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Pépère le chat du poète. Suite. 22 novembre

#1
Le poète ayant fini de manger partit emmener son chien en promenade pour se détendre. Ce mois de décembre était exceptionnellement doux et cela le perturbait un peu. Il préférait ces jolis jours d'hiver où les anges plument les oies. Ces moments de silence où seul le zéphyr effleure de ses lèvres la douce neige. Ces doux murmures du soleil qui doucement verse ses ors de ses belles amphores en attendant la tête encore posée sur les épaules de l'automne. Les arbres seuls, dénudés de toutes feuilles parlaient au vent. C'était ce qu'il appréciait, la seule saison où les forêts arrivent à s'effleurer des doigts des qu'un soupçon de vent flatte leurs branches recouvertes d'un givre florentin. Il partit donc vers la rivière, où il s'y voyait enfant promenant son chien et remplir innocemment les poches de son père de cailloux. Lui le soir faisant semblant de n'avoir rien vu lui dire, regarde ces jolis trésors dans ma poche. Puis, ils les posaient sous la lune qu'il disait de ses longs cheveux les polir pour que les enfants y posent des baisers. Son chien était heureux et courait dans tous les sens à travers cette nature nue qui offrait son unique visage, celle d'un élément si fragile et tellement indispensable à l'homme. Il longea la rivière et s'arrêta pour faire des ricochets comme un enfant. Cela amusait Bibou qui jappait de plaisir et dont l'écho sur l'onde de l'eau lui revenait aussi vite qu'elle s'enfuyait en même temps dans les mains de l'horizon. Cela était bon de se retrouver ici s'il n'y avait toujours pas cette fanfare et ce concert de klaxons à l'entrée de la commune.
Les portes de la commune étaient toujours partiellement bloquées par les nez rouges. Le brigadier avait fait emmener les caravanes le long de la route et à l'aide de bâches et de palettes emmenées par les manifestants des constructions sauvages étaient en train de fleurir. Le chef avait repris des couleurs et n'avait plus de fourmis dans les yeux. Il chercha la sœur un long moment avant de se rendre compte qu'elle était partie. Il était un peu déçu et comptait qu'elle ait avec elle quelques bonnes bouteilles de vin. Il était un peu déçu et comptait qu'elle ait avec elle quelques bonnes bouteilles de vin. Il n'avait aucune idée de ce que voulaient les nez rouges, mais il les soutenait, sans même se rendre compte qu'il mettait sa carrière en danger. Ils étaient tous indolents se prétendaient endetter et avaient tous des bons salaires, ils utilisaient tous les mêmes mots. Un doute vint à lui et se forgea dans son esprit. Il était presque sûr que c'étaient des extraterrestres dont la bonne sœur fut sûrement leur chef déguisé en sœur. Il s'empressa d'appeler la brigade pour qu'il essaie de se renseigner sur sœur Mathilde.
Les gendarmes étaient déjà pour la plupart partis vers la ferme abandonnée. Elchatponne avait le téléphone en patte et les renseignait avec la balise gyroscopique de son téléphone. C'est donc un planton qui répondit au brigadier tatouvu pour lui dire que les hommes étaient en intervention et qu'ils verraient ça après. Les agents arrivèrent aux abords de la ferme et devaient jouer de prudence, car les hommes étaient armés et peut-être dangereux. Ils ne savaient pas comment faire pour les aborder et ils avaient besoin de plus de renseignements pour pouvoir agir de manière cohérente. Elchatponne ne savait pas comment faire. Il vit pendu à une Paterne un déguisement de père Noël et dessous des béquilles. Il eut une idée et dit aux gendarmes qu'il allait se déguiser en père Noël et faire diversion. Il prit les béquilles et à l'aide d'une vieille paire de chaussettes enfourna ses pattes sur les béquilles. Une fois qui fut en position bipède, il revêtit le costume et chargea un dialogue de père Noël. C'est ainsi que les gendarmes virent un père Noël chancelant et malhabile se diriger vers la porte. Elchatponne frappa et mit le son en marche sur son téléphone.
