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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Sur Charnïa, Un-œil prenait son rôle à cœur. Il mangea copieusement ainsi que ses deux adjoints. Les deux fées restaient malgré tout sur leurs gardes, il n'était pas exclu qu'un petit curieux ait l'idée d'aller dans la soucoupe. Ceci serait désastreux, car les deux vrais Charnïens qui étaient en état de sommeil artificiel seraient trouvés et la supercherie découverte. Pépère fit ensuite une prière pour bénir ses serviteurs d'un tel repas. Il savait parfaitement ce qu'il avait à faire, au point où il se demandait s'il n'était pas réellement Pépère. Il partit ensuite voir la construction de la centrale électrique. Il scruta minutieusement chaque étage comme s'il était le meilleur spécialiste. Il découvrit beaucoup d'imperfections qu'il corrigeait avec sa magie. Ceci avait pour effet de mettre la foule en délire. Les deux fées étaient heureuses de voir Un-œil aussi content. Le pauvre loulou que l'on avait laissé pour compte était enfin dans un état de plénitude total. Il prit la parole et tout le monde l'écoutant avec attention le vénérait avec sagesse.
- Mes frères, mes sœurs, mes enfants, Pépère, le Dieu, le créateur, est fier de votre travail, malgré qu'ils y aient eu quelques imperfections, votre travail est très honorable. J'ai corrigé les défauts, mineurs qui avaient été faits et maintenant vous pouvez redémarrer la première partie de la centrale sans aucun risque. Les trois soleils vont bientôt se coucher et vous allez me vénérer comme il se doit en priant. Moi, je vais terminer les plans de la centrale sous l'ample pyramide érigée à ma gloire.
Les Charnïens saluèrent Pépère et celui-ci se fit conduire à sa demeure. Les deux fées étaient avec lui et pour les habitants ses deux Charnïens étaient considérés comme des demi-dieux.
Sur terre dans le champ à Cookie, c'était plutôt calme. Les Américains commençaient à embarquer du matériel dans un camion pour aller vers le bois et essayer de retrouver la soucoupe.
Lolo qui avait un peu de répis était en train d'envoyer des messages à Sybage. Celle-ci était inquiète pour Turbo qui était encore avec le Pépère. Lolo la rassura en lui disant qu'avec lui, il ne craignait rien. Momo était reparti vers sa maison, car il était un peu inquiet pour les autres chats de la maison. Arrivé dans la cour, il vit les dégâts occasionnés par le feu de l'antenne.
- Diantre, quelle épithète à la tranquillité nous aura offert ce sacré Pépère en voulant se faire ériger un totem. Cela me dépasse, est-ce de la mégalomanie, assurément, je ne trouve d'autre mot. Vite, presse toi Maurice, Mimine est derrière la fenêtre, il m'en faut vite la rassurer.
Il partit à toute vitesse vers la porte d'entrée et se mit à miauler.
Pendant ce temps, Chatdore se reposait avec Rookie dans la maison à Cookie.
- Crois-tu que nous allons être un peu tranquilles maintenant, gre gre gre, tous ces événements m'ont un peu agacé, gre gre gre, ça va toi Chatdore.
- Oui mon ami Rookie, je regarde Ainos qui est sur le dos à Cookie et je la trouve plus calme qu'au début quand elle est arrivé, chat, chat, chat.
- Hiii, les pirates s'en vont, hiii, je vais être enfin tranquille chez moi. Hiii, et mon intimité, hiii.
- Moi, je me demande ce que fait mon chatmoureux ?
- Ne t'inquiète pas Ainos, mon méga love Pépère est avec mon love Turbo et ils sont en mission.
Cela faisait vraiment du bien ce calme revenu, on se serait presque cru comme avant le début de l'histoire.
Par contre à Sancoins, c'était la panique totale. Pêcheur était enfin près de Chouânne et Isidore descendit de son dos pour aller vers la fée.
- Bonjour madame la fée Chouânne, moi, je suis Isidore un nouvel associé à Pépère et comme lui, j'ai fait des centaines de missions. Qui sont ces faux gendarmes, dites-moi qu'est ce qu'on peut faire ?
- Bonjour, Isidore, rassure toi, Chouânne sait qui sont ces gens. Se sont des Charnïens déguisés en agent de la gendarmerie, je vais m'en occuper.
- Toc toc toc, vite Chouânne ces gens me veulent du mal, toc toc toc. Vite le Pé...

Pêcheur arriva vers la fée totalement affolé et n'eut pas le temps de finir sa phrase. Les cinq faux gendarmes lui envoyaient avec leurs yeux des faisceaux laser. La fée a sont tour avec sa magie, immobilisa les créatures. Elles étaient immobiles et ils n'y avait plus aucun risque. Où est Pépère exactement ?
- Toc toc toc, il est avec turbo, toc toc toc, il est parti secourir madame gendarme poète, toc toc toc, Coin-coin est inquiet, toc toc toc.
La fée avec sa magie transporta tout le monde sur l'autre berge. Coin-coin lui dit bonjour et Fripouille et Elchatponne qui étaient plus haut la saluèrent avec plaisir.
- Que se passe-t-il mon Coin-coin ?
- Je suis inquiet, fle fle fle, Pépère est parti secourir madame poète, fle fle fle, est-ce que ça va bien se passer, fle fle fle.
La fée avec sa douceur habituelle rassura tout le monde et donna une caresse à Isidore, Coin-coin et Pêcheur.
Le Pépère approchait enfin vers le lieu de l'altercation. Il reconnu le Doc gyneco et se demandait où était son copain Nicolas. Les gendarmes étaient sur le côté et le cochon jaune était descendu de son camion et menaçait tout le monde de les écraser et de faire caca sur la route. La mère du cochon jaune était dans la couchette derrière les sièges et lui disait, vite Enrich nous avons un meeting du caca national à allé voir. Et j'ai des cabanes de rond-point à visiter.
Le Pépère s'approcha de l'homme et lui demanda qui il était.
- Je suis Enrich Drürer le chef suprême des foies jaunes et ce n'est pas un chat qui va me faire peur.
Le Pépère s'énerva et avec sa magie terrassa réellement l'homme à coup de queue. Puis la barbe de l'homme s'enflamma et il remonta dans son camion en hurlant.
- Maman moi peur, maman moi peur,... Vite Doc prends le volant et roule le plus vite possible.
- Hé dit donc espèce de gros chat mal castré, tu vas arrêté d'embêter mon Enrich... Je vais te brosser le poil à l'envers et tu vas voir ce que tu vas voir.
- Hé bien madame le camionneur, venez et je vous terrasserai comme j'ai déjà terrassé des milliers de t-rex
Plus de temps la suite demain.

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