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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Au commissariat, la déception du groupe était flagrante. Pendant ce temps, Isidore, qui ne voyait pas arriver Pépère et était sans nouvelle, partit en direction du centre-ville. Les barrières de sécurité étaient toujours sur la route, mais, plus un seul gendarme n'était présent. Au poste, pendant ce temps, nos quatre compères tournaient en rond autour du tas de couvertures. En une ronde sans fin, il marchait sur cet horizon infini qu'est un cercle. Ils se grattaient fort la tête en essayant toujours de comprendre vainement ce qui avait échoué dans leur projet. De temps en temps, l'un d'eux s'arrêtait en disant, et si, non ça n'ira pas. Puis le groupe reprenait sa route infinie en continuant de faire des pluies de cheveux à trop se les gratter et un sillon circulaire dans le sol consécutif à leur marche de réflexion. Ce fut Merguez qui exprima une nouvelle idée en arrêtant le groupe.
- Hé, si l'on coupait les barreaux avec quelque chose.
- C'est une super idée ça, mais nous n'avons pas de lime.
- Oui, tu as raison Ragoût, l'idée d'Arôme est excellente, mais que prendre pour couper ces barreaux.
- Attendez pour voir, que je regarde dans mon sac à main, regarde Flan, j'ai une lime à ongle.
- Écoute Cecilia, essai là avant, range là et essaie de nouveau, que l'on soit certain. Tu as vu le coup de l'allumette que je ne peux toujours pas expliquer. D'ailleurs ça m'a donné un sacré mal de tête de réfléchir à force de me là gratter.
- Écoute flan, tu vas essayer la lime en premier et moi, je l'essaie après.
- Impossible ma pauvre, je ne peux pas.
- Ha bon, et pourquoi donc ne peux-tu pas ?
- Je n'ai plus d'ongles à force de m'être gratté les cheveux. Regarde, je n'ai même plus de cheveux à l'endroit où j'ai gratté. Je n'ai pas ma casquette en plus alors je risque une brûlure de l'intelligence avec la lumière avec ce crâne nu.
C'est donc, Cecilia qui essaya la lime et la rangea dans son sac. Elle là ressortit et ses trois amis retenaient leur respiration avec anxiété. Elle fit, un essaie et cela marchait.
- Ouf, enfin à nous la liberté, allez, vas-y Cecilia lime les barreaux.
- Ouf, j'étais tellement tendu que mon yeux unique était en pleine panique.
- Excellent, ce n'est pas comme mon allumette qui nous a offert un espoir inutile.
La pauvre femme mit autant d'effort qu'elle le pu, mais ne réussissait qu'à user la lime dans le vide.
Inutile, j'arrête plutôt lisser un violon à l'ingre.
Ses amis étaient fortement déçus et ils rageaient. C'est alors que reprit la ronde. Au même moment arriva sur la brigade le général Picolle qui était revenu à pied faute que l'on vienne le récupérer.
Pendant ce temps, Isidore remontait vers la rue qui menait au centre-ville. Il croisa un autre chat et l'arrêta pour lui demander ce qui se passait.
- Chatlut, tu sais ce qui se passe plus haut ?
- Chatlut, je m'appelle, Saturne, hé bien, il paraît qu'un animal inconnu à fait un caca immonde qui est radio actif. C'est ce que j'ai entendu dire. Tu es nouveau dans le quartier.
- Hé bien non Saturne, j'habite de l'autre côté du canal, c'est sympa de me répondre, tu habites ici, copain chat ?
- Hé bien, j'arrive seulement, normalement je suis à Mornay mais, un humain chez qui je vais régulièrement, m'a emmené chez un faux vétérinaire allemand à la sortie de Sancoins et je me suis échappé à la recherche de quelques denrées à manger. J'ai les crocs figure toi.
- Tu aimes le poulet, Saturne ?
- Hum, j'en raffole, ils en vendent à la boucherie plus haut. J'ai vu un gros chat gris avec les bouts des pattes blanches qui étaient devant et salivait tellement que la place est inondée, c'est inimaginable. Il venait d'une drôle de voiture où il y avait un canard, un héron et une sublime Siamoise. Le bougre devant le temple des amours naturels avait sur lui une forte odeur de caca et je pense que c'est lui qui a fait devant le bar.
- Je sais qui est ce chat, c'est Pépère.
