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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Dans le milieu du champ de la jument, c'était l'effervescence. Sous la tente des prisonniers, la surprise avait été totale. Le pauvre pape était allongé sur le sol et il ne respirait plus. Ses cheveux, qui étaient devenus roses, émettaient une fumée verte qui étaient nauséabonde. La sœur prit son sac et sorti un défibrillateur et partit vers l'homme allongé au sol.
- Poussez-vous, tas de blaireaux, sœur Mathilde à son brevet de secouriste et elle va réanimer la baleine inanimée. J'ai déjà utilisé cet appareil pour réanimer une bouteille de vin rosée et c'est le même cépage visiblement.
La sœur mit l'appareil au maximum de sa puissance et envoya une décharge sur le thorax du malheureux. Du moins, elle s'apprêtait à le faire quand le pape ouvrit les yeux et se releva d'un bon. La sœur resta médusée et dans la panique n'eut pas le temps de réagir. Elle se colla chaque électrode sur les genoux accidentellement et se donna une bonne décharge électrique. Thomas qui était venu pour l'aider et qui la maintenait par le bras reçu la décharge et tomba à côté de la sœur. Elle se releva aussi blanche que le pape et se rassit aussitôt sur la chaise encore debout.
Le pape n'en revenait pas, où avait elle été chercher cet appareil. L'huissier commença à remuer et à son tour se releva. L'Américain qui était tombé sur la tente ne comprenait plus rien non plus. Du coup, les quatre prisonniers et les deux militaires se retrouvèrent dehors et chacun regardait l'autre dans une attitude d'incompréhension totale. L'un des hommes qui était encore sous les tentes derrière eux vint voir l'un des deux agités qui semblait être le chef de ce campement. L'homme lui glissa à l'oreille quelques mots et celui-ci s'adressant aux prisonniers vint à leur dire nonchalamment.
- Écoutez, vous, le pentagone à ordre Vatican. Vous êtes bien pape. Vous allez, tout quatre dehors champ, ici zone secrète, vous avez rien à faire ici.
C'est ainsi que les quatre malheureux qui n'avaient rien demandé se firent chasser comme des voleurs. Ils se retrouvèrent sur l'allée du champ du poète.
- Quelle impolitesse, je vais rappeler la brigade pour faire mon rapport. Tout ceci n'est pas très clair.
- Sœur Mathilde, qu'est-ce que vous faite avec cet appareil dans votre sac et où l'avez, vous trouvez ? Vous vous rendez compte de l'état de mes cheveux. Vous avez failli m'électrocuter espèce d'infirmière d'occasion au rayon, je n'ai pas de diplôme, mais je vais te soigner.
- Écoute moi espèce de vieux sagouin florentin élevé au champagne mexicain, cet appareil est le cadeau farfelu du père Dominique qui pensait que c'était une batterie de secours pour appareil mobile. Ce n'est pas tout ça, mais maintenant, il faut trouver à boire et récupérer la voiture et que le vieux singe guadeloupéen habillé en danseuse de carrefour fasse son enquête sur les explosions de tout à l'heure.
La bande se dirigea vers le chalet du poète sous les conseils de sœur Mathilde dans l'espérance de trouver du vin. Le pauvre Thomas dont personne ne se souciait, avait beaucoup de mal à se remettre de la décharge électrique que lui avait envoyé la sœur.
La sœur marchait devant le groupe d'un pas décidé. Son téléphone se mit à sonner.
- Quand on parle du loup, on en voit les pattes, lol. Le père Dominique, que me veut-il, encore m'annoncer un cadeau ringard à m'offrir. Elle décrocha et se mit à lui parler. Le père Dominique avait un vilain bouton sur le nez et il demanda à sœur Mathilde si elle avait une idée pour le faire passer. Puis se reprit en lui demandant comment se passait son séjour à Sancoins. La sœur qui était énervée lui répondit d'un air peu aimable.
