Dans la maison du poète, Momo se réveilla alors qu'il venait à peine de s'endormir. Sa surprise fut de taille. Le Pépère était devant le poêle à bois et il était debout. Il portait une aube blanche et avait toujours ses Nike sur les pattes arrière. Le poète, sa mère, son frère, Mimine, Bouillette, le petit chat et Bibou étaient de l'autre côté de la pièce avec un missel dans les mains ou dans les pattes. Chacun chantait une louange à la gloire de Dieu.
- Diantre, mais qu'est-ce donc ici ? Nous voilà à l'église maintenant ? Qu'est-ce que tu as trouvé comme invention espèce de sacripant pour que tout le monde soit à ta convenance ?
- Taisez-vous, maraud, vous troublez le silence de la prière. Vous offensé le chat Dieu et ma personne est sacrée, nulle ne vous oblige à prier manant, mais de grâce fermez cette bouche qui n'a point besoin de dire des balivernes. Avec condescendance, révérez votre bienfaiteur et faites produire le silence dû à mon prestige.
- Notre père qui êtes aux cieux,
- Descendez immédiatement,
- De vos airs obséquieux
- Pépère, n'en fait le serment
- Mettez-vous à genoux
- Devant ma noble descendance,
- Moi le plus puissant des minous,
- À qui vous devez obéissance,
- Il n'y en a qu'un, le roi du rap,
- Le plus grand des guerriers,
- Devant qui prie le Pape,
- Alors Dieu, ferme ton gosier...
Momo n'en revenait pas, l'assemblée reprenait en cœur la messe de Pépère. Devant lui, Jésus priait et l'implorait comme son fils. Puis le Pépère s'éleva du sol et de la vapeur sortait de ses oreilles. Il criait, je suis le plus puissant, je suis le plus grand, ses Nike étaient au bord de l'explosion pour cause de chevilles gonflées comme des melons. Bibou se remit à quatre pattes et se mit à japper. Momo sursauta, ouvrit les yeux et vit à côté du poil, Bibou qui jappait, car il entendait du bruit dans la cour.
Momo compris qu'il avait rêvé et il n'en revenait pas.
- Morbleu, ce chat m'a traumatisé, assurément pour en produire un tel rêve. Que se passe-t-il dehors ? Que font ces hommes dans la cour avec mon maître ?
Les Américains avaient décidé de monter une deuxième antenne pour améliorer la qualité de réception de leur signal. En cherchant dans les alentours du pré à Cookie, ils avaient trouvé l'endroit idéal dans la cour du poète devant chez sa mère. Celui-ci était en train de verser le gazoil dans le réservoir du camion et l'entonnoir dont il disposait étant trop étroit, il décida de retourner chez sa mère en récupérer une autre sous l'appentis situé à côté de la maison. C'est en arrivant à proximité de la maison qu'il vit les hommes en plein travail. Il n'était pas particulièrement content de cette découverte et partit voir l'homme le plus près de l'installation.
- Qu'est-ce qui se passa ici, non mais il ne faut pas vous gêner que faites vous ici ?
- Bonjour, nous avons réquisition de ce domaine pour mettre antenne pour recherche fucking Android. Vous extraterrestre ou humanoïde.
- Non, je ne suis pas un fucking humanoïde comme vous le sous-entendez. Vous par contre, j'ai l'impression que vous êtes une sacré bande de boit sans soif où bien vous vous êtes évadés d'un asile psychiatrique. J'appelle la gendarmerie, non mais c'est hallucinant ça.
L'homme appela la gendarmerie de Sancoins et tomba sur le répondeur qui transféra l'appel sur le portable du brigadier Tatouvu. Celui-ci dormait à point fermé et se réveilla. Il décrocha et écouta les explications du poète à qui il répondit.
- Bon, ne bougez pas, ces personnes sont peut-être enragées. Si vous voyez un danger, offrez-leur de la villageoise, c'est un excellent décontractant. Si vous m'avez raconté des histoires, ton compte est bon mon gaillard.
Le Pépère était enfin prêt à partir. Il avait son chaventre et il invita turbo à monter dans la voiture.
- Toc toc toc, quand est-ce que l'on part, toc toc toc, c'est un peu long, toc toc toc, mon bec est en train de s'endormir, toc toc toc.
