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Pépère le chat du poète. Suite. 27 novembre

#1
- D'abord sauver ma chatmoureuse et retrouver tes poèmes, rejoignions Momo, répondit Lolo.
À Sancoins, le ministre, se promenait tranquillement le long du canal. Il partit vers l'estrade et chercha du regard où étaient les ecclésiastiques et les enfants. Les cars étaient rangés non loin et il fut surpris de voir que les enfants étaient avec les ecclésiastiques dans le même bus. Mike vit le ministre et vint le voir.
- Alors monsieur le ministre, comment allez vous ce matin ?
- Très bien mon Père, mais dites moi, vous avez dormi avec les enfants dans le même bus. Ô, vous savez, nos braves ecclésiastiques avaient besoin de réconfort et ces jeunes garçons sont tellement appétissants, oups, attendrissants. J'ai vu sur le net en ouvrant mon portable que bientôt le dentiste sera gratuit, c'est un élu du peuple qui en a parler.
- Oui bien sûr, mon père, nous allons mettre la gratuité à l'essai et dans trois mois quand les caisses de l'état seront vides, nous irons tous en direction d'un pays neutre, nous politiques, et vous vous débrouillerez tout seul, lol.
- Ah bon, répondit Mike, mais que se passe-t-il en fait, je n'ai pas tout compris.
- Rien de bien méchant, en fait des citoyens se battent entre eux et nous comptons les coups.
Le ministre en fait ne comprenait pas trop ce qui se passait. Le président l'avait appelé et lui avait annoncé qu'une grève générale allait avoir lieu, les belligérants demandaient que l'ont accepte les cinq cent vingt propositions qu'ils avaient adressé. L'homme marcha le long du canal qui promenait son spleen. Sous ce ciel de Baudelaire, l'aurore semblait consumer l'azur dans un vent de démence. Quelques bouts laiteux du ciel tombaient sur la surface de l'eau et les lèvres enchantées le canal buvait les nuages pour laisser place au soleil qui enlevait à peine son écharpe de nuit. Dans le champ, plus loin, Chouânne était en train de poser sa soucoupe. Grâce à ses nouveaux modules électroniques développés par les ingénieurs de Xyron, elle avait gagné aux moins deux heures de route. Elle regarda ses écrans avant de rejoindre Liettuje. Elle vit que Pépère était dans la voiture avec ses amis. Elle jeta un coup d'œil dans le champ, tout allait pour le mieux. Elle aimait cette plénitude et ce silence matinal qui régnait dans le pré. C'était d'ailleurs, bien le seul endroit de France où ce calme était présent, grâce à l'intervention de Leïlanne.
Le Pépère dans la voiture avait ouvert la vitre. Pour ne pas montrer aux autres que sa briève course l'avait essoufflé, il avait sorti sa tête et la cachait avec sa patte et il faisait des arf arf arf, à n'en plus finir. Lolo fut le premier à voir Momo dans l'entrée du chemin.
- C'est bon, Momo est là nous ne sommes pas loin de délivrer ma chatmoureuse. S'exclama Lolo.
- Toc toc toc, cela fait plaisir de s'arrêter toc toc toc, j'ai toujours peur de mettre mon bec où, il ne faut pas toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est un chemin de boue fle fle fle, j'adore marcher dedans fle fle fle.
- J'envoie un message à ma Siamoise pour lui dire où je suis.
- Tu as raison fripouille. Comme, je suis impatient de retrouver ma cousine, rajouta Turbo.
- De la boue, ha, c'est embêtant pour mes Nike et mon standing ça, dit Pépère.
- Ne vous inquiétez pas ça va aller lui répondit l'huissier.
Les animaux étaient tous devant Momo. Pépère lui présenta Fripouille qu'il n'avait jamais vu et l'homme rencontré sur le parking.
- Diantre, que l'attente me fut longue sous cette brume qui ruisselle sur mon pelage. Ceci dit, je puis vous assurer la demeure où se terre le bandit et que Sybage est sauve. Après Pépère concernant votre valise, il ne me semble pas l'avoir entrevue en ces murs. Partons prestement et que l'on en découse enfin.
Tout le monde était d'accord pour partir par le chemin. L'huissier fut désigné pour guetter l'entrée du sente au cas où le bandit s'échapperait par cette issue. Pépère malgré l'impatience qui le tint n'avait pas envie de salir ses Nike. C'est ainsi que l'huissier décida de l'emmener récupérer sa voiture pendant que les autres commençaient à partir. Tout le monde serait obligé de l'attendre vers la cabane de pêcheur. Lhomme répartit avec Pépère et il lui demanda.
- Donc, votre maître est rentré à ce que j'aie cru comprendre. Il élève un monstre ?
- Oui, il est rentré, mais je l'ai à peine reconnu, car il fait deux mètre soixante-dix à présent, il a poussé d'un mètre. C'est à cause des radiations nucléaires qui viennent de l'épave que sa soûlarde est en train de démonter pièce par pièce. Elle nourrit le monstre effectivement, c'est une aberration génétique qui vient d'un arbre à chat qu'il a planté. Voilà, c'est un olivier, mais comme, il pousse sur des déchets radioactifs, il fait des têtes de chats alors mon soûlard de temps en temps en cueille un et il l'élève avec sa soûlarde. Au menu, ils lui font du ragoût de ferraille et du clafoutis avec des croquettes pourries du commissariat remplies d'extasie. Nous arrivons à ma voiture, laissé moi et je vous rejoins.
L'huissier posa Pépère et repartit en direction du chemin. Le Pépère était à côté de sa voiture. Une auto était garée en face et dedans, il y avait une minette. Il se dit, bon épatons là. Il partit sur les chapeaux de roues en faisait patiner les pneus. Il fit deux fois le tour de l'auto sachant que seule la minette pouvait le voir. Sa roue avant dérapa et la voiture se renoversa. Le Pépère fut éjecté et il tomba le long de la haie sur un gros caca de chien. Nullement impressionné, il se releva et prit de l'herbe et s'essuya sommairement avant de remonter en voiture et répartit en zigzagant.
- C'est bon Pépère, tu ne t'es même pas sali, tu es beau comme un camion tout neuf, allons rejoindre les autres, je ne risque plus de salir mes Nike et qu'en souffre mon prestige.

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