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Pépère le chat du poète. Suite. 10 décembre

#1
Le poète n'avait pas plus l'intention de boire du vin la villageoise que d'en rester là par rapport à son procès-verbal de 240 euros. Il décida de retourner vers le commissariat pour demander des précisions sur cette injustice. Tout ça, à cause d'une bande de joues rouges, se disait-il. Il avait vu dans centre-ville de Sancoins des hommes et des femmes avec des joues rouges et c'était demandé quelle était cette drôle de congrégation hétéroclite où ils y avaient des gens de toutes classes sociales. Il prit sa voiture et en faisant demi-tour dans l'allée, il vit la jument derrière sa cabane en train de hennir. Il pensa, peut-être que Pépère est dans les parages et qu'il ait faim. Il coupa le contact et descendit de la voiture.
- Pépère, Pépère, tu es là mon gamin, Pépère, tu as faim ? Bon, toujours introuvable, où donc peut-il bien être ce sacré coquin de Pépère.
L'homme remonta dans l'auto et partit en direction de Sancoins. Cookie l'avait clairement entendu appeler ce sacré chat qui lui faisait des misères. Elle s'était calmée, mais le nom de Pépère l'avait de nouveau énervé et elle répondit au poète, seule face au vent.
- Hiii c'est un bandit ton Pépère, hiii un renégat hiii. Il n'a pas besoin de manger hiii, après, il fait caca chez moi hiii.
Les Américains entendaient la jument s'agacer, mais ils avaient l'ordre de ne rien tenter contre elle. Ils suivaient pour l'instant les événements sur la capitale. Des joues rouges bloquaient le périphérique et réclamaient du vin la villageoise sans tva. Ils estimaient rendre service à la planète en s'alcoolisant le sang pour absorber le co2. Des nourrissons en couche culottes clamaient haut et fort devant l'élysée, nous voulons des tablettes arheu arheu, nous voulons des iPhone arheu arheu. Ils avaient déjà cassé à coup de tétine une statue de Françoise Dolto. Pour la petite blague, cette statue avait été posée devant le siège de la marque oasis et un plaisantin avait tagué, mais qu'est-ce que tu bois doudou dit donc. Enfin, un groupe de chat en gilet jaune défilait sur les champs élysée et réclamait une diminution du prix des croquettes Wiskas. Les Américains n'en revenaient pas et disaient, ces Français sont vraiment dérangés.
Le poète arriva sur la nationale et s'attendait encore à voir la grosse tête de Pépère. Mais ce fut une autre rencontre qu'il fit. Il roulait tranquillement et d'un seul coup au milieu de la route, il vit une bonne sœur en gilet jaune qui secouait une borne réfléchissante. C'était sœur Mathilde qui avait décelé un panneau indicateur pour arrêter les automobilistes. Le poète fut le premier et surpris, il s'arrêta et demanda à la sœur.
- Qu'est-ce qui vous arrive encore, je vous reconnais. C'était vous à Sancoins qui avez jeté un GPS sur mon pare-brise de voiture. Que se passe-t-il ?
- Venez m'aider mon fils, un ami à moi s'est électrocuté en voulant mettre la lumière dans le courant de ma voiture qui n'a plus de jus. L'autre pouilleux est impossible à sortir de son pieu et je ne sais pas comment faire. Si seulement Pépère était là !
- L'homme n'avait rien compris à l'explication de l'accident. Tout ce qu'il avait retenu et qui l'étonna, fut le nom Pépère. Comment cette femme pouvait connaître Pépère. Il se gara sur le parking et vit entre les deux voiture l'homme au sol. Il se précipita et prit son pouls. Le cœur battait faiblement, mais il était vivant. Il invita la sœur à l'aider pour mettre l'homme dans sa voiture avec le chauffage pour qu'il ne tombe pas en hypothermie et appela les pompiers.
- Bons, ma sœur, les secours sont prévenus, attendons qu'ils arrivent.
