Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le long du canal, c'était un désastre. Le brigadier avait totalement ruiné l'estrade et c'était la désolation. La sœur avait toujours Mike sur ses genoux et le pape était assis sur le toit de la voiture et se grattait le front essayant de comprendre ce qui s'était passé. Il avait toujours la bouteille de villageoise à la main, car il était en train de se servir un verre au moment de l'accident. Mike continuait de faire des vocalises en chantant du Vilaine Fermière. Le brigadier quant à lui dormait profondément et la foule le releva pour le poser sur une chaise un peu plus loin.
- Tu vas te taire bécassine d'opéra du Guatemala qui a appris à chanter avec des pingouins d'équateur. Qu'est-ce que tu fais sur mes genoux à faire tes ablutions d'occasion estampillées par les moines corses terroristes antis escargot. S'écria la sœur.
- Je t'ai demandé quelque chose espèce de vielle chamelle d'Israël. Tu ferais mieux de faire des pulls pour les girafes du pôle Sud ça t'occuperas et tu ne penseras pas à polluer mes oreilles. Tu ne vois pas que tu as mis la voiture dans l'estrade. Par ta faute, le spectacle est foutu pour ce soir, nous n'aurons pas le temps de réparer. Lui répondit Mike.
- Hé les marins d'occasion habillés en drag-queen, vous allez lâchez vos torpilles et me donner un verre d'anti-peur, s'exclamait le pape en pleine détresse sur le toit de l'auto.
La fée Chouânne n'en revenait pas. Elle était toujours avec les deux autres fées et les chats, Toublanc, Fripouille et Elchatponne. La scène était vraiment improbable et Pépère devait arriver, mais que faisait-il ?
Le Pépère était parti en forêt de Fontainebleau. Il voulait montrer l'endroit où il avait prétendument terrassé une horde de tex Rex. Il tenait absolument à raconter cette histoire à Turbo qui ne la connaissait pas et à Coin-coin et Pêcheur.
- Toc toc toc, c'est bien beau, mais quand est-ce que nous repartons vers le canal, toc toc toc, je veux voir ma marre, toc toc toc.
- Fle fle fle, ne t'inquiète pas Pêcheur, fle fle fle, ça lui fait plaisir, fle fle fle.
- Oui, Pêcheur, nous allons rentrer directement après, même si, je suis pressé de voir ma cousine, j'aimerais bien écouter l'histoire et voir l'endroit. Moi aussi, à Mornay, j'ai terrassé des corbeaux bottés qui était dans le bois derrière chez moi. Ils attaquaient les murs pour se creuser des nids. Ils avaient des griffes comme des couteaux et creusaient la pierre avec. Ils étaient armés de lance-pierre et me tiraient dessus. Avec la force de mes pattes, je renvoyais les cailloux sur eux et je les ai tous anéantis.
Le Pépère avait du mal à retrouver l'endroit de sa première rencontre avec Chouânne. Il avait la nostalgie de ce grand bonheur qu'il avait eu en la rencontrant. Et la voyait encore devant ses yeux faire apparaître l'hélicoptère dont il se servait avec brio maintenant. Il vit qu'il avait dépassé l'endroit et monta en piquet pour faire une boucle. Tout le monde se retrouva la tête à l'envers et Pêcheur eut très peur.
- Toc toc toc, ça recommence, toc toc toc, c'est le quart d'heure des becs cassés, toc toc toc, la minute des queues et des plumes hérissés, toc toc toc, Pépère fait quelque chose, toc toc toc.
Le Pépère reprit une allure normale et un vol horizontal. Il retrouva l'endroit et posa l'hélicoptère en douceur pour ne pas énerver Pêcheur. Il n'écoutait plus ses amis et il revit devant lui la scène comme si, il y était encore une fois. (extrait de Pépère volume 1)
- C'est bizarre chaouânne, pourquoi l'hélicoptère est-il aussi petit.
- Eh bien, c'est que c'est un modèle spécial normalement réservé aux brigades de chatlandyard. C'est la police secrète des chats.
- Ha, je ne connaissais pas ce groupe de surveillance.
- C'est un groupe secret surveillant que les chats ne commettent pas des délits.
- Oui choûanne, mais les chats sont toujours gentils, non.
- Certains font des vols de nourriture, ne le sais-tu pas.Pépère resta silencieux. Il ne voulait pas avouer que dans sa jeunesse lui aussi...
En fait, il avait été abandonné et comme il mourrait de faim, il avait aidé une bande spécialisée dans le cambriolage de pâtisserie ( les chatlopards). Il ne faisait que le guetteur et il avait droit à un peu du butin. Mais là, n'était pas sa vie. Il préférait la tranquillité et l'écriture. Il écrivait des petits poèmes et des textes rap étant fan de traître grims, juuul, grassdur, boobchat, mc'chatt, où bien encore, dans un registre plus cool, mustinn bridbers.
