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Pépère le chat du poète. Suite

#1
- Quel inventeur fou tu fais Pépère, je n'en reviens pas.
La porte s'ouvrit et ils se retrouvèrent face au poète. Junk était content il savait qu'il allait recevoir une petite caresse. Pépère quand à lui n'écoutait plus que L'écho de son estomac qui criait j'ai les crocs.
- Hé bien que faites vous là les gamins, vous êtes seuls Momo et Mimine dorment.
- Hé bois sans peur, tu vois combien d'oreille, juste pour savoir si tu es totalement à jeun où totalement cuit à huit heures du matin. Ce qu'on fait là, au lieu de poser la question tu ferais mieux de faire péter la saucisse où un bon gigot d'agneau, j'ai les crocs je meurs pendant que tu disserte sur ton alcoolisme.
- Venez les enfants je vais vous donner à manger et à boire.
- À boire comme par hasard, tu ne penses qu'à ça. Je te préviens on veux de la saucisse pas les rogatons de la dinde infâme soûlard.
Le poète ouvrit le frigo et sortit des boîtes de pâtée et prépara trois assiettes. Il en posa deux sous la table et emmena l'autre à côté pour les deux autres chats qui mangeaient ensemble quotidiennement.
- Viens Pépère, Bibou, humm la bonne boiboite. C'est bon ça hein.
Junk était déjà en train de manger son assiette, quant à Pépère, il regardait le poète d'un air ahuri.
- De la boiboite non mais, tu me prends pour un demeuré, révérence. Tu sais à qui tu parles, tu as de la chance que je risque de mourir dans les minutes qui suivent si je ne mange pas sinon ta gamelle, je te l'aurais renversé sur la tête.
Il mit les deux pattes avant dans l'assiette et se mit à manger avec voracerie comme si il n'eut mangé depuis une semaine.
Sur Vénus Leïlânne préparait son vaisseau pour venir sur terre. Choûanne n'avait toujours pas sa soucoupe à disposition car en attente du module électronique qui venait de Xyron. Elle mit dans la soute tout un chargement de poulet pour Pépère. Ils étaient rangés dans des bacs qui selon un procédé révolutionnaire inventé encore une fois par les ingénieurs de Xyron permettaient de conserver des denrées le temps que l'on voulait puisque une fois dedans le temps restait figé pour eux. De cette façon n'importe quel aliment posé dedans et ressorti même un an après n'avait vieilli que de quelques minites. C'était un peu comme si on l'avait mit cinq minutes avant sauf que pour nous un an s'était écoulé. Son engin étant extrêmement grand, par la soute avant elle fit charger le deuxième cadeau. Une voiture pour Pépère qui pourrait se véhiculer partout. Elle était comme son hélicoptère invisible pour les humains. Ainsi quand il serait dedans il serait aussi invisible. Elle ne pouvait recevoir que deux personnes. Il y avait un solide autoradio et une bonne sonorisation. Comme pour la voiture les sons n'étaient pas audibles par les humains. Elle envoya un message à Pépère pour lui dire qu'elle serait sur terre d'ici midi. Elle lui donnait rendez-vous sur le terrain du poète qui ne pouvait pas voir non plus la soucoupe étant comme celle de Choûanne invisible pour les humains. Sur Mercure Choûanne par télépathie verrait la rencontre mais ne pouvait pas leur parler car cela lui était possible que dans son vaisseau.
Le poète avait disparu dans la salle de bain. Momo et Mimine dormaient sur le canapé. Les deux autres animaux étaient toujours dans la cuisine. Pépère répondait au commentaire de son spleen de la peau de saucisse, quand il vit le message de Leïlanne.
- je suis content enfin, je vais te voir ma jolie fée qui est plus belle qu'un soleil je t'aime je t'aime j'aime maman fée.
Le frigo faisait un bruit bizarre par moment et Junk s'en inquiètait.
- Tais toi satané invention, on ne peut plus répondre aux messages tranquillement non mais révérence.
- C'est pratique quand même un frigo ça tu ne l'as pas fait.
- hé bien si mon copain. C'était en mille huit cent soixante seize. Je travaillait dans un laboratoire en Allemagne. Au Venezuela cette année là il y a eu une terrible épidémie de choléra. Je travaillait comme biologiste sur le virus de la grippe dont j'ai inventé le vaccin. Malheureusement avec la chaleur qu'il faisait je n'arrivais pas à faire des cultures souches viables. Dans un laboratoire voisin un chercheur Carl von Linde était dans un flou total sur une expérience de réfrigération. J'ai été appelé pour l'aider et j'ai inventé le frigo. Cela m'a permis de finir mes expériences et sauver le Venezuela de ce terrible fléau.

La suite très prochainement