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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le long du ruisseau sur Xuaesic, Turbo n'en pouvait plus. Pendant que les deux fées profitaient de la sérénité de la planète, il était intarissable devant Isidore qui avait autant à raconter d'histoire que lui.
Un-œil lui dormait tranquillement proche de Leïlanne et n'en avait que faire à cet instant.
- Tu es vraiment très fort mon copain, tu as terrassé ce papillon en le semant à la course.
- Oui, Isidore, mais en rentrant, j'ai cru halluciner, ils y avaient des vagues dans la forêt. Je me suis demandé ce que c'était. Je n'avais pas l'hélicoptère à Pépère pour pouvoir survoler le bois alors j'ai eu une idée.
Je suis retourné à l'endroit où j'avais terrassé le papillon nucléaire. J'ai récupéré ses ailes et les ai solidement fixées à mes puissantes pattes et je me suis transformé en Ucar et j'ai survolé la pinède. Ils y avaient des creux dans le bois comme si des arbres se seraient enfoncés. Puis, j'ai remarqué en volant qu'ils y avaient des ondulations bien au-delà de la forêt et que même certaines maisons du village semblaient s'enfoncer sous le sol. J'ai donc atterri et je me suis promené dans le bois et j'ai écouté un bruit souterrain et le sol s'enfonçait sous mes pattes. C'est alors qu'un trou s'est fait devant moi et que je vois apparaître un ver de terre de la taille circulaire d'une roue arrière de tracteur. Le monstre est sorti de la terre. Il avait plus de dix mille-pattes armée de griffe et des dents de rhinocéros du pôle Sud. Je ne dois ma survie qu'à mes pattes puissantes qui m'ont permis de m'enfuir plus vite qu'il n'avançait. J'ai ensuite fixé à nouveau les ailes du papillon nucléaire au plutonium sur mes puissantes pattes arrières. J'ai fait un lasso avec de la ficelle que j'ai trouvé dans le champ à Cookie. Je l'ai ainsi capturé et grâce à mes puissantes pattes ailées, je me suis envolé dans l'univers. Je l'ai laissé là-bas. D'ailleurs, il faudrait que j'y retourne, car il mange les étoiles et c'est un grave problème.
- Hé, bien, c'est effroyable, mais, d'où venait ce ver.
- Hé bien, ce vers habitait sous le fut de plutonium qui a fuit et il a muté en vers gozila nucléaire.
- Pas mal le coup des pattes ailées, tu es vraiment très fort mon copain. Mais dit moi, c'est qui Ucar.
- Hé bien, Ucar, était un homme ailé que tout le monde croyait bossu. Il cachait ses ailes sous ses vêtements. Un jour, il a injustement été condamné à la prison pour le vol d'un album de Queen et s'est évadé grâce à ses ailes. C'est alors que les gens ont découvert sa particularité, qu'il cachait de peur qu'on le raille. Suite à son évasion, une contre-enquête a été ouverte pour le vol de l'album de Queen et on s'est rendu compte que c'était en fait un coup monté avec le directeur du magasin. C'était une vengeance d'un ancien ami à lui avec lequel il s'était brouillé un jour pour le prêt du banc de musculation pour dents et oreilles d'Hercule qu'il avait oublié de lui rendre. Consciente de son erreur, la justice a indemnisé Ucar. L'homme a eu alors l'idée de faire une société de location d'ailes à courte durée. Voilà, maintenant, tu sais qui est Ucar.
Le brigadier était toujours sur la nationale en compagnie du général. Celui-ci était désespéré de ne pouvoir trouver une voiture qui veuille bien s'arrêter pour le conduire à Mornay. Il vit au loin comme une silhouette qui avançait sur eux. De suite, il donna l'ordre au brigadier de sortir son arme de service.
- Vous ne savez même pas qui est-ce, pourquoi voulez-vous que je sorte mon arme de service.
- Tatoubu, visiblement, vous cherchez les ennuis. Vous avez un sursis de deux cent cinquante ans de bouton rouge sur le museau et vous discutez mes ordres. C'est probablement un espion ou un extraterrestre.
- Mais, mon général, si c'était un espion ou un terroriste, il n'avancerait pas à découvert. L'idée d'une attaque n'a pas de sens.
- Écoutez, je vous rajoute trente ans de chaise électrique à perpétuité. Vous ne connaissez pas la ruse des espions croyez moi. D'ailleurs, observez bien, l'homme est habillé en gendarme.
Juste en face d'eux arrivait François totalement en nage.
- Stop, vous avez en face de vous le général Picolle, je suis sur le point de vous montrer mon bazooka dernière génération, que faites vous ici ?
- Bonjour, je suis François, je dois voir les Américains d'urgence, on m'a volé Adélaïde et des Belges sont à mornay en train de vendre des livres des Soubirous de contrefaçon, je ne suis pas fou, je les ai vu tout à l'heure.
- Dites moi, dans quelle brigade êtes vous gendarme ?
- Écoutez Tatoubu, ce n'est pas le moment d'embêter votre collègue, essayez de redémarrer votre voiture et que nous partions à la poursuite de ces usurpateurs. Moi de mon côté, j'appelle le centre internationale de la guerre pour faire préparer le bouton rouge pour les Belges.
Quelques kilomètres plus loin, Pépère était près pour attaquer les foies jaunes.
- Toc toc toc, je m'occupe de Merguez, toc toc toc, il va voir le faquin, toc toc toc.
- Fle fle fle, moi, c'est le cochon jaune, il a insulté ma gendarme poète devant la brigade, fle fle fle.
- Moi, je m'occupe de Ragoût et il va voir ce qu'il va voir, Lolo, tu vas t'occuper de Presseleriz.
Le Pépère remonta dans son auto et démarra. Il regarda Lolo et lui dit, tien mon copain, j'avais oublié de te donner un morceau de la ficelle de la cuisse que je t'avais injustement alloué. Voilà mon copain encore une preuve de mon honnêteté.
Le Pépère roula jusqu'au cédé le passage du rond-point avant de remettre le temps en route. C'est ainsi que le cochon jaune se retrouva face à Pépère apparu de nulle part.
- Hé les copains, triple caouane de gras et venu chercher sa correction. Tiens, tiens, et puis le sal canard, on va lui tordre le cou. Toi le héron, on va te faire rôtir ton bec au barbecue. Quant à toi boule de suie tu vas friser des moustaches sur la rôtissoire, on ne lâche rien, à houuuuu à houuuuuuu, aller les copains mettons leur une raclée à ces.... Maman moi peur maman moi peur.
Le Pépère avait doté chacun d'une force surnaturelle avec sa magie et ce fut un pugilat en règle.
- Toc toc toc, tiens, prends ça malfaisant, mon bec au barbecue, tu as le droit d'y croire, toc toc toc.
- Fle fle fle, tiens, ça t'apprendra à embêter ma gendarme poète, sainte des petites pattes, fle fle fle.
- Alors, ragoût, on fait moins le malin, alors Merguez, tu as perdu ta barbe.
Maman nous peur, maman nous peur, s'écriraient les malfaisants en partant en courant.
Ce fut un véritable succès et tous les quatre se mirent à danser sur le terre-plein du rond-point sous les applaudissements des automobilistes qui étaient coincés ici depuis déjà un long moment.
- chat chat où t'es
Mais où as tu mis ton chat chat
Pépère où t'es
Tu es le roi des rois
Et le meilleur d'ici à Mornay
Chat chat où t'es
Où as-tu mis ton Chatdore
Qui lui d'ailleurs n'est pas prêt