- Toc toc toc, ho ho ho ho, je suis le père Noël ho ho ho ho, je viens pour les cadeaux ho ho ho ho.
La réaction fut immédiate et la porte s'ouvrit. Elchatponne, qui s'était mis d'accord avec les gendarmes, savait qu'il était face à la porte. Il s'enfuit vers eux en courant lentement à cause de la gêne de son costume. Des hommes en furie sortirent et tirèrent en sa direction sans le toucher fort, heureusement. C'est à cet instant que les gendarmes intervinrent et armés jusqu'aux dents crièrent.
- Gendarmerie nationale vous êtes en état d'arrestation jeté vos armes, il ne vous sera fait aucun mal.
Les hommes essayèrent de lutter et cédèrent. C'est ainsi que vingt et une personnes furent arrêtées et conduites vers la brigade. Le matériel saisi et Elchatponne emmené sans contrainte. Les gendarmes lui dirent qu'ils plaideraient en sa faveur devant le juge. Il passait en ce moment pour un véritable héros vu son geste héroïque.
À l'élysée, tout le monde se préparait pour aller voir les nez rouges sur le périphérique. Pendant ce temps, Nicolas Sarkozy rentrait à la brigade récupérer Carla comme une collégienne ayant fait une bêtise. Il voulait avant tout voir François Hollande pour qu'il retire sa plainte. Les agents lui apprirent qu'il avait aussi lui-même été arrêté car, il avait jeté des œufs sur les crs avec un groupe de nez rouges dont, il se prétendait le leader. Le policier l'introduit dans sa cellule et le laisse. Il regarda François qui lisait un livre. Dans la cellule, il y avait une table et dessus un petit puzzle pour enfants.
- Bonjour François qu'est-ce que c'est que cette marotte après Carla. Elle avait besoin de s'enfuir urgemment. Si tu retires ta plainte, je peux intervenir auprès du juge, je saurai le convaincre. Et puis regarde moi et lâche ce livre qui a l'air de te passionner.
François le regarda glissa le livre dans une des immenses poches de son costume et lui répondit.
- Bonjour Nicolas, oui excuse moi, j'essaie de comprendre l'intrigue de ce livre qui est très très dur à lire.
- Et puis regarde moi et lâche ce livre qui a l'air de te passionner.
- C'est un livre pour ma nièce. Le titre oui-oui va à l'école. J'en ai lu déjà cinquante pages et c'est vraiment compliqué au niveau des mots.
- Ha bon, c'est donc ça le puzzle sur la table, ta nièce est venue te rendre visite.
- Non-non non, Nicolas, c'est son cadeau avec le livre. C'est moi qui l'aie fait. Sur la boîte, il est marqué de trois à quatre ans et je suis super fier de moi, je l'ai fait en une heure trente. Ce qui prouve mon intelligence, là où d'autres mettent trois à quatre ans moi, je le fais en une heure trente. Sinon tu es sérieux pour le juge. Mais combien ça va me coûter tout ça.
- Écoute, c'est simple, tu vois ton petit château en Corrèze. Figure toi qu'il m'intéresse, tu me le laisses pour un euro symbolique et je parle au juge et en prime, je t'expliquerai oui-oui va à l'école.
- C'est entendu, comme ça, je n'aurais pas la migraine pour le finir, car il est super dur à lire, tu es un vrai copain. Dommage que tu sois le mari de Carla. Enfin bref, je connais d'autres femmes, mais Carla est troublante.
La suite demain je suis désolé plus de temps.
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#2
J'ai vraiment adoré cette épisode Daniel. Il a commencé comme un poème.
Et le livre avec le puzzle de oui oui un pur régal.
Vivement demain.
Amicalement
Gaby