- Fle fle fle, ne soit pas impatient, tu vois bien que nous partons, fle fle fle.
- Où est-ce que tu vas Pépère, l'interrogea Turbo.
- Attendez, deux minutes, je vais voir si ma sucette au Ricard pour alcoolique du grand nord, est toujours dans l'allée. Bien que ma voiture lui soit invisible, j'aimerais lui faire une blague avant de partir.
Le Pépère arriva vers le camion et il ne vit personne. Il était un peu déçu, mais il fit quand même sa blague qui consistait à faire ses besoins sous le véhicule derrière l'emplacement du réservoir. Une odeur épouvantable se répandit aussitôt et il rigolait tout seul de son affaire faite.
- Bon, je vais essayer de réveiller l'autre patte cassée pour qu'il retrouve la minette. C'est épouvantable quand même, où est-il, il ne répond pas, je suis certain qu'il dort cette espèce de flemmard. Quelle équipe de pattes cassées, je vous assure. Hum, ça sent fort, bienvenu dans les contrées de brise d'intestin façon Pépère, cher poète alcoolique trafiquant d'armes. Chat chat chat.
Le Pépère tapait de la patte. Il attendait la réponse de Lolo qui n'arrivait pas. Il décida de repartir vers l'automobile et aller à Sancoins avec ses amis. Arrivé vers la voiture, Turbo l'attendait et il lui dit.
- Je me pose une question. Voilà, c'est quoi ce fauteuil devant le chalet ?
- Cet horrible fauteuil tout démembré m'est soit disant destiné et c'est devant que l'on me verse les immondes croquettes du commissariat que je ne mange pas évidemment.
- Pourquoi l'assise est-elle posée à côté ? La gamelle est vide, il a oublié de te servir ton maître.
- Pas du tout mon copain, ils y avaient des croquettes, mais, elle ont été dévoré par sa compagne et c'est pour ça que le coussin, est à côté du fauteuil.
- Je ne comprends pas, explique moi Pépère.
- Voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle et authentiquement pas fausse et avérée vraie. Un jour, mon soûlard était devant le chalet en train de vider des bols de vinasse. Le bol était posé sur un fût contenant des produits chimiques. Juste en dessous de la plate-forme un autre fut identique attendait que mon sorcier Norvègien préparateur de sérum hindou le remplisse de ses infâmes croquettes que sa soûlarde devait emmener le soir même. Elle arrive avec la Dacia, du moins nous arrivons. Oui, entre temps, elle avait couché la voiture dans un fossé et c'est le harnais qui m'a téléphoné en me disant, Pépère nous sommes de corvée, bref. Donc nous arrivons et elle lui demande où est le fut pour les croquettes. Lui complètement cramé pensait l'avoir à côté de lui et lui dit, il est là chérie. Elle verse les sacs dans la mixture chimique où d'ailleurs le bol de vinasse s'est renversée. Oui, il n'a pas vu qu'elle l'avait ouvert. Le lendemain, il se rend compte de l'erreur et se dit peut-être qu'en les laissant sécher, elles seront mangeables. Il en met quelques-unes dans une assiette et le soir avec sa comparse, ils y ont goûté. Du moins, elle y a goûté lui avait la bouche pleine de vinasse. Elle les a trouvé succulentes et en laisse tomber sur le sol. Les croquettes ont toutes été séchées, ce qui a demandé dix jours. Entre temps, les croquettes tombées par terre s'étaient mises à pousser. Oui mon copain, à pousser, c'est une réaction chimique à cause des saloperies du fut. Par la suite, il a eu l'idée avec elle de faire des arbres à croquettes. Je te laisse deviné, qui a labouré et semer cette culture. Tout ça pour en faire le commerce. Malheureusement, une fois mûres, ces croquettes ne se conservaient pas. Sa comparse en cueillait pour faire du clafoutis de croquettes. Elle a fait une réaction au produit chimique et à chaque fois qu'elle en mange après minuit, elle se transforme en chat et redevient normale dès que l'aube apparaît. Des fois, le soir, elle arrive totalement cramée et se couche sur l'immonde fauteuil. Lui dans la nuit se réveille souvent pour manger et comme, il dort avec un sac à côté de son lit, il s'en met un plein ventre. Elle de l'autre côté l'entendant manger se lève et mange le bol de croquettes et se transforme en chat et tire le coussin pour dormir devant le fauteuil, voilà mon copain.
