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Pépère le chat du poète. Suite. 26 octobre

#1
Bon retournons chercher l'hélicoptère pour continuer l'enquête et amener l'échelle vers la fenêtre. Devant la casse automobile, la villageoise aidant, sœur Mathilde et le brigadier Tatouvu étaient redevenus amis. Les deux agents qui étaient à l'arrière commençaient seulement à se calmer. Malgré tout, ils claquaient toujours des dents et cela avait eu pour effet de fissurer le pare-brise de l'automobile qui avait un impact. Les deux passagers avant étaient gais et semblaient même ne plus faire attention au molosse qui dans la Dacia Sandero était en train de finir de dégueniller le tableau de bord. La sirène hurlait de plus en plus fort au point où certains des riverains étaient déjà en ligne avec la gendarmerie pour savoir ce qui se passait à l'entrée de Mornay. Sœur Mathilde après avoir bu une demi-bouteille fut la première à prendre la parole.
- Alors vieux poireau carnassier, tu pensais que j'étais une cambrioleuse de bas étage pour être venu aussi vite avec tes deux radis italiens qui ont les dents qui se déchaussent de peur devant sœur Mathilde. Bon ce n'est pas tout ça, mais il faut vite se sortir d'ici et je n'ai presque pas de carburant. Alors brindille de poisson, tu as une idée.
- Écoute derrière de guenon mal épilé, c'est simple, tu vas te connecter avec ton ipomme sur la brigade qu'elle envoie des renforts avec un vermicelle pour le colosse transgénique qui a ruiné la Dacia. Demande aussi qu'il envoie un véhicule de remplacement, une dépanneuse, de l'essence pour ta brouette et surtout, et ça ne l'oublie pas de l'anti-peur à foison. Explique-moi au fait qu'est ce que tu faisais là sainte Marie de l'auberge des moines.
- Écoute moi espèce de grenouille paraplégique des oreilles, pourquoi veux-tu du vermicelle ? Deuxièmement, j'ai été poursuivi par un rhinocéros à dents métalliques et je suis venue ici me réfugier voilà donc la raison de ma présence ici.
- Ha oui, ça me le fait aussi passé 22h00 c'est souvent que j'en croise des bêtes comme ça dans ce secteur. Le vermicelle, c'est le type avec des pinces qui soigne les bestioles, voilà ma sœur des auberges hahaha.
Devant la maison du poète, un œil était toujours dans l'indécision de repartir vers la maison. Il lisait les messages d'Elchatponne qui lui disait de se tenir près pour le lendemain. Il finit par prendre de l'assurance et fila comme une flèche vers la maison. Il se retrouva soudainement dans le faisceau des phares de la jeep qui était dans le fossé. Le pauvre chat ne l'avait pas vu et il fut tellement surpris qu'il s'enfuyait dans la haie plutôt que de continuer tout droit. Heureusement, l'homme dans le véhicule militaire s'était assoupi et ne le vit pas. Juste à côté dans les tentes les hommes du pentagone scrutaient l'activité extraterrestre le long du champ. Avec de puissants appareils, ils étaient en train de recréer sur leurs écrans en image de synthèse la bordure du près et virent la forme de l'hélicoptère. Turbo y était déjà arrivé et Pépère était passé devant le chalet sans oublié de faire un énorme pet devant la porte en s'écriant.
- Tien soûlard cadeau de Pépère un bouquet d'intelligence au parfum de rose du désert. Chat chat chat.
Il arriva à temps à l'hélicoptère, car les hommes étaient en direction de l'appareil qu'ils ne voyaient que sur leurs écrans.
- Vite mon copain, il y a plein d'hommes derrière décolle, vite partons d'ici.
Pépère fit décoller l'appareil qui disparut des instruments que les hommes avaient sur eux. Cela les déroutant, ils s'arrêtèrent et répartirent vers leur campement. Pépère se dirigea vers la cabane pour récupérer l'échelle qui était posée sur un tas de bois. Pour mieux voir ce qu'il faisait, il avait ouvert la porte et se penchait dans le vide. Turbo était effrayé et le regardait faire. Sous l'appareil de puissantes lumières éclairaient le sol. Elles n'étaient visibles que par les occupant de l'engin et Pépère rassura Turbo sur ce point. À trop se pencher son ventre fini par l'entraîner et il tomba dans le vide. À côté de la pile de bois traînait un vieux fauteuil usagé et il tomba le ventre en premier dessus. Grâce à cet embonpoint qui ressemblait à un air bag, il rebondit dans l'hélicoptère et Turbo n'en revenait pas.
- Ça alors comment tu as fait pour revenir d'en bas ? Je n'ai pas eu le temps de voir.
- C'est simple mon loulou, je suis en plus d'être un agent spécial hors du commun, un prodigieux athlète et j'ai d'ailleurs créé les Jeux olympiques en Grèce, il y a plus de mille ans. Voilà mon copain, tu as la réponse.
Turbo n'en revenait pas et lui dit.
- Les Jeux olympiques, ha bon, tu es sacrément intelligent dit donc.
- Oui mon copain, les Jeux olympiques. À l'époque, les gens s'amusaient avec des jeux d'enfant. Ils faisaient des concours d'un, deux, trois, soleil. Des concours de lancé de marron des jeux de billes avec des dents de bœufs etc etc... Malgré tout ces jeux étaient très prisées et les chaînes de télévision faisaient recette. Oui, mais voilà à force les gens s'en lassaient et ça les concours marchaient de moins en moins. Alors tous les présidents des chaînes de télé sont venus me consulter pour que j'invente de nouveaux jeux. J'ai donc inventé les Jeux olympiques et la première année, j'ai moi-même participé et grâce à ma souplesse légendaire et ma taille svelte, j'ai remporté 123 médailles d'or voilà mon copain. Bon nous prenons l'échelle avec le puissant aimant de mon appareil et nous partons vers la maison.


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