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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le long de la route, le cochon mit le contenu du jerrican dans le réservoir.
- Ça alors, il s'est fait arnaquer le type qui a cette voiture. Elle est de mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit, c'est écrit sur le bouchon, ha ha ha. Sur la carte grise de la voiture, c'est écrit deux mille cinq, ha ha ha. C'est tranquille ici quand même, quand je pense que le gros ventre habite ici, ha, ha ha. Tu vas voir gras double, on va s'occuper de tes moustaches.
- Ho, soûlard, ça sent la vengeance par là, attends tu ne perds rien pour attendre toi et ton aubergine.
- Pépère, s'il te plaît, c'est une fiction.
- Non, poivrot, c'est mon histoire qu'elle est vraie réelle, pas fausse, continue comme ça et demain matin, tu auras un joli caca devant ta porte.
Donc, l'homme après cette profonde réflexion monta derrière le volant et réussit après plusieurs tentatives à démarrer la voiture.
Il partit tranquillement et le Pépère se mit à le suivre. Il revenait tout juste de l'épicerie et venait à peine de remettre le temps en route. Malgré qu'il eut marché doucement, le poids du poulet dans son ventre l'avait énormément fatigué.
- Toc toc toc, ça sent une drôle d'odeur, toc toc toc.
- Fle fle fle, pourquoi tu es essoufflé, fle fle fle.
- Oui, Pépère, on dirait que tu viens de faire un chatrathon.
- Tes chaussure sont pleines de gras.
- Arf arf arf, excusez moi, c'est le morceau de titane de mon cœur qui m'essouffle. Le gras sur mes chaussures, c'est de l'intelligence qui a couler de mon ventre. Oui, je transpire de l'intelligence, il faut le savoir. Quant à la drôle d'odeur, comme tu dis pêcheur, c'est l'écho de l'odeur de mes dents qui parlent entre elles, voilà mon copain. Je vous l'ai déjà expliqué que je suais de l'intelligence non et j'ai été contrarié alors j'ai beaucoup transpiré. Oui, on a sali mon honneur en m'insultant de fifille, de bouboule, de gras-double, de gros ventru, et de peureux. Et par qui sont venues ces odieuses remontrances. Par une tomate alcoolisée à l'eau-de-vie de la grotte des moines. Après, vu qu'elle va me dédommager d'une cargaison de saucissons, je ne porterai pas plainte. Puis il se faisait tard et comme mes dents parlent quand elles ont faim elle a peut-être parlé sous le coup d'un excès d'alcoolémie. Oui, cela lui arrive de dépasser les cinq grammes de sang par litre d'alcool. Ce n'est pas des mensonges, j'en veux pour preuve le nombre incalculable d'éthylomètres qu'elle a mis en panne. Et ce sont encore les capacités intellectuelles de Pépère qui ont été requises pour les réparer. Comme ses dents que j'ai dû refaire, tout ça parce qu'elle a mangé une tarte de ciment. Je ne vous parle pas non plus de l'autre outrancier qui picole du matin au soir et dévore toute ma nourriture. Oui, tout y passe, mes catisfactions, mes croquettes Whiskas, mes sachets et les succulents poulets qu'il achète à la vilaine en bas. J'en veux pour preuve pas plus tard qu'il y a deux jours où il m'a dit. Vient mon joli Pépère, j'ai du poulet pour toi. Moi pauvre souffreteux, j'ai été voir cette manne inespérée et mes pauvres yeux à moitiés aveugles à cause des vapeurs d'alcool qu'il dégageait en parlant n'ont vu qu'une maigre carcasse. Oui mes amis, un squelette où l'ignoble individu avait commencé à manger les os des cuisses.
Excusez-moi mes amis, mais je suis énervé.
- Toc toc toc, c'est la grosse colère, toc toc toc.
- Fle fle fle, faut gaffe tu roules à moitié dans le fossé, fle fle fle, tu vas écraser les petites pattes.
- Regarde, le cochon s'arrête, que faut-il.
- Oui, Pépère, calme toi, fait plutôt attention à lui. C'est quoi la tarte au ciment au fait ?
Le cochon était devant eux et avait le téléphone en main. L'avantage de l'invisibilité de Pépère lui permit de se mettre à côté de lui pour mieux l'observer.
Il parlait avec Ragoût qui lui demandait d'enlever sa publication Facebook avec le gendarme à terre.
- Pourquoi je dois l'enlever ?
- Hé bien, tu es entré dans la cabane et tu as dû laisser tes empreintes respiratoires.
- Ha, bon, tu crois, c'est quoi ça.
- Tu ne regardes jamais la télé, dans les films, ils en parlent, c'est l'empreint ADN.
- C'est quoi cette bête ?
- C'est l'empreinte des narines où l'air passe et qui est unique à chacun.
- ADN, empreinte des narines, tu es sûr ? Renvoie-moi sur SMS ce sigle bizarre comme ça s'écrit je comprendrai mieux.
Ragoût s'exécuta et lui envoya ceci. ( amprunte des narrines)
- À oui, je comprends mieux, je me demandais ce qu'un nez avait avoir avec cetelem.
Je la retire de suite.
Le Pépère ne comprenait rien à cette conversation qui pour lui n'avait aucun sens.
Je ne comprends rien de ce qu'il raconte le cochon. À qui parle-t-il s'est bizarre cette histoire.