- Effectivement drôle d'histoire, lui répondit Turbo.
- Diantre, mais qu'est-ce donc ici ? Nous voilà à l'église maintenant ? Qu'est-ce que tu as trouvé comme invention espèce de sacripant pour que tout le monde soit à ta convenance ?
- Taisez-vous, maraud, vous troublez le silence de la prière. Vous offensé le chat Dieu et ma personne est sacrée, nulle ne vous oblige à prier manant, mais de grâce fermez cette bouche qui n'a point besoin de dire des balivernes. Avec condescendance, révérez votre bienfaiteur et faites produire le silence dû à mon prestige.
- Notre père qui êtes aux cieux,
- Descendez immédiatement,
- De vos airs obséquieux
- Pépère, n'en fait le serment
- Mettez-vous à genoux
- Devant ma noble descendance,
- Moi le plus puissant des minous,
- À qui vous devez obéissance,
- Il n'y en a qu'un, le roi du rap,
- Le plus grand des guerriers,
- Devant qui prie le Pape,
- Alors Dieu, ferme ton gosier...
Momo n'en revenait pas, l'assemblée reprenait en cœur la messe de Pépère. Devant lui, Jésus priait et l'implorait comme son fils. Puis le Pépère s'éleva du sol et de la vapeur sortait de ses oreilles. Il criait, je suis le plus puissant, je suis le plus grand, ses Nike étaient au bord de l'explosion pour cause de chevilles gonflées comme des melons. Bibou se remit à quatre pattes et se mit à japper. Momo sursauta, ouvrit les yeux et vit à côté du poil, Bibou qui jappait, car il entendait du bruit dans la cour.
Momo compris qu'il avait rêvé et il n'en revenait pas.
- Morbleu, ce chat m'a traumatisé, assurément pour en produire un tel rêve. Que se passe-t-il dehors ? Que font ces hommes dans la cour avec mon maître ?
Les Américains avaient décidé de monter une deuxième antenne pour améliorer la qualité de réception de leur signal. En cherchant dans les alentours du pré à Cookie, ils avaient trouvé l'endroit idéal dans la cour du poète devant chez sa mère. Celui-ci était en train de verser le gazoil dans le réservoir du camion et l'entonnoir dont il disposait étant trop étroit, il décida de retourner chez sa mère en récupérer une autre sous l'appentis situé à côté de la maison. C'est en arrivant à proximité de la maison qu'il vit les hommes en plein travail. Il n'était pas particulièrement content de cette découverte et partit voir l'homme le plus près de l'installation.
- Qu'est-ce qui se passa ici, non mais il ne faut pas vous gêner que faites vous ici ?
- Bonjour, nous avons réquisition de ce domaine pour mettre antenne pour recherche fucking Android. Vous extraterrestre ou humanoïde.
- Non, je ne suis pas un fucking humanoïde comme vous le sous-entendez. Vous par contre, j'ai l'impression que vous êtes une sacré bande de boit sans soif où bien vous vous êtes évadés d'un asile psychiatrique. J'appelle la gendarmerie, non mais c'est hallucinant ça.
L'homme appela la gendarmerie de Sancoins et tomba sur le répondeur qui transféra l'appel sur le portable du brigadier Tatouvu. Celui-ci dormait à point fermé et se réveilla. Il décrocha et écouta les explications du poète à qui il répondit.
- Bon, ne bougez pas, ces personnes sont peut-être enragées. Si vous voyez un danger, offrez-leur de la villageoise, c'est un excellent décontractant. Si vous m'avez raconté des histoires, ton compte est bon mon gaillard.
Le Pépère était enfin prêt à partir. Il avait son chaventre et il invita turbo à monter dans la voiture.
- Toc toc toc, quand est-ce que l'on part, toc toc toc, c'est un peu long, toc toc toc, mon bec est en train de s'endormir, toc toc toc.
- Fle fle fle, ne soit pas impatient, tu vois bien que nous partons, fle fle fle.
- Où est-ce que tu vas Pépère, l'interrogea Turbo.
