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Pépère le chat du poète. Suite. 29 novembre

#1
À Mornay pendant ce temps dans la cabane à Cookie, c'était le calme absolu. Les deux juments ne comprenaient pas trop ce qui se passait. Un des hommes du campement était venu leur donner de la paille fraîche. Eux qui parlaient la veille de démonter Cookie étaient aux petits soins pour elle, aujourd'hui. Cela était incompréhensible au point où Cookie était persuadé que l'homme qui avait emmené la paille était Pépère déguisé en humain. Rookie l'avait rassuré sur ce point qu'il ne pouvait peut-être pas se transformer en humain.
- Hiii, je n'ai pas confiance, hii, et s'il venait faire caca, hii. S'il revient, je vais l'observer de près hiii et le sentir hiii s'il sent le caca, c'est Pépère hiii.
- Ne t'inquiète pas comme ça Cookie, Momo nous a assuré que Pépère allait les rejoindre. Pourquoi, il se serait déguisé en homme pour te donner de la paille. Lui répondit chatdore.
- Pour faire caca, hii, bandit, hii, pirate, hii, malfaiteur, hii.
Lucie, elle, ne disait rien, car elle se demandait à quoi était dû ce brusque changement. Elle n'était pas présente quand Momo avait parlé de sa conversation avec Leïlanne. Pendant ce temps-là, la fée se sentait bien seule dans sa soucoupe. Elle pensait à Momo à qui, elle avait trouvé une grâce rarement observée chez un chat. Son charisme était aussi très imposant. Elle repensait à Pépère sur Xyron avec son auto partir dans la forêt et revenir avec une désagréable odeur de caca. Elle essayait de faire un parallèle entre les deux et avait du mal à s'imaginer qu'ils soient tous les deux de race féline. Malgré tout, elle trouvait Pépère autant attachant que Momo, chacun des deux avait son caractère. Elle pensait aux hommes sur la terre et se rendait compte aussi que les choses étaient toujours pareilles, chacun voulait imposer sa façon de penser. Au moins les chat se disait-elle, vivent en communauté sans en avoir besoin. Elle envoya un message à Chouânne pour lui dire qu'elle approchait de Vénus. La fée était dans le champ et était assez près du canal pour voir ce qu'il s'y passait. Le calme était de rigueur et le ton était bon enfant. Le ministre marchait le long du canal en ruminant. Chouânne écoutait ses pensées d'où elle était et fit en sorte qu'il change totalement de comportement. C'était la fête pour Pépère aujourd'hui en ce grand barbecue qui allait s'y tenir. Le pape avait quitté la brasserie et il était près du ministre. Les deux hommes grâce à la fée étaient à nouveau de bonne relation. Le pape avait son casque sur la tête et le ministre le regardait. Il s'approcha et le pape lui mit un des écouteurs dans l'oreille si bien qu'ils écoutaient la musique à deux et un duo improvisé en naquit, le pape commença d'une voix grave.

- Oh, mais ils m'ont mis la fièvre, pendant des heures
Je suis resté assis sur un banc, contre le radiateur
J'avais pourtant des choses à faire
J'avais beau leur répéter, mais y'avait rien à faire
C'était définitivement pas mon jour
Déjà le rock au réveil, je n'étais pas vraiment pour
Y'a des jours comme ça où tout ne va pas pour le mieux
Y'a des jours où tout part en couille, tout coule

Et le ministre reprit...

- Parle pour toi, neshè, car pour moi ce fut terrible
J'ai passé la journée avec une meuf terrible!
Une biatch de magazine
Beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines!
Donc, je te laisse imaginer la suite
Je te fais pas de dessin, ça risque d'être censuré dans le clip
Mais bon, il n'y eut pas de répit, pas de trêve
Pendant des heures et des heures

Et les deux reprirent en cœur, il, elle, m'a m'ont mit la fièvre...

Dans le chemin boueux sur la commune d'à côté, le Pépère avait été tellement vite qu'il était arrivait dix minutes en avance sur les autres. L'homme était en guenilles, ses pommettes étaient entre le vert et le gris et il se tenait l'estomac. Il avait réellement eu peur. Pour l'épater Pépère avait fait une pointe à plus de 100 kilomètres à l'heure. Il était fier de sa conduite et l'huissier finit par lui dire.
- Nous avons été un peu trop vite et mon estomac est noué. Vous avez reçu de la boue sur le côté du corps et vos belles chaussures sont toutes sales.
Le Pépère tout naturellement pris de l'herbe et étala la boue sur son poil plus qu'il ne l'essuyait et fit de même avec ses chaussures.
- Hé bien voilà monsieur, je suis aussi propre qu'avant et prêt à emmener n'importe quelle minette danser. Je n'ai pas été aussi vite que ça vous savez. Je me souviens à Versailles Louis 14 était pire que moi avec sa Twizy.
- Vous avez roulé avec Louis 14, dans le parc du château de Versailles ?
- Oui, j'étais là-bas pour la maintenance de ses équipements électriques et pour résoudre une enquête très délicate de paner et de cordon-bleu avec de la chapelure hallucinogène.
- De la chapelure hallucinogène ?
- Oui, il faut savoir que Louis était friand de cordon-bleu le taulois et Madame de Maintenon de paner mindus. Chaque semaine, ils prenaient chez la bonne bouffe, dix à quinze kilos chacun de leurs friandises.
Un matin Louis arrive et m'assure avoir fait la course avec Charlemagne sur un vélociraptor alors qu'il était sur un t-rex. J'envoie un mail à Charlemagne qui m'affirme être en train de travailler la phonème de Billy Jean avec Michael.
Le même jour, Madame de Maintenon m'affirme avoir été chercher des champignons sur mars avec le Yéti. Je téléphone à Brigitte fontaine et elle m'assure ne pas avoir quitté le Yéti du week-end. Ils étaient ensemble à un bal de bienfaisance pour les lapins atteints de varicelle des oreilles, pour récolter des fonds.
Je me suis dit, quelque chose n'est pas normal. J'ai alors enquêté et trouver que les cordons-bleus et les panés étaient en fait recouvert de grains d'uranium peint couleur, or. C'était un coup dur, et j'ai eu peur qu'ils soient gravement malade. Bon, j'ai trouvé un remède. Donc, les coupables étaient en Russie et je les ai fait arrêter. C'était une bande de renards roux qu'avait employé un temps Louis 14 pour qu'ils tricotent des pulls pour la cour. Il y avait eu un imbroglio à cause des temps de pause et les renards, malgré l'intervention de la cgt, ont été licenciés. Pour se venger, ils avaient monté une fausse chaîne de production pour ces deux aliments qu'ils savaient prisés de Louis 14 et Madame de Maintenon. Voilà monsieur l'histoire qu'elle est vraie authentique et pas fausse du tout et avérée réelle.
- pléonasme, répondit l'homme.
- Non, je n'ai pas d'atsme monsieur, tiens voilà la bande.




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