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Pépère le chat du poète. Suite

#1
- Mon Dieu quelle odeur nauséabonde, il va vouloir vérifier si le syphon de l'évier n'est pas abîmé.
- Hé soûlard, Pépère te distille un nuage d'intelligence et tu viens m'insulter ça m'apprendra à te faire des cadeaux.
La mère du poète arriva à cet instant. À côté c'était l'effervescence et les chats allaient en tous sens autour de la table. Bibou les suivait et agitait la queue et elle tapait dans les pieds de la table et cela faisait peur à Momo derrière qui Mimine courrait croyant qu'il jouait. Son frère était resté avec les animaux et allumait les guirlandes ce qui amusait Mimine qui voulait monter dans le sapin.
- il faut ouvrir le vin blanc pour les huîtres. Qu'est-ce que c'est que cette odeur épouvantable, il y a une bête en décomposition ici où quoi. Tu amènera les huîtres je retourne à côté.
- Hé l'araignée, révérence devant Pépère, j'ai un pet qui a de la distinction alors tu as intérêt à te calmer. Du vin blanc comme par hasard, hé bien mon pauvre Pépère tu es tombé chez des alcooliques. Le doute n'est plus permis. Et l'autre toujours connecté avec sa comparse qui est certainement violette comme les autres à cette heure ci. Hé dracula tu vas lâcher ta prothèse et venir à table nous avons faim nous autres. Dans l'autre pièce Mimine avait commis l'irréparable, le sapin était tombé sur le chien qui surpris c'était mis à hurler.
- Il commence à me plaire avec ses chats si ce n'est pas un c'est l'autre. Allez Mimine sort de ce sapin.
- J'arrive mon copain, qu'est ce qui ce passe on assassine mon ami, attention rangez vous le combattant arrive. Tous au abris bande de tortionnaires.
Le poète partit en courant dans la salle à manger. Il s'approcha de Bibou l'embrassa et le caressa pour le rassurer et ensuite il prit la chatte dans ses bras. Les décorations sur le sapin n'avaient presque pas bougé et l'arbre fut remis en place en un rien de temps.
- Voilà ce n'était pas un drame ça arrive. J'ai faim vite les huîtres.
- Tu as ramené le vin ?
- Cinq minutes, ça vient.
- Ils ne pensent qu'à picoler ici ce n'est pas possible, ils auraient dû inviter la bande des soûlards. Pour le coup pas besoin de guirlandes ils clignotent tous depuis au moins dix heures du matin.
Le frère du poète se leva et alluma la télé.
- la trois, c'est Bernaby, vous auriez pu mettre autre chose, bon j'ai faim. Humm elle sont bonnes ces huîtres.
- Tu m'étonnes poivrot, et la vinasse, tu as bien dû en vider une ou deux en les ouvrant sans que je te vois. Fait péter la dinde.
Tous les animaux étaient réunis autour de la table. Pépère et Junk étaient sur le canapé face à la télévision.
- Quel ennui ce feuilleton, mais qui a inventé ça.
- Mon pauvre Junk je dois te l'avouer c'est moi, Pépère, malheureusement pour notre malheur ce soir.
Les huîtres étaient déjà mangé et c'était au tour des escargots. Junk n'en revenait pas.
- Tu as créé ce programme policier, tu était en Angleterre ?
Ce fut au tour de la charcuterie de passer dans l'assiette et chacunes des bêtes en avaient des morceaux à disposition.
- Nooom, non, atchen, j'ai la bouche pleine.
- Oui c'est toi ?
Pépère avait l'estomac à la place de la gueule comme son maître à la place de la bouche et n'arrivait plus à parler.
- Oui c'était en mille neuf cent vingt, je travaillait sur une partition de Mozard que je devais chatlauréanner pour le maître vu que je l'ai assisté dans ses réalisations artistiques. Leche moim maznfe, hum hum hum.
- Je ne comprends pas ce que tu dis Pépère.
La charcuterie était finie et le poète était reparti à côté.
- Qu'est-ce qu'il fait ?
- Il met les marrons au feu.
- Tu as le droit d'y croire, il picole ton rejeton il a déjà vidé au moins une barrique depuis ce matin.
- Explique moi copain.
- Ha oui où j'en étais. Donc en vingt six. Je travaillait dans un laboratoire aux États-Unis. Je mettais au point les premières télécommunications sans fil. En même temps, je travaillais sur des symphonies pour Vivaldi et Mozard et entre deux testes de communication je me chatlauréannais pour aller leur donner ce qui fait le génie de leurs œuvres aujourd'hui, sans que l'on sache qu'elles sont de Pépère. Donc c'est à cet endroit en vingt six que j'ai inventé la tv. Ce feuilleton anglais je ne le connais pas. Par contre j'ai écrit pour la zdf tous les épisodes de Derrick, le renard, et Junk. La encore sans fausse modestie on peut dire que la télévision Allemande doit beaucoup à un homme.
- Derrick mon copain.
- Mais non, Pépère.

La suite très prochainement