- Attendez, deux minutes, je vais voir si ma sucette au Ricard pour alcoolique du grand nord, est toujours dans l'allée. Bien que ma voiture lui soit invisible, j'aimerais lui faire une blague avant de partir.
Le Pépère arriva vers le camion et il ne vit personne. Il était un peu déçu, mais il fit quand même sa blague qui consistait à faire ses besoins sous le véhicule derrière l'emplacement du réservoir. Une odeur épouvantable se répandit aussitôt et il rigolait tout seul de son affaire faite.
- Bon, je vais essayer de réveiller l'autre patte cassée pour qu'il retrouve la minette. C'est épouvantable quand même, où est-il, il ne répond pas, je suis certain qu'il dort cette espèce de flemmard. Quelle équipe de pattes cassées, je vous assure. Hum, ça sent fort, bienvenu dans les contrées de brise d'intestin façon Pépère, cher poète alcoolique trafiquant d'armes. Chat chat chat.
Le Pépère tapait de la patte. Il attendait la réponse de Lolo qui n'arrivait pas. Il décida de repartir vers l'automobile et aller à Sancoins avec ses amis. Arrivé vers la voiture, Turbo l'attendait et il lui dit.
- Je me pose une question. Voilà, c'est quoi ce fauteuil devant le chalet ?
- Cet horrible fauteuil tout démembré m'est soit disant destiné et c'est devant que l'on me verse les immondes croquettes du commissariat que je ne mange pas évidemment.
- Pourquoi l'assise est-elle posée à côté ? La gamelle est vide, il a oublié de te servir ton maître.
- Pas du tout mon copain, ils y avaient des croquettes, mais, elle ont été dévoré par sa compagne et c'est pour ça que le coussin, est à côté du fauteuil.
- Je ne comprends pas, explique moi Pépère.
- Voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle et authentiquement pas fausse et avérée vraie. Un jour, mon soûlard était devant le chalet en train de vider des bols de vinasse. Le bol était posé sur un fût contenant des produits chimiques. Juste en dessous de la plate-forme un autre fut identique attendait que mon sorcier Norvègien préparateur de sérum hindou le remplisse de ses infâmes croquettes que sa soûlarde devait emmener le soir même. Elle arrive avec la Dacia, du moins nous arrivons. Oui, entre temps, elle avait couché la voiture dans un fossé et c'est le harnais qui m'a téléphoné en me disant, Pépère nous sommes de corvée, bref. Donc nous arrivons et elle lui demande où est le fut pour les croquettes. Lui complètement cramé pensait l'avoir à côté de lui et lui dit, il est là chérie. Elle verse les sacs dans la mixture chimique où d'ailleurs le bol de vinasse s'est renversée. Oui, il n'a pas vu qu'elle l'avait ouvert. Le lendemain, il se rend compte de l'erreur et se dit peut-être qu'en les laissant sécher, elles seront mangeables. Il en met quelques-unes dans une assiette et le soir avec sa comparse, ils y ont goûté. Du moins, elle y a goûté lui avait la bouche pleine de vinasse. Elle les a trouvé succulentes et en laisse tomber sur le sol. Les croquettes ont toutes été séchées, ce qui a demandé dix jours. Entre temps, les croquettes tombées par terre s'étaient mises à pousser. Oui mon copain, à pousser, c'est une réaction chimique à cause des saloperies du fut. Par la suite, il a eu l'idée avec elle de faire des arbres à croquettes. Je te laisse deviné, qui a labouré et semer cette culture. Tout ça pour en faire le commerce. Malheureusement, une fois mûres, ces croquettes ne se conservaient pas. Sa comparse en cueillait pour faire du clafoutis de croquettes. Elle a fait une réaction au produit chimique et à chaque fois qu'elle en mange après minuit, elle se transforme en chat et redevient normale dès que l'aube apparaît. Des fois, le soir, elle arrive totalement cramée et se couche sur l'immonde fauteuil. Lui dans la nuit se réveille souvent pour manger et comme, il dort avec un sac à côté de son lit, il s'en met un plein ventre. Elle de l'autre côté l'entendant manger se lève et mange le bol de croquettes et se transforme en chat et tire le coussin pour dormir devant le fauteuil, voilà mon copain.
- Effectivement drôle d'histoire, lui répondit Turbo.
