et je l'ai cassé avec ma queue. Se voyant sans défense, elle est partie par le balcon. Je ne l'ai pas poursuivi, car je devais m'occuper de ma love maîtresse. J'ai donc été là voir et me suis rendu compte que Charlotte l'avait solidement attachée au fauteuil en rotin. Avec la seule force de mes dents, j'ai coupé la corde, ensuite avec mes pattes ultras puissantes, j'ai écrasé le tire-bouchon qui était dans son képi. Voilà, pour ce qui est de l'odeur, c'est assez simple. Quand, j'ai cassé la louche, j'étais le dos aux toilettes et la partie cassée est tombée sur la lunette qui s'est fendue et j'ai reçu le contenu sur mon dos alors que la vilaine Charlotte y avait été sans tirer la chasse alors qu'elle avait la colique.
- Ah oui, je comprends maintenant, quelle histoire.
- Bon ce n'est pas tout ça, gendarme, j'ai rendez-vous avec des amis, je vous laisse, tu viens Turbo.

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