À être comme pépère, disque d'or...
Chat chat où t'es, mais où as-tu mis ton chat chat.
Que faisaient ces abrutis sur le milieu du rond-point.
Heureusement que Pépère, tu as mis tes super pouvoirs , sinon nous étions bloqués ici avec mes disques d'or posthumes.
- Toc toc toc, qui était ce Merguez, toc toc toc, tu es sûr que s'était un barbu, toc toc toc.
- Fle fle fle, ce n'est pas ma gendarme poète que j'aime qu'on insulte comme ça fle fle fle, elle ne t'a rien demandé cochon jaune , fle fle fle.
- Hé bien Pépère, tu n'y as pas été doucement avec lui, chat chat chat.
Tous les amis étaient heureux et la foule applaudissait. C'était vraiment un grand moment de gloire pour tous.
Le Pépère repartit vers sa voiture sous les applaudissements de la foule et prit le volant à pleine pattes.
Pêcheur et Coin-coin étaient épuisés et se mirent l'un contre l'autre en restant silencieux.
Lolo s'assit à côté de Pépère qui n'avait qu'une idée en tête, les promotions de la boucherie parisienne. Il n'arrêtait pas de triturer le prospectus dans le vide-poche latéral et il faisait un sacré bruit, Lolo fini par lui dire.
- Tu en fait un raffut Pépère, que cherches tu dans le vide-poche ?
- Ce n'est pas de ma faute, ce sont mes dents qui font ce bruit.
- Tes dents, je parle de ta patte dans le vide-poche, Pépère.
- Justement, écoute Lolo, je suis ce que l'on appelle un glouton, mais attention, je ne suis pas gros. C'est-à-dire que je suis comme mon triphasé du verre de vinasse à treize degrés, mais en beaucoup moins évidemment, il est imbattable, c'est évident. Je ne parle pas de la vinasse, quoi que certainement aussi, non, je parle de nourriture.
- Quel rapport avec tes dents ?
- J'y viens, voilà la nature m'a doté de pouvoirs surnaturels ça, c'est un fait. Donc j'ai dans mon ventre un estomac géant avec des dents monstrueuses, ce qui me permet d'avaler un poulet, voir deux, en une seule fois en cas de besoin, c'est ce qui fait que tu te retrouves aujourd'hui avec un bien inestimable. La ficelle d'un poulet rôti, offerte par Pépère, ça n'a pas de prix. Si par exemple, je suis appelé pour une mission, et que je n'ai pas de temps à perdre, j'avale en une seconde et un poulet y passe. Ainsi fait j'ai plus de temps pour le reste. En fait, mon estomac fait office de poumons, cœur, cerveau et bouche. J'ai néanmoins un petit cœur à côté et de minuscules poumons pour l'aider pendant qu'il mange et digère. C'est pour ça que le reste de mon corps est enveloppé d'une masse d'intelligence qui est confondue à tort avec de la graisse.
- Ton histoire paraît bizarre, chat chat chat, mais comme, je ne connais rien en dent, c'est sûrement possible.

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Cortisone

Maître Poète
#2
J'ai bien aimé le passage de Pépère avec ses ailes de papillons auX pattes. Elles me seraient bien utiles lol
A demain pour de nouvelles aventures
Amicalement
Gaby