- Le fameux agent secret, tu veux dire que c'est lui !
- Oui et moi, Isidore, je suis son coéquipier.
- Mais il me semble te connaître, tu ne serais pas le fameux Isidore de l'émission...
- Toutes griffes dehors, oui, j'en suis le concepteur. Reste ici, je vais revenir. Je te présenterais Pépère et mes autres amis, je t'offrirai du poulet.
Saturne se calla dans l'angle d'une porte et attendit. Isidore reprit sa route jusqu'à la place où était situé la boucherie.
Pêcheur, Coin-coin et Avéame attendaient dans l'auto pendant que Pépère, calepin en patte faisait semblant de prendre des notes en se donnant des airs de grands philosophes. Il ne vit même pas qu'Isidore était juste derrière lui en train de l'observer.
- Toc toc toc, mais que fait-il, toc toc toc, je suis pressé de retourner au canal, toc toc toc.
- Fle fle fle, moi aussi, et si l'on m'avait volé ma mare, fle fle fle, il y a trop d'œuvres d'arts dans son musée, fle fle fle.
- Hé bien, je pense qu'il rêve de toutes les dévorer ces œuvres d'arts, mon cher Coin-coin, chat chat chat...
Le Pépère lui parlait tout seul et ne vit même pas qu'Isidore était à présent à côté de lui. Il était dans un autre monde et ses moustaches vibraient en résonance à son ventre qui faisait de drôles de bruits.
- Alors là mon cher Henri le rôti, vous m'épatez dans votre nouvelle tenue. Ma Chère Paulette, la paupiette, votre robe est vraiment très belle, je trouve qu'elle vous galbe parfaitement la cuisse. Hé Penelope, l'escalope, quel superbe fessier vous affichez sous les projecteurs, c'est vraiment très appétissant. Non, ne la lorgnez pas comme ça mon cher Nicolas la chipolata. Ma Chère Blaise la Merguez, je note que vous avez un nouveau parfum, oui ce musc de Fany le persil vous va pour le mieux. Ho mon dieu, mon pauvre René, le poulet, je vous avais oublié, sachez qu'au bal des bouchers, couteau en patte, mes amis sauraient sûrement vous rendre honneur.
- Hé bien, les cousins de René le poulet t'attendent vers le canal, à côté de la mare à Coin-coin. Ça fait un moment que l'on t'attend Pépère, mais que fais-tu ici ?
Le Pépère se trouva pris sur le fait. Il ne savait trop comment répondre à Isidore.
- Excuse moi mon copain, je suis passé ici, car j'ai été informé d'une grave menace sur mes amours. Une mouche carnivore à dents de loup qui est dans les environs. Elle mange toutes les viandes qu'elle trouve sur son passage. Ensuite, elle fait caca de l'acide nucléaire qui dégage un gaz bactériologique. Elle a fait devant le bar figure toi.
- Ha, bon, tu es sûr ?
Et c'est dangereux comme mouche ?
- Hé bien, oui, figure toi que la race humaine est en état d'alerte maximum. Cette mouche peut anéantir la terre entière en se nourrissant de viande. Alors je suis passé par le musée pour en prévenir son gardien. Cette aberration génétique est le résultat d'expérience de mon sapajou Pyrénéen élevé au vin de chèvre du pôle Sud.
- Ha, bon, comment, c'est arrivé ?
- Hé bien canne à sucre d'Afrique occidentale complètement cramé au rhum blanc, à utilisé du fil qui était contaminé de radioactivité pour attacher du laurier et la mouche en est née. Voilà mon copain, récemment ma love maîtresse, oui celle qui me traite de, bouboule, fifille, gras-double et autres jolis noms, c'est fait greffer sur le ventre des poches à rhum. Mon comorien du Népal fabriquant de raisin nucléaire lui a retiré ses fils et les a utilisés pour les greffer sur du laurier espérant qu'il pousse des flacons de rhum. Un loup est venu et s'est frotté sur ces fils qui étaient contaminés par le fait que ma love ne bois pas d'eau à pris un bain d'uranium vinassé avant d'être opérée. Une mouche est passée par là et à pondu sur le fil, le petit a mangé l'ADN du loup et en est née cette mouche Dracula à dent de loup. J'espère qu'ils vont arriver à la retrouver avant que la race ne disparaisse.

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