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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Sous la tente, le brigadier avait repris ses esprits. Il avait toujours le téléphone à la main et répondit à l'appel.
- Oui madame, parfaitement si vous claquez des dents, vous n'avez qu'à appeler un dentiste, ici, c'est la gendarmerie. Non mais en voilà une histoire. La brave dame, elle a mal aux dents et appelle les gendarmes, je rêve ce n'est pas possible. Elle rappelle, mais que veut-elle à la fin. Allô, oui, ici le super brigadier Tatouvu, l'un des gendarmes le plus sobre de la région. Une explosion, ah bon, vous manipulez des explosifs. Où, a eu lieu cet incident. La commune s'il vous plaît. Oui, ce nom me dit quelque chose. Je vous envoie quelqu'un immédiatement madame.
- Qu'est-ce que c'était cet appel espèce de vieux zèbre déplumé de la troisième vertèbre du genou dorsal. Tu n'avais pas l'air de connaître l'endroit. Laisse-moi te dire que tu es comme le pape avec ses pull-overs, tu fais dans l l'approximatif. Heureusement que sœur Mathilde est là pour vous surveiller comme des enfants. Bon voyons les informations. Ça ne passe pas, j'aurais dû m'en douter. Cette commune de Mornay est un vrai désert, impossible de communiquer autrement qu'en s'envoyant des signaux de fumée.
- Comment as-tu dit, la commune, Mornay. La femme appelait d'ici et je ne savais même pas que c'était ici. Tu n'aurais pas pu me le dire au lieu de t'occuper de compter les mailles de l'autre échalote pour fromage russe d'occasion.
- Je ne lis pas dans les cerveaux par télépathie figure toi. Que se passe-t-il dehors, c'est quoi cette agitation ?
À l'extérieur, les Américains s'étaient décidés à aller capturer le chat robot sans même savoir lequel était-ce des deux. La jument qui avait l'oreille fine sortit et se mit devant le passage. Les hommes étaient armés de pistolets à impulsion électrique. La bête sentait le danger et avait décidé qu'ils ne passeraient pas de l'autre côté de la clôture qui séparait le camp de son champ.
- Hii, bandit, pirate, vous ne passerez pas, hii, laissez nous tranquille, hi. Lolo appelle Pépère, qu'il vienne faire caca chez eux hii.
La jument ruait autant qu'elle le pouvait. Un de ses sabots avant toucha la clôture électrique. Le fil tomba sur l'un des hommes du pentagone. L'autre pris de panique s'apprêtait à envoyer un coup de pistolet à la jument. La petite chatte Ainos était derrière Cookie, accompagnée de Lolo. Elle fonça entre les jambes de l'homme qui tomba sur la tente des prisonniers qui étaient derrière. Il déchira la toile et l'impulsion électrique fusa et c'est le pape qui la reçut. La décharge fut foudroyante. Le pauvre homme tomba à la renverse avec ses aiguilles à tricoter. Ses cheveux violet passèrent de couleur pour devenir roses fluorescents. L'autre homme tombé devant la jument essaya d'attraper la chatte Ainos sans y arriver. Tout le monde se réfugia dans la maison à Cookie qui se mit devant l'entrée pour en barrer le passage.
- Hii, venez là et je vous corrige, hii, bandit, hii, flibustier.
- Ça va Ainos, tu n'as pas eu trop peur. Je préviens le Pépère.
- Non Lolo, ça va, mais maintenant, je suis en danger.
- Oui, Lolo, appelle mon méga love Pépère qu'il vienne régler la situation, là, c'est trop grave.
Le Pépère racontait son histoire quand arriva le message de Lolo.
- pendant que sa poivrote et lui en buvant des verres de vinasse me commandaient. Et attendez la suite. Donc j'ai... Ils se passent des choses graves sur la commune de mon singe bonobo greffé d'un cerveau portugais.
- Toc toc toc, que se passe-t-il, la rivière à été dérobé, toc toc toc, c'est une épidémie de vol de cours d'eau, toc toc toc.
- Fle fle fle, pourquoi volent ils des rivières, fle fle fle.
- Qui te parle de ça mon copain ?
Isidore regardait la troupe et se demandait de quoi, ils parlaient entre eux.
- Hé bien, voilà ma chatmoureuse a été attaquée par les faux soldats américains qui sont dans le champ de ma copine. Je vais essayer de trouver ma maman love fée pour qu'elle m'accompagne. J'ai déjà sauvé un premier amour dans ce champ fasse aux dents de mon poète curé orateur de messes sataniques.
