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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Dans la cour du poète, l'ambiance s'était un peu calmée. Le pape était dans l'ambulance et il devait être conduit à l'hôpital pour des examens. Décidément, le barbecue de Pépère était encore compromis. Il y avait tant d'événements urgents à résoudre. Le Pépère devait remonter vers sancoins. Le pape devait aller aux urgences. Les Américains partir du champ pour que cookie retrouve sa tranquillité. Leïlanne partir sillonner l'univers pour voir ce qu'ils en advenaient des Charnïens. Sans compter que le président devait arriver à la commune de Sancoins. Le cochon jaune aussi devait passer dans la région et le Pépère devrait d'ailleurs s'en occuper. Pour le moment, le pape partait en direction de l'hôpital de Nevers. Les gendarmes de la brigade de Saint-Pierre le Moutier, laissèrent le brigadier Tatouvu avec la sœur et Thomas. Ils partirent voir ce qu'il se passait dans le champ à Cookie. Ils étaient étonnés de ce campement n'ayant pas été informés par le pentagone que les hommes allaient revenir. Ils montèrent dans leur véhicule et disparurent dans l'allée qui remontait vers la cabane du poète. Celui-ci entre temps était reparti à sa cabane avec Bibou. Il ne se mêla pas de l'altercation dans la cour, il en avait assez vu pour la journée.
La sœur n'en pouvait plus, elle avait terriblement soif et dit à ses compagnons.
- Ce n'est pas tout ça vieux débris, mais la soif se fait ressentir alors, t-rex en soubrette où pas, nous allons repartir à Sancoins à la brasserie du cul roux. Nous allons fêter dignement la guérison du vieux rhinocéros et le plâtrage futur de son os ventral. Thomas, peux-tu aller chercher la voiture s'il te plaît.
- Tu es sûr, Mathilde, que je ne crains rien. Si le monstre revenait, qu'est-ce que je fais. Tu sais dans ma vie d'avant, j'étais huissier de justice et ce genre d'animal, je n'y connais rien.
- Ne t'inquiète pas, nous avons un gendarme avec nous. Bon, le bougre est tout rouillé et la cervelle pleine de trous, mais il a un pistolet. Si ça se trouve, le t-rex est peut-être habillé en soubrette, car il veut faire la fête. Si tu le croises, essaie de l'inviter à boire si ça se trouve, le bougre est un joyeux drille qui paie sa tournée facilement et j'ai soif !!!
L'huissier partir en direction de la voiture et le brigadier répondit à la sœur.
- Dit donc, espèce de vieille colombe déplumée de l'oreille du pied gauche, tu ne manques pas d'air, tu t'es bu quand t'a vu, tu t'es vu quand tu as bu. Occupe-toi de ta cornette toute mitée et de ta curiale. Ton ironie va te coûter cher, tu es à l'amende de me payer deux litres de bière à présent.
Thomas revint avec la voiture et tout le monde disparut.
Dans le champ, le Pépère était toujours avec Ainos et vit passer les deux gendarmes. Ils avaient l'air d'être intéressés par ce qu'il se passait sur le terrain du poète. Le Pépère se dit, et si je faisais une farce à mon tournevis iranien pour maçon portugais. Il regarda fixement les agents en rigolant entre ses moustaches sans ne rien dire à Ainos. Les deux hommes partirent directement vers la cabane du poète comme s'ils étaient obnubilés par quelque chose.
Ainos regarda le Pépère et lui demanda avec curiosité et inquiétude.
- Dit moi, qu'est-ce que c'est que ces gendarmes derrière dans l'allée, ils ne vont pas venir nous embêter ?
- Non rassure-toi, je nous ai rendus invisibles et ils n'y aient que les animaux qui nous voient en ce moment ainsi que ma jolie maman fée Chouânne. Ce n'est pas des gendarmes. C'est mon radis africain et sa ciboulette Australienne qui se sont déguisés pour être tranquille. Ils sont en train de récupérer des armes chimiques à Sancoins et ainsi habillés, ils détournent l'intention de tout le monde.
Le poète pendant ce temps était parti dans le fond de son terrain pour ranger des affaires dans le vieux fourgon.
Il revint jusqu'à sa cabane et entendit Bibou qui grignait dans sa cabane. C'est arrivé au chalet qu'il eu la plus belle surprise de sa journée.
- Hé bien, il ne faut pas vous gêner, qu'est-ce que vous faites là !
L'homme n'en revenait pas, l'un des gendarmes était en train de dévorer un chausson aux pommes sur son bureau et l'autre était accroupi sur le sol. Il avait déchiré le sac de croquettes à Pépère et les mangeait au sol. C'était un coup du Pépère et de sa magie. Les deux agents surpris sur le fait partir en courant. Chose curieuse, ils poussaient de long miaulements.