- Toc toc toc, comme ta tarte au ciment toc toc toc.
- Fle fle fle, les petites pattes, ils mangent de la tarte aux pains fle fle fle.
- Oui, Pépère qu'est-ce que c'est que cette invention encore.
- Oui ça paraît très étrange.
- Hé bien, je vais vous l'expliquer et vous allez tout comprendre.
Vous vous souvenez qu'un soir l'aidant à monter ses courses, je lui avais demandé si huit litres de rhum n'étaient pas beaucoup pour une seule personne. Vous vous rappelez aussi que je suis l'inventeur du répare dent. Hé bien, je l'ai inventé pour mon aubergine figurez vous.
Je vais vous l'expliquer, et vous aller comprendre. Se sentant vexé elle me répond que c'était pour faire des crêpes avec le brontosaure des prairies de malt à whisky irikien fabriqué au pôle Sud, et décide d'y aller. Il commence à faire la pâte et le récipient qui était un seau se retrouva plein. C'était très dur à délayer et ça faisait des grumeaux, c'est là qu'ils me demandent de les aider. J'ai prétexté un mal de hanche. Du coup, ils ont eu l'idée d'utiliser la bétonnière de son ami portugais qui était toujours sur son terrain et qu'il venait de réparer. Il ne se souvenait plus d'avoir mis dedans un sac de ciment pour l'essayer. C'est comme ça qu'ils ont fait des crêpes au ciment et que ma maîtresse que j'aime, je précise, c'est cassée dix dents dessus. C'est alors que pour lui rendre service, j'ai inventé le répare dent.
Le brigadier et le président écoutèrent l'épicière qui hurlait sans savoir pourquoi.
- Hé bien général vous n'allez pas voir ce qui se passe là-bas.
- Non mon maréchal, la brave femme a dû se brûler avec sa rôtissoire et cela lui forgera le caractère.
Regardez donc sa voiture qui est devant la boutique. Elle est en infraction et risque dix ans de chaise électrique, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper.
- Ha bon mon général et pourquoi donc, serait-elle en infraction ?
- Ses pneus sont sous gonflés en voilà la raison.
- Vous êtes sûr de ce que vous avancez, ils ne me semblent pas pourtant.
- Vous n'avez qu'à aller voir de plus près mon maréchal.
- Je ne le ferai pas, car j'ai tellement peur de la rechute du cheveu frontal que j'ai l'impression qu'il est là et j'ai peur d'êtres sourd à nouveau en regardant ces pneus de trop près.
- Ha, bon, mon maréchal, comment ça sourd, et pour quelle raison, je vous prie ?
- Hé bien, mon général, je vais vous le dire puisque cela m'est arrivé.
Je me suis rendu sourd en jouant au football, voilà monsieur.
Dans ma prime jeunesse, il me fut demandé par mes parents si je désirais pratiquer un sport. C'est alors que je fus attiré par le tennis. Oui j'y ai beaucoup joué sur la console Atari de ma promise, bêtement perdue en lui disant la chauve sourit. Là encore, mes capacités de vue en trois dimensions m'ont fortement aider à ce jeu dont je fus le meilleur joueur au monde.
C'est comme ça que j'ai entamé un entraînement au tennis. Malheureusement, j'ai dû abandonner.
- Et pourquoi, avez-vous arrêté mon maréchal ?
- Attendez, laissez moi y venir mon général et vous allez comprendre la chose.
Vous vous souvenez de ces horribles lunettes de plongée que me forçait à mettre ma mère.
À cause d'elles, je ne voyais rien sur les côtés et ma vue en trois dimensions qui était un avantage sur un écran de télévision ne m'aidait pas sur un cours. Je ne voyais pas le déplacement de ma main et je fus qualifié de médiocre à ce sport. Par déception, je me suis tourné vers le football et là encore ne voyant rien sur les côtés, j'étais très mauvais. C'est alors que l'on m'a donné une deuxième chance en me mettant dans les goals. Je fus un prodigieux gardien de but grâce à ma vision en trois dimensions. Tout se passait bien jusqu'au jour où la balle est venu de plein fouet sur mon front. Le cheveu qui vivait en ses lieux avait une pointe redoutable, d'ailleurs, je m'en servais régulièrement pour faire des trous dans les feuilles que je rangeais dans mes classeurs. Pour dépanner mon père à accrocher un tableau, j'ai même fait un trou dans un mur avec une autre fois. La rencontre de la balle avec le cheveu a été horrible. Le ballon a explosé et la détonation s'est entendue à des kilomètres. Dû coup les services de sécurité croyant à un attentat le stade fut évacué et plus de cinquante personnes ont été à l'hôpital pour de légères lésions aux tympans. Quant à moi, je suis demeuré sourd et le souffle de l'explosion m'avait aussi écarté les oreilles et arraché les cheveux. C'est ainsi que l'ont dû m'équiper de deux appareils auditifs pour que j'enttende à nouveau. J'ai donc repris l'école totalement chauve et les oreilles écartées. Ma promise qui était dans le même collège que moi pour se venger du coup de l'hôpital ne manquât pas de me répéter à plusieurs reprises, le chauve sourit, et de me traiter de feuilles de choux.
- Ha oui quand même mon maréchal, c'est horrible.
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