- Toc toc toc, un amour sauvé, toc toc toc, que s'est-il passé.
- Fle fle fle, tu ne l'a jamais dit ça, fle fle fle.
- Oui mon copain, qui était-ce cette chatmoureuse.
- Mon pauvre Turbo, si tu savais, un énorme poulet de deux kilos que l'on m'avait offert et que mon gargantua latin, élevé à la vinasse grec, voulait me voler. Bon où est Chouânne ?
- Et ton histoire, Pépère. Alors, tu as été contraint de sortir le moteur.
Lui demanda Isidore.
- Ha oui et j'en ai bavé. J'irai voir ma maman fée après. Donc, je travaillais déjà depuis un moment sous les ordres de sa poivrote. Elle donnait un ordre buvait un verre. Et moi pauvre diable mon quotidien s'était résumé, à clef à molette, tournevis, extracteur, volant moteur bis masse, boîte de vitesses pk6 j'en passe et des meilleurs. D'un coup, elle me dit, tu dois avoir soif mon gentil minet, attends, je vais te chercher de l'eau. Elle va vers la cabane de ma copine la jument où il y a une baignoire remplie d'eau croupie. Et j'ai eu le droit à cet immonde liquide. Puis elle me dit, je suis fatiguée, je m'assois. Tu n'as qu'à moins picoler que je lui aie répondu. Puis elle s'est endormie. Me voyant seul, j'ai décidé d'aller voir à la cabane ce que faisait mon alcoolique qui avait bu son contingent toute la matinée. J'arrive au moment où il ouvre sa porte. Il me dit, tu as peut-être faim mon gentil minet. Et la encore, j'y ai cru et j'ai et le droit aux croquettes pourries du commissariat que la soûlarde avait ramenées. Par désespoir, je les ai mangées. Dans la cabane, la messe tournait à plein. Au bout d'un moment, je monte sur la chaise qui est sous la fenêtre et je jette un œil. Stupéfaction, il était en pleine orgie alimentaire. Il a mangé sous mes yeux une choucroute de dix personnes et a fini par pousser un rot si fort que le verre qui était devant mon museau s'est fendue oui, tu as bien entendu Isidore, fendue et la toile de la chaise de jardin sur laquelle j'étais s'en est déchirée. Du coup, je suis tombé dans le bol d'eau croupie que m'avait servi sa soûlarde. Le soir, j'avais rendez-vous avec une superbe minette et j'ai eu la honte de ma vie. Mes belles NIKE toutes tachées de cette eau verdâtre. En plus, je sentais le fuel et le cambouis et la minette m'a dit, tu es drôlement sal, pépère. Imaginez, mes amis, mon lustre et mon prestige en ont pris un coup, bref. Ensuite, il a téléphoné à Marc le patron du bar pour lui dire de ramener Charlotte pour qu'ils finissent les bouteilles. Celui-ci lui a dit qu'il était à la poste d'Angers pour laisser en boite restante son colis. Sur le coup, j'ai pensé un colis de vinasse. Maintenant avec cette information vue sur tvchat, je sais que c'est lui, comme la cabane des foies jaunes, il est malin le bougre. Je rajouterai pour finir qu'il lui a dit que sa voiture était en panne et que le mécanicien était long à changer le moteur qui était mort. Et vous l'avez compris le mécanicien s'était Pépère
- toc toc toc, que pouvons nous faire, toc toc toc, des armes par la poste, toc toc toc.
- Oui, je l'ai entendu clairement la poste d'Angers, devant un bar lui a-t-il dit.
- Fle fle fle, qui lui a dit le nom du bar, Fle fle fle.
- C'est Marc, si tu as bien écouté l'histoire à Pépère, rajouta Isidore, tout fier d'avoir tout compris.
- Oui mon copain, c'est une drôle d'histoire. Il ne manquerait plus que de connaître le nom du bar. Chat, chat, chat...
- Tenez-vous les copains. Voilà le nom de ce bouge. Le Bar et vous, hé oui les copains, le Bar et vous, en clair ça veut tout dire, si vous n'êtes pas un soûlard barrez vous.

IMG_20190319_193730.jpg IMG_20190319_193745.jpg bar-vous.jpg FB_IMG_1552847354665.jpg