Les deux hommes se retrouvèrent dans leur voiture à une centaine de mètres plus loin et revenaient à eux. Ils se demandaient ce dont il leur était arrivé. L'un d'eux pensa à une intoxication dû à la fumée dans la cour, l'autre prit peur et ils partirent la sirène hurlante en direction de l'hôpital.
Le poète était rentré dans son chalet. Il ramassa les miettes et les croquettes et s'installa à son bureau pour manger un reste de cassoulet entamé dans la nuit.
Le Pépère vit les gendarmes partir à toute allure et Ainos n'avait plus de doute sur ce qu'il venait de lui dire.
- Tu vois, je te l'avais dit que s'étaient mes maîtres déguisés en gendarme, ils ont été boire et manger et ont dû être obligé d'aller en urgence à Sancoins. Le pire, c'est qu'ils vont m'accuser après d'avoir mangé les victuailles alors que ce sont eux qui les dévorent.
- Mais non, mon chatmoureux, tu t'inquiètes pour rien, pourquoi veux tu qu'ils t'accusent.
- Parce que c'est toujours comme ça que cela se déroule. J'ai récemment été accusé d'avoir mangé cent trente crêpes alors que c'était sa soûlarde qui les avait dévorer.
- Ha oui quand même, cent vingt crêpes, tu en es sûr.
- Hé bien, oui, laisse-moi te l'expliquer. Voilà un jour, j'arrive de Sancoins où il m'avait envoyé pour aller chercher des pièces de voitures. Oui, c'est moi qui répare ses voitures, car il les couche au fossé, bref. Donc, ce jour-là, j'arrive, et il m'accuse de lui avoir dévoré ses crêpes. Ce à quoi, je lui réponds, tu n'as pas besoin de moi pour manger des crêpes et boire des fûts de vinasse, soûlard occupe toi de tes affaires et laisse Pépère tranquille, lui, il écrit de la vraie poésie. Là, il voit que sa soûlarde lui a envoyé un message pour le prévenir qu'un troupeau de près d'une centaine de sanglirunium ont été signalé vers son chalet par ses voisins. Il a eu le message avec deux heures de retard. Donc, il le...
Ainos, lui fit signe en lui demandant.
- Pépère, qu'est-ce que c'est, qu'un sanglirunium.
- C'est un sanglier nucléaire, c'est à cause de ses saloperies chimiques, je t'expliquerai. Donc, il reçoit le message et essaie de la rappeler. Impossible de la joindre se dit-il regardons les informations sur le téléphone. Là, il apprend que sur l'autoroute en direction de Nevers ont été arrêté près de quatre cents voitures qui se suivaient et dont les conducteurs étaient positifs à l'alcotest. En même temps, il reçoit un message de sa soûlarde qui lui dit être aux urgences pour une indigestion. Elle lui précise de faire attention en remontant vers Nevers, car toutes les voitures zigzaguaient sur la route. Et bien ma chatmoureuse, c'était de la faute à mes deux alcooliques.
- Ha bon Pépère, je ne vois pas le rapport entre les gens ivres sur la route, les crêpes et lui qui les a préparé et les sangliruniums.
- Hé bien, laisse-moi te l'expliquer. Voilà quand il a fait les crêpes, il a vu sur la recette trois cuillères de rhum. Comme il était déjà cramé, il a compris trois bouteilles de rhum. Du coup, sa préparation de vingt crêpes avec les trois litres de rhum s'est transformée en cent vingt crêpes. Comme il les a faites dehors, l'odeur s'est répandue dans le bois et a attiré les sangliruniums. C'est pour ça qu'elle est venu en intervention. Les bestioles ayant eu peur des sirènes, elles se sont enfuies. Elle rentre dans son gourbi et découvre les crêpes. Lui était reparti à Sancoins chercher du sucre et de la vinasse. Du coup, elle a mangé les cent vingt crêpes. C'est le rhum qui l'a rendu gourmande, elle en rafolle dans les crêpes, alors tu penses trois litres, bref. Après, elle s'est senti un peu gênée du ventre et de l'estomac. Elle a pris la direction de l'autoroute direction Nevers. Comme le rhum des crêpes lui donnait des nausées, elle a roulé les vitres ouverte et faisait un rot toutes les deux secondes. Cela a eu pour effet de dissiper les vapeurs d'alcool sur la route et c'est ainsi que les conducteurs qui la suivaient ont ingéré le rhum dont l'air était saturé. Voilà tu comprends mieux maintenant toute l'histoire qu'elle est vraie réelle et pas fausse, et authentiquement vraie, et vérifiée ce jour par quatre cent automobilistes en état d'alcoolémie excessive.


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