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Pépère le chat du poète. Suite. 22 novembre

#1
Momo était serein à présent. Il savait que les animaux ne courraient plus de danger. Il avait été inquiet en même temps pour son maître et la petite bouillette. Il avait trouvé un endroit dans la paroi de la cabane qui avait une large fissure. À travers, il observait le bandit qui avait l'air agacé. Il n'arrêtait pas de regarder son téléphone et le manque de réseaux semblait l'irriter au plus haut point. Sybage était attaché à une chaise et il lui avait quand même donné à boire. Momo envoya un nouveau message à Lolo pour l'informer que sa chatmoureuse n'était pas maltraitée. Le ciel en ce mois de décembre avait déjà revêtu son écharpe de neige. L'aurore qui semblait vouloir poindre vers l'Est faisait de jolis traits mauves sur les bruines de l'azur. Il semblait flotter comme un long tissu de velours d'où l'on aurait pu s'attendre à voir en sortir un soleil frileux. Le zéphyr semblait s'en être allé dans les bras de flore au bal des étoiles plus près de vénus et l'étang à côté de la cabane n'exhibait son miroir que pour les saules dénudés par l'hiver malade. Cette aquarelle de Cézanne amusait Momo qui était en admiration devant pour passer le temps. Il pensait à son maître et subodorait qu'il en eut fait un joli poème.
Dans le pré de la jument, un homme était déjà en train de retirer les caméras de la cabane à Cookie. Lucie était seule au fond du terrain et il lui semblait que l'homme qui parlait tout seul la veille était déjà revenu malgré qu'il ne fût que sept heures du matin. Rookie était déjà depuis un long moment parti derrière les tentes des Américains pour écouter s'ils ne parlaient pas de son amie Cookie à nouveau. C'est ainsi qu'il avait ouï dire de leurs nouveaux projets. Son cœur s'était mis à battre très fort et il était parti en informer la jument qui était avec Chatdore. L'ambiance dans le champ était revenue à la normale et cela faisait du bien à tout le monde. Cookie et Chatdore était impatient d'avoir des nouvelles de Momo concernant la chatmoureuse de Lolo. Ils ignoraient le vol des poèmes de Pépère qui d'ailleurs si l'eussent su, aurait fortement amusé fortement Cookie.
Le poète pendant ce temps ne savait plus comment faire. Il était presque sûr d'avoir vu le Pépère dans cette voiture. Il attendait en réfléchissant quand son amoureuse appela.
- Oui, je sais chérie, tu as rendez-vous chez le médecin. Ah, bon, tu te lavais les cheveux, ah oui pardon, c'est lundi. Oui, je t'assure, je roulais et d'un seul coup dans une voiture garée sur le bord de la route, je me dis, non ce n'est pas possible, la grosse tête à Pépère. Ah oui, sans doute, bon, je vais chercher le pain. Non, non, pas du flan, du pain, quoi ? Oui bon peut-être un ou deux pains aux raisins. Quoi ? Heu oui, trois quatre, bon, j'y vais mon amour, bisou, je t'aime.
Il raccrocha et reprit la direction de Sancoins. Cette hallucination comme disait son amoureuse le perturbait quand même. Mais malgré tout, il continua sa route impatient de manger ses pains aux raisins.
L'huissier avait lui un peu en avant sur la nationale démarré sa voiture. Il là laissait tourner pour que l'habitacle se réchauffe avant de partir. L'agitation de la danse improvisée que chacun avait faite dehors les avait réchauffés, et à présent tout le monde avait froid. Même Pêcheur et Coin-coin, qui étaient habitués aux rigueurs de l'hiver, avaient froid. L'histoire de Pépère, questionnait beaucoup l'huissier qui lui dit.
- Quand même une jambe de quelques milliers de kilomètres, c'est énorme quand même, vous êtes certain de ce que vous dites.
- Toc toc toc, si mon bec poussait ainsi toc toc toc, je ferai des trous dans les étoiles toc toc toc et serait obligé de consulter un béquetier toc toc toc, ils devraient appeler un jambier pour le soigner toc toc toc.
-Fle fle fle c'est amusant ça fle fle fle.
Le Pépère avait le nez dans son portable. La gamine à qui il avait pris l'ipomme qu'il avait maintenant offert à Turbo le relançait sur snapchat et avait donné le snap à Pépère à ces quelque trois cent vingt abonnés. Il leva le museau et répondit à l'huissier.
- Si, monsieur, je vous l'assure sur mes moustaches, et c'est aussi vrai que je suis l'un des chats les plus svelte au monde. Vous voyez ma taille de guêpe donc maintenant vous savez que c'est vrai. J'ai même du nouveau figurez vous par sa soûlarde avec qui je parle actuellement sur snapchat. Actuellement, les ongles de son pied poussent à la vitesse de la lumière et la Nasa compte poser un satellite dessus pour aller aux confins de l'univers et ainsi vérifier l'origine du Bing-bang et nous saurons si l'équation, j'ai encore mangé comme deux est réelle. Oups, je voulais dire E=MC2. Les astrophysiciens sont actuellement bloqués aux pieds de l'hôpital qui a dû évacué les trois étages en dessous de mon soûlard, car, il est atteint depuis de la cheveuléose compliquée de ciloléose
- La cheveuléose ? La ciloléose ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Lui demanda l'huissier.
- Et bien voilà, dans la nuit un patient qui était à l'étage en dessous de sa chambre s'est plaint de recevoir des ailes de mouches sur le visage. Au début, tout le monde a cru que des mouches avaient colonisé le plafond du troisième étage. Puis les fenêtres se sont assombries. C'est à ce moment que les pompiers sont arrivés en urgence à l'hôpital. Mais malheureusement, ils n'ont rien pu faire. Voilà mon alcoolique Ukrainien, bourré de lentilles nucléaires, avait les cheveux qui poussaient sans s'arrêter à raison d'un mètre pour minute. Des cheveux extrêmement fins capables de passer partout. C'est ainsi que ses cheveux se sont rependus sur les trois étages en dessous de lui. Puis ses cils ont poussé de la même manière jusqu'à ressortir par les fenêtres. Voilà vous savez maintenant ce qu'est la ciloléose et la cheveuléose. Dans tous ça la bonne nouvelle, c'est que grâce à ses ongles la Nasa va pouvoir aller jusqu'à la barrière des quatorze milliards d'années de l'univers avant le Bing-bang.
- Quelle histoire hallucinante, je n'en reviens pas s'exclama l'huissier.



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