- Tu sais choûanne, moi je suis assez cool, je vivais dans une cité et j'étais mal nourri, mais là, je veux m'évader peut-être que, je trouverai un bon maître.
- J'espère que tu feras bon voyage petit chat. Si tu as besoin de quoi que ce soit, pense à choûanne, et je le saurai et viendrai t'aider. Je dois retourner sur mercure mais je te vois constamment sur mes écrans dans mon vaisseau spacial.
- Attends, comment je fais pour piloter cet hélicoptère, je n'y connais rien !
- C'est simple, tu regardes ton écran et là où tu veux aller l'appareil le saura. Tu as sur le siège à côté un téléphone comme ça, tu pourras toujours prendre des nouvelles de tes amis quand tu le désireras. Pépère était ému, car choûanne le caressait, mais il savait qu'il devait la quitter sans savoir sa destinée. Elle s'éloigna et bientôt, pépère, d'une ombre sous la lune ne vit plus que le paysage nu. Il resta un moment silencieux et se mit à réfléchir. Vers où aller, le cœur gros, il regarda le ciel. L'appareil s'envola et resta au-dessus du sol. Il regarda l'écran et vit des bois, son regard allant plus loin, vers ce qu'il pensait être un chalet. L'hélicoptère s'en allait en cette direction. Il était rassuré tout fonctionnait à merveille. Il arriva bientôt au-dessus d'un terrain où il y avait un chalet. Son véhicule de fortune se posa dans le champ. Il descendit et se dirigea vers le chalet. Sur le côté, il y avait un petit auvent et un fauteuil trônait ici. La Fatigue et l'émotion eurent raison de pépère et il s'y coucha...
Il descendit de l'appareil et raconta l'histoire des t-rex. La première fois qu'il l'avait raconté à Lolo, ils étaient dix et aujourd'hui trente-cinq.
- Mais que faisais-tu dans cette forêt, lui demanda Turbo ?
- Toc toc toc, tu étais perdu, toc toc toc, c'est très loin de chez nous, toc toc toc.
- Fle fle fle oui, c'est vrai ça, fle fle fle, c'est à des centaines de kilomètres, fle fle fle.
- Hé bien, je vais vous l'expliquer mes amis. Je revenais de mission et je devais déposer mon rapport en main propre à mon ami Emanuel Macron. Il faut que vous sachiez, qu'avant d'aller espionner mon rabougri du carnaval des bouteilles percées, j'ai été enquêter chez sa soûlarde pour savoir si elle était dans le trafic d'armes de destructions massives de mon alcoolique Japonais né en Irlande. En remontant vers Paris avec mon hélicoptère, j'ai dû m'arrêter pour masser une de mes pattes qui était luxée après mes investigations.
- Toc toc toc, qu'est-ce qui s'est passé, raconte nous, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui ça nous intéresse, fle fle fle, pourquoi ta patte était abîmée, fle fle fle.
- Tu n'as pas eu trop mal, Pépère ?
Rassure-toi, Turbo, j'ai une résistance extrême à la douleur. Voilà l'histoire, arrivé devant chez elle, j'ai commencé par me déguiser en tourterelle pour nicher dans un cèdre qui est devant sa maison. Je l'espionnais avec une longue-vue. Malheureusement, elle m'a repéré et je me suis déguisé en rossignol et je passais mon temps sur son balcon. Sa voisine a des chats et ils ont essayé de m'attraper plusieurs fois. Moi Pépère, héros international, enfin bref. Je me suis dit, retourne dans l'arbre, un zigoto l'avait complètement dévasté. Plus une branche au sommet. Du coup, je suis retourné chez elle, sous un autre déguisement. Elle fouillait dans ses placards et jouait de la casserole. En fait, elle cherchait ses bouteilles cachées au fond des meubles. Certainement cachées pour pas que mon moine dégarni du jarret droit ne les lui boive. C'est alors que sur la table basse, je finissais d'enregistrer mon rapport sur mon téléphone que c'est arrivé. Je n'avais rien trouvé pouvant faire le lien avec le trafic de mon zèbre de Patagonie. Je finissais donc te taper la dernière lettre quand je l'ai écouté crier, tu vas voir ce que tu vas prendre conna... et je me suis retrouvé comme pressé au fond d'un écumoire. C'était un coup de tapette, je m'étais déguisé en mouche.
- Toc toc toc, ça doit faire très mal, toc toc toc.
1200px-Gorges_de_Franchard_7.JPG 502348-fhfkki6uy5-whr_3.jpg images.png Screenshot_20190222_190116.jpg