- Mon séjour se passe très bien et si j'ai un problème, ce n'est pas à toi que je m'adresserai pour attraper des maladies contagieuses. Alors écoute, père Dominique, vieux croûton si tu n'avais pas mis ton nez dans l'endroit secret de Marie, tu ne l'aurais pas ton furoncle, deuxièmement ton cadeau ringard, le défibrillateur, il ne marche pas et j'ai failli électrocuter mon meilleur ami avec il y a cinq minutes. Deuxièmement, j'ai été victime d'une arrestation arbitraire par des faux soldats américains. Troisièmement, je n'ai plus rien à boire et je me déshydrate sur pieds actuellement. Alors comprends bien que le fait que, tu as des champignons sur les gants de boxe où une pustule sur ta grande écharde où même un myosotis sur le pif, je m'en contre fous, tu n'as qu'à mettre des gants mappa si tu as peur d'aller à la pharmacie pour t'équiper en plastique. Salut vieux chameau, excuse moi, je suis énervée et ça soulage. Voilà les amis, nous pouvons repartir, excusez moi, je suis énervée.
Dans le champ, les Américains avaient dressé un cordon autour de la cabane des juments. Cookie gardait l'entrée. Lolo avait appelé Pépère qui lui avait promis de venir au plus vite pour les sauver. Il disait venir avec sa maman fée. Il avait avant une course importante à faire, mais disait-il qu'elle serait vite faite. Ainos était calme et cela rassurait Lucie qui avait peur que l'on fasse du mal à l'un d'eux.
À Sancoins, le Pépère sous prétexte d'une douleur imaginaire à la hanche était parti dans sa voiture. Il faisait semblant de faire des étirements. Il avait devant lui caché à la vue des autres la publicité de la boucherie Parisienne. Il salivait en se disant au fond de lui. Quelle cuisse, quelle souplesse dans la chair, que ce corps est magnifique, je vous aime, mes amours je vous aime encore plus qu'Ainos, excuse moi ma chatte love.
Turbo pendant ce temps était en train de gérer la situation avec Lolo concernant les Américains. Il partit voir pépère qui se dépêcha de cacher le catalogue et descendit de la voiture.
- J'arrive mon copain, que se passe-t-il à Mornay ?
- C'est grave mon copain, ils ont cerné la maison de Cookie et ta chatmoureuse est dedans, vite nous avons besoin de ta force.
- Toc toc toc, oui Pépère fait quelque chose pour ta chatte love, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui Pépère vas-y, je vais faire visiter mon champ à Isidore pendant ce temps. Pêcheur veut aller un peu sur ma marre, fle fle fle.
- Oui, les amis, mais là, je ne peux pas. Malgré ma force d'Hercule, je suis légèrement handicapé en ce moment. Car j'ai ma prothèse dans la cuisse qui me fait mal. J'ai fait une mission très périlleuse qui m'a beaucoup éprouvé, il y a un mois avant d'aller me battre contre les foies jaunes. J'ai dû combattre en Afrique des centaines de lions armés de dents en métal qui menaçait la population. Ces animaux vivent près d'un dépôt d'uranium laissé par mon soûlard en personne pour rendre service à l'Irak avec qui il trafique ses saloperies chimiques. C'est en le suivant pour une enquête que j'ai découvert l'affaire. Lui-même d'ailleurs à aussi des dents en métal, c'est pour ça qu'il mange n'importe quoi. J'ai donc fini en Afrique derrière mon alcoolique Argentin cancéreux de la crotte de nez, et vu qu'il mangeait avec les lions les boîtes de munitions vides pour faire disparaître les preuves de son passage. J'ai attendu qu'il reparte et j'ai brouillé le réseau téléphonique, car il parlait avec les bestioles par SMS. À pattes nues, j'ai terrassé plus de deux cents animaux à dents métalliques. Ensuite, avec mes moustaches, j'ai creusé un trou de deux cent mètres de profondeur pour enfouir les saloperies du poivrot et les bestioles contaminées. Alors tu comprends pourquoi ma prothèse me fait mal et que je ne puisse vous aider aujourd'hui contre mon gré. Tout ça, c'est un souvenir de mon sauvetage du onze septembre ainsi que le morceau de titane que j'aie dans le cœur. Ne t'inquiète pas turbo nous allons aller voir ma maman fée Chouânne qui a des supers pouvoirs. Avant, je vais aller en pharmacie, près de la boucherie Parisienne pour voir mes amours, oups, pour acheter un médicament pour la douleur.

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