- Merci monsieur, c'est très gentil de votre part. Cela m'a donné soif, aimez-vous la villageoise ?
Sur le perron de l'élysée, le président n'en revenait pas de l'attitude de Sarkozy. Il regarda Doc Gyneco qui fumait à côté de lui et il lui dit.
- Assurément votre ami à un langage de charcutier. Pouvez vous, s'il vous en est gré de rejeter votre fumée ailleurs que sur l'onde de mon visage. C'est étrange, votre cigarette sent un arôme que je connais, mais dont le nom m'échappe méchamment. Je le tiens ce fameux rebelle, c'est un effluve d'eucalyptus.
L'homme à côté le regarda et mis cinq minutes pour analyser la phrase du président et il répondit.
- Oui mon pote, je suis tranquille avec mon cousin Sarko qu'est ce que tu viens m'embrouiller le cerveau avec mon joint, ce n'est pas de l'eucalyptus. Tu as fait l'école des clowns ce n'est pas blessipo, lol.
Le président et le Doc semblaient sortir de deux univers parallèles. L'un parfaitement coiffé et habillé, l'autre avec un bob de travers et un pantalon démesurément large avec un tee-shirt macdo. En bas des marches Nicolas, lui semblait à l'aise avec le Pépère et ne s'occupait même pas des deux autres hommes sur l'escalier présidentiel.
- Bon, je te présente mon ami et coéquipier Turbo, et derrière mes nouveaux amis Coin-coin et Pêcheur dont j'espère qu'ils auront du saumon à table, nous avons faim nous autres. Turbo regarda l'homme politique et lui dit.
- Bonjour, moi c'est Turbo, car je suis le chat le plus rapide au monde. Ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas vu avec Pépère.
Nicolas se gratta la tête et le nez machinalement. Le président dans sa tête se disait. Je n'y crois pas, diantre, le malpoli voilà qu'il se fouille les grottes nasales pour chercher de la nourriture fraîche. Cet individu est répugnant. Bon Emmanuel, souri lui qu'il ne se doute de rien. Bon que veux-tu qu'il puisse entrevoir avec le Doc Gyneco, ils ont un demi-cerveau à eux deux, ne t'irrite pas avec ces mollusques dispendieux de mots graveleux. Et sarko répondit en regardant Pépère.
- Oui, tu te souviens, c'était à la présentation du film x de Barack Obama. Tu te souviens aussi, Carla avait chanté avec sœur sourire.
- Oui, je m'en souviens, et tu te rappelles que je ne te trouvais pas au début de la soirée. Je n'aurai jamais cru que tu puisses tenir plié en quatre sous une porte.
- Oui, c'était vraiment fort ce jour-là. Si tu ne m'avais pas tiré de sous la porte, j'y aurai passé la soirée lol.
- Oui, trop classe aussi quand la police new-yorkaise a voulu t'arrêter, car tu t'étais déguisé en dsk.
- Oui, nous avons vraiment rigolé à cette présentation du film x d'Obama.
Le président n'en pouvait plus de ces retrouvailles et ils leur coupa la parole et dit à Édouard Philippe qui était toujours dans la voiture.
- Monsieur le Ministre, s'il vous sied, pourriez-vous conduire nos invitées à dîner. Nous mettrons en action notre stratégie en mangeant. Faites préparer du saumon de Norvège à volonté pour monsieur Coin-coin et Pêcheur. Du poulet rôti pour sieur Pépère et son coéquipier. Pour le Doc, des frites hamburger, pour Nicolas des biscottes pour savourer les rochers de ses fosses nasales. Non, c'est une boutade, monsieur Sarkozy n'y tenez point de ressenti, nous vous faisons préparer du caviar. Pour moi-même, cela sera en la matière, des cordons-bleus.
C'est ainsi que tout le monde partit se restaurer.



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#2
Vraiment super. Ou puisez vous donc toutes ces idées Daniel ?
J'attends le prochain épisode avec impatience
Amicalement
Gaby