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Pépère le chat du poète. Suite. 23 janvier

#1
Sur Charnïa, la soucoupe de Chouânne n'avait pas été repérée grâce à son invisibilité. Dans la cellule, Elchatponne avait regardé, ma siamoise love avec Fripouille et cela lui avait redonné du courage. Il était tombé amoureux de l'héroïne du film. Ce chat était rusé comme un renard et il avait remarqué que les murs étaient en craie et qu'il était facile de faire un trou. Chouânne lui avait expliqué, ainsi qu'à Fripouille que pour retrouver ses pouvoirs, elle avait besoin de s'exposer un petit moment au soleil. Elchatponne avait réfléchi au problème de cet endroit qui n'avait pas de fenêtre vers l'extérieur, mais juste une petite lucarne qui donnait de la lumière du couloir par un système de loupe et de miroir. Il regardait dans les assiettes vides les couverts qui pourraient être utilisés pour creuser dans la craie. Malheureusement, un gardien était venu récupérer les plats qui étaient vides. Elchatponne avait donc laissé cette idée de côté et regardé son film avec Fripouille. Une fois la lecture terminée, il s'était allongé et avait très chaud. Il avait remarqué que le ciel de cette planète avait trois soleils et par un minuscule interstice dans le mur, il vit qu'ils étaient justes en face en train de chauffer le mur de la cellule. Levant les yeux plus haut, il vit qu'un énorme ventilateur donnait de l'air un peu plus frais. Il eut alors une idée, bloqué l'hélice pour ne pas se blesser et décrocher l'appareil et le fixer sur le montant du lit et approcher celui-ci pour que les hélices grattent le mur. Le chat a trois têtes qui gardait l'entrée était le seul obstacle, car il pouvait entendre le bruit. Comment faire pour l'éloigner de là, il ne trouvait pas de solution et machinalement cherchait dans son chatventre un peigne pour se lisser les moustaches, car il était très coquet. Il trouva la boîte de laxatif qu'il avait utilisé pour donner la colique aux gendarmes à la ferme où l'homme avait été évacué par les pompiers, justes avant qu'il n'aille fouiller pour trouver des planches et sortir de la boue le scooter. Sur le sol, il vit qu'il restait des carcasses et des os et expliqua son plan à Chouânne.
- Voilà ce que nous allons faire. Nous allons décrocher le ventilateur du plafond et l'attacher au montant du lit et rapprocher le lit pour que les pales grattent le mur et fassent un trou. Comme ça, tu pourras t'exposer au soleil et reprendre ta magie. Pour ce qui est du monstre, j'ai des pilules qui donnent envie caca et nous allons les mettre dans la carcasse de poulet et lui jeter les résidus. Dès qu'il ne sera plus là, on jette une couverture sur l'hélice et on décroche le ventilateur en grattant la craie avec nos griffes pour récupérer le fil et qu'il reste branché. Ensuite, nous creusons le mur, qu'est-ce que tu en penses Chouânne.
- Tu es un véritable génie mon petit titou, c'est génial écrasons ces pilules et jetons lui les os.
Le plan fut mis en action. Chacun écrasait les comprimés et ils furent mis en poudre dans la carcasse. À travers, les barreaux Fripouille jeta les résidus et la carcasse où, il y avait encore de la viande dessus. Le monstre sentait l'odeur, mais ne bougeait pas. Sans doute, avait-il reçu l'ordre de ne jamais quitter l'entrée du couloir. Les trois prisonniers étaient désespérés jusqu'à ce qu'il commence à s'agiter de ses quatre pattes arrières et de ses sept queues. Puis il bondit d'un coup sur cette manne inespérée. Il revint aussi vite à son poste. Fripouille avait eu très peur quand il avait bondi et s'était réfugié dans les bras de Chouânne qui le caressait doucement pour le rassurer et elle se baissa pour embrasser Elchatponne sur sa petite frimousse. Le monstre commença à monter des signes de nervosité au bout de quinze minutes, puis il poussa comme une sorte de miaulement et l'on entendait son énorme ventre faire des drôles de bruit, comme un évier qui s'écoule sans fin dans le siphon juste en dessous. Il partit d'un coup avec une rapidité telle que les murs en tremblèrent. Les trois compères agirent avec empressement, mais chacun faisait ce qu'il avait à faire. Elchatponne jeta la couverture qui bloqua l'hélice. Ensuite, Fripouille, tenu à bout de bras par Chouânne, gratta la craie et décela le ventilateur et récupéra assez long de fil. L'engin fut fixé sur le lit avec des bouts de tissu du draps qu'Elchaponne avait préparés. Puis le lit dressé le drap bloquant l'hélice fut retiré et le lit rapproché. Cela faisait beaucoup de bruit et de poussière que Fripouille et Elchatponne faisaient partir dans le couloir avec la couverture en la secouant tout en surveillant si le monstre ne revenait pas. Chouânne tenait le lit et l'avançait au fur et à mesure que le mur se creusait. D'un seul coup un énorme jet de lumière apparu et la poussière s'évacuait par le trou. En l'espace de cinq minutes, la lumière inondait la cellule dont la poussière s'était entièrement évacuée par le trou sous un effet de courant d'air. Chouânne s'exposa au soleil depuis déjà quinze minutes et le monstre n'était pas revenu malgré qu'il était déjà parti depuis cinquante minutes. Les cachets avaient dû le rendre sévèrement malade. Un terrible cri se fit entendre dans le couloir et Chouânne vint vers l'entrée de la cellule, il n'eut pas le temps d'attaquer qu'il fut transformé en statue de glace et explosa en envoyant de l'eau partout. Chouânne avait enfin retrouvé ses pouvoirs. Ils se retrouvèrent dans la soucoupe immédiatement et Chouânne dit à Elchatponne.
- Ton plan était fabuleux mon loulou. Je reprends la route de la terre. Le monstre a eu son compte, mais il reprendra sa forme bientôt, car il ne faut pas faire du mal aux autres même si on ne les aime pas où qu'ils soient différents, voilà mes amours direction la terre et son soleil unique.
C'est ainsi qu'elle était partie sans même savoir que devant elle arrivait Leïlanne et le vaisseau-amiral.
Dans la cellule du commissariat, c'était très calme. Seuls les policiers étaient encore en train de manger. Nicolas écoutait les histoires de Pépère et n'en revenait pas de son imagination, car il avait quelques doutes sur la vérité des faits.
- Hé bien mon cher Pépère toute la cour s'est endormi et nous, nous sommes toujours bien éveillés lol.
- J'ai eu ma cour aussi vous savez, après mon sacre de Chatvalier du roi et les fiançailles de Marie Chatoinette et de Fripouille avec sa chatmoureuse de l'opérachat. Et j'ai souvent sorti en réunion avec les chatmoiselles de la dame.
- Hé bien, tu as de bonnes relations avec les dames, tu es un vrai Arsène Lupin lol.
- Ne me parle pas de lui, j'ai dû sauver une pauvre chatte du déshonneur qu'il avait séduite. En fait à l'époque, je travaillais dans un laboratoire pour des recherches sur la malnutrition et les hards discounts. Il s'est fait passer pour un biologiste et travaillait à mes côtés. J'étais logé par l'habitant et la minette qui était richissime avait son époux parti à l'étranger. Le soir, c'est moi qui m'occupais de l'enfant de la dame et je lui en parle au laboratoire. Il me dit qu'il adore s'occuper des enfants et qu'il aimerait rencontrer la dame. Le bougre l'a séduite et son époux est revenu. Pour ne pas être soupçonné, elle le présente comme étant mon cousin. Oui, son mari, me connaissant et sachant ma probité, ne pouvait douter de sa moralité. Le chatlopard lui a dérobé sa fortune dans la nuit. Bijoux, argent, tout avait disparu du coffre qu'il avait forcé. C'est moi qui aie mené l'enquête et qui a retrouvé les biens, mais pas Arsène Lupin. Malheureusement, le mari avait retrouvé des lettres pour la chatdame et j'ai dû ruser. J'ai été chez mon ami Paul pour engager une chtactrice et...
- Nicolas l'interrompit et lui dit, qui est Paul ?
- Paul Jemploi, un ami à Jean Caisse. Donc, j'ai embauché une chatctrice pour qu'elle se fasse passer pour ma chatmoureuse et faire croire que ces lettres m'étaient en fait destinées. Ça a parfaitement fonctionné et la chatdame a été lavée de tous soupçons et j'ai repris mes études au laboratoire et continué de bercer le petit tous les soirs, voilà Nicolas.
- Quelle histoire, tu es le meilleur Pépère.
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Cortisone

Maître Poète
#2
Chut il ne faut pas donner l'astuce du ventilateur aux prisonnier ou ils vont tous s'évader.
Et Paul jemploi et Jean caisse géniales trouvailles
A demain pour la suite
Amicalement